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L' Atelier des photographes du XIX siecle
9 août 2017

Abbeville - Fenet

  • Robert Fenet (1872-1963) - Abbeville 
  • Activité vers 1910
  • Adresse : 107-109 Chaussée du Bois

Robert Adrien Fenet est né le 8 juillet 1872 à Beauvais (Oise). Son père, Léon Fenet (1839-1898), était dessinateur à la Manufacture nationale de tapisserie de Beauvais mais aussi astronome et photographe amateur. On lui doit de très belles épreuves de la lune. Formé par son père, Georges est photographe quand il se marie le 9 septembre 1895 ; sans doute employé par Emile Tabary qui est témoin à son mariage. En juin 1902, Georges Fenet s’installe à Abbeville (Somme) où il succède à Dupont dans un atelier situé 107, chaussée du Bois. Il est toujours recensé comme photographe patron à cette adresse en 1936.

Source : (Portrait Sépia)

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24 décembre 2017

Le Bourgeois de Calais

Le 28 janvier 1885, la Ville de Calais passe la commande officielle auprès du sculpteur Auguste RODIN pour la réalisation d'une œuvre dédiée au dévouement des six bourgeois, héros, lors du siège de la ville par les Anglais en 1347

En 1895, le monument en bronze, est inauguré à Calais sur le terre-plein (à l’entrée du jardin du « Front-Sud ») situé entre l’hôtel des Postes et le jardin Richelieu. Il repose sur un socle élevé, traditionnel, au grand regret de Rodin qui aurait préféré qu’il figure à même le sol afin d’être plus familier au public et de souligner l’aspect humain du sacrifice.

Omer Dewavrin, devenu maire du grand Calais, présidait l’inauguration. Elle aura lieu le 3 juin 1895. Rodin était présent. 

Après un premier transfert en 1924 sur la place d’Armes, le monument est à nouveau déplacé après la seconde guerre mondiale pour demeurer jusqu’à l’heure actuelle devant le nouvel hôtel de ville.

Le 28 août 1939, on procède à l’enlèvement du monument pour le mettre à l’abri
Le 7 novembre 1945 il est rapatrié pour être installé le 9 devant l’hôtel de ville. 

Ce bronze est le premier d'une série de 12, disséminés à travers le monde et dont le dernier a été coulé en 1995 et que l'on peut admirer à Séoul. Seuls les quatre premiers ont été exécutés du vivant de Rodin.

 Le monument des Bourgeois de Calais à travers le monde :

Calais (France), place de l'hôtel de ville, 1895.
Copenhague (Danemark), Ny Carlsberg Glyptotek, 1903.
Mariemont (Belgique), musée royal, 1905.
Londres (Grande-Bretagne), jardins de la tour Victoria, fonte 1908, installé à Londres en 1915.
Philadelphie (États-Unis), Rodin Museum, fonte 1925, installé en 1929.
Paris (France), Musée Rodin, fonte 1926, attribuée au musée Rodin en 1955.
Bâle (Suisse), Kunstmuseum, fonte 1943, installé en 1948.
Washington (États-Unis), Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, fonte 1943, installé en 1966.
Tokyo (Japon), Musée national de l'art occidental, fonte 1953, installé en 1959.
Pasadena (États-Unis), Norton Simon Museum, 1968.
New York (États-Unis), Metropolitan Museum of Art, fonte 1985, installé en 1989.
Séoul (Corée du Sud), Samsung Foundation for Art and Culture, PLATEAU (Rodin Gallery), 1995. 

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Les Bourgeois de Calais : Rodin - Des talents et des gens - Video 10 Févr. 1978 (FR3 Lille) 

 

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 Entretien Rodin Avec Gsell 1911 Edition Grasset

Paul Gsell fait paraître en feuilletons, de janvier à décembre 1910, le contenu de ses entretiens avec Rodin dans La Revue. Rassemblés en un volume édité par Bernard Grasset, les propos du maître paraissent en juin 1911 sous le titre générique de L’Art. Divisé en onze chapitres abondamment illustrés, l’ouvrage offre la transcription des réflexions du sculpteur sur l’art et sur les artistes. Il s’inscrit consciemment dans la filiation des sculpteurs écrivains : Michel-Ange, Benvenuto Cellini, Étienne Falconet, David d’Angers… 

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27 janvier 2018

Calais - Armentières - Liévin Verhelle

  • Liévin Henri Verhelle - Armentières (né le 05 Septembre 1844 à Roubaix et décédé a Calaisle 16 Mars 1900
  • Profession : Photographe Cabaretier
  • Date de début d'activité : 1875
  • Adresse à Armentieres: 54-56 Rue du Faubourg de Lille / 107 Rue du Faubourg de Lille (à coté du bureau de l' Octroi)
  • Adresse à Calais : Plaine du Brochot - Le Chalet

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2 décembre 2017

Valenciennes - Claude Rouault

  • Claude Rouault - Valenciennes,
  • Né le 4 août 1855 - Saint-Benin-d'Azy dans la Nièvre et Décédé le 30 juin 1916 à Valenciennes, à l’âge de 60 ans
  • Début Activité vers 1888
  • Adresse : 83 Rue de Saint Géry
  • A exercé à Saint Benin d' Azy et Decize (Nièvre)
  • Marié le 6 juin 1882, Saint-Benin-d'Azy, 58232, Nièvre, Bourgogne, France, avec Julie LEONIDAS 1859-1889
  • Marié le 15 février 1906, Valenciennes, 59606, Nord, Nord-Pas-de-Calais, France, avec Mathilde Léopoldine MANY 1879
  • Son Fils Marcel Claude ROUAULT 1898-1966 lui meme photographe (Né le 1er janvier 1898 - Valenciennes, et Décédé le 25 septembre 1966 à Valenciennes à l’âge de 68 ans )

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2 décembre 2017

Tours - Gabriel Blaise

  • Gabriel BLAISE 1827-1897- Tours
  • Date de début d'activité : 1859

Adresse de son atelier : 38, rue Royale : 1859 à 1866 ; 4-6, rue de la Préfecture : 1866 à 1888.
Né à Paris, il est le fils de Jean-Jacques Blaise et de Gabrielle Méquignon qui tous les deux appartenaient au milieu des libraires-éditeurs de la capitale. Son père meurt en 1836 et sa mère en 1840. Orphelin, il est accueilli à Tours où vivaient une soeur et un cousin de sa mère.

Un apprentissage dans l'imprimerie.
Gabriel Blaise est formé à l'imprimerie en taille-douce par Jacques-François Berthiault (1804-1872). Ce dernier, avec un confrère, était l'auteur du « Nouveau manuel complet de l'imprimeur en taille-douce » publié à Paris en 1840. Peu après, il s'installe à Tours et travaille avec Mame jusqu'à ce que l'atelier Berthiault devienne une entité de la grande imprimerie tourangelle. A l'exposition universelle de 1855, Berthiault, imprimeur en taille-douce (Maison Mame) obtient une médaille de 2e classe. « Son atelier occupe vingt personnes et un grand nombre de dessinateurs et de graveurs d'un grand mérite ». Blaise est donc à bonne école pour apprendre une technique d'imprimerie qui est celle qui se rapproche le plus de la photographie. En 1859, à l'âge de trente-deux ans, il saute le pas et s'installe comme photographe.

Les débuts dans la photographie : une décennie glorieuse
Le 5 mai 1859, il ouvre son atelier de photographie au 38 rue Royale, l'artère principale de Tours. « Le Journal d'Indre-et-Loire » vante « cet établissement, parfaitement situé au centre de la ville, qui possède un vaste salon vitré, au 1er étage, sur un jardin. Un matériel très considérable permet d'exécuter tous les genres de travaux pour la photographie sur papier et verre, tel que reproduction de tableaux, estampes gravées, objets d'art et spécialement les portraits carte de visite ainsi que les portraits en noir et en couleurs jusqu'aux plus grandes dimensions ».
Contrairement à Bailly & Maurice, ses principaux concurrents, Blaise ne se limite pas à la production en série de portraits, format carte de visite. Le commerçant est aussi un artiste. Il sort de son atelier pour photographier les principaux monuments de la Touraine et des départements voisins.

La décennie qui suit son installation rue Royale est particulièrement fructueuse. Il participe à plusieurs expositions : Exposition régionale de Rennes (1859) ; Exposition nationale de Nantes (1861) ; Exposition universelle de Londres (1862) ; Exposition internationale de Porto (1866) ; Exposition industrielle et artistique de Poitiers (1869). Il y obtient pas moins de neuf médailles.
Pour ses vues et monuments, Blaise utilise le procédé au charbon inventé par Poitevin en 1860 (voir infra) Membre de la Société française de photographie, il vient à Paris présenter à ses collègues des épreuves positives obtenues par le procédé Poitevin modifié par Fargier, méthode à laquelle il a lui-même apporté une modification.
A Tours, Blaise n'a pas vraiment de concurrent, c'est à lui que l'archevêque demande en 1862 de faire son portrait vendu chez les libraires du département ; c'est lui que la Société archéologique de Touraine charge en 1870 de faire des épreuves de l'ancien cloître Saint-Martin ; c'est aussi lui qui signe une série de douze photographies de l'éclipse du 6 mars 1867.
En mai 1866, Blaise quitte la rue Royale et s'installe -pas très loin- au 6 rue de la Préfecture dans un immeuble qu'il a acquis en 1865 pour la somme de 38 000 francs.

« Le Journal d'Indre-et-Loire » décrit ainsi le nouvel établissement : « Nous avons visité les nouveaux ateliers de photographie que vient de faire construire M. Gabriel Blaise rue de la Préfecture n°6 à Tours. Cet établissement, qui s'est constamment tenu au premier rang par ses travaux en tous genres, se fait remarquer par une installation qu'on ne pourra dépasser, et les grandes maisons parisiennes envieraient son atelier de pose, éclairé au nord et le plus vaste qui soit à Tours. Les personnes âgées trouvent un second atelier dans un jardin où l'on a fait disposer un champ de pose pour les groupes de famille et les portraits équestres. »
La guerre de 1870 va donner une nouvelle occasion à Gabriel Blaise de se placer « au premier rang » des photographes tourangeaux.

Un photographe au service de la Défense nationale.
En septembre 1870, le Gouvernement de la Défense nationale qui prévoit que la capitale va être assiégée par les Prussiens décide que trois ministres partiront à Tours constituer un Conseil de gouvernement provisoire. Les communications entre les deux villes étant vite interrompues, il est décidé de mettre en place un service de messagerie par pigeons-voyageurs. Cela n'aurait pas été possible sans le savoir-faire et la détermination de deux Tourangeaux : Charles Jules de Laffolye, inspecteur des télégraphes et Gabriel Blaise.

La réduction photographique des dépêches par pigeon-voyageur est relatée dans l'annexe n°1 de ce répertoire.
Blaise aura une autre occasion, beaucoup moins connue, de concourir à la défense de son pays : il va reproduire dans son atelier des cartes topographiques pour les officiers français. On ne gagne pas une guerre sans avoir une connaissance très précise du terrain sur lequel on va déployer ses troupes. En 1870, en pleine débâcle, l'armée française manque de tout et particulièrement de cartes d'état-major à jour. Faute de mieux, un général en fut réduit à utiliser une carte qu'il avait trouvée dans le guide Joanne, (l'équivalent de notre guide Michelin) acheté chez un libraire de Tours ! En face, les officiers prussiens et parfois les simples soldats ont en main des cartes de notre pays.

Pourquoi cette impéritie ? Les cartes d'état-major étaient reproduites grâce à des plaques de cuivre dont certaines n'avaient pas été rectifiées depuis 1852. L'état-major des armées qui se battaient en province pensait que les cuivres étaient restés à Paris assiégée par les Prussiens. Il n'en était rien. Après la guerre, on découvrit qu'ils avaient été transportés à Brest. Pour pallier l'absence de ces précieux cuivres, Armand Asselain, percepteur à Triel (Seine-et-Oise), se fit réintégrer dans l'armée avec le grade capitaine et proposa de reproduire par la photographie et l'autographie (procédé d'impression par copie sans carbone) les cartes au 1/80.000 de l'état-major. A Tours, Asselain s'adresse à Gabriel Blaise. Après quelques essais, le photographe réussit à réduire aux 2/3 une carte d'état-major. « Réunies 2 à 2, collées sur toile, elles formaient des cartes de détails très lisibles, en même temps que des cartes d'ensemble représentant une superficie de 320 lieues carrées, parfaites pour les chefs de corps ».
Au total, Blaise et son confrère de Bordeaux, Terpereau, ont fait des clichés pour 55 cartes, reproduites en moyenne à 25 exemplaires, soit 1375 cartes collées sur toile.

Pour la reproduction autographique des cartes, Asselain fit appel à un ingénieur des chemins de fer qui mit à sa disposition son matériel et ses dessinateurs. Avec ce procédé, 39 cartes au 1/80.000 furent reproduites à 350 exemplaires chacune, soit plus de 13 000 unités.
Le 19 janvier 1871, les Prussiens font leur entrée dans Tours. A contrecoeur, Gabriel Blaise va y gagner une nouvelle clientèle. Revêtus de leur plus bel uniforme, les officiers ennemis viennent parader dans son atelier.
Pour empêcher l'armée prussienne de franchir la Loire, beaucoup de ponts avaient été détruits, notamment ceux de la Compagnie de chemin de fer Paris-Orléans. Afin de conserver une trace des ponts brisés pendant la guerre, la Compagnie fit réaliser un album de 19 photographies des ouvrages d'art endommagés. C'est Gabriel Blaise qui fut chargé de cette commande. Stanislas Ratel (voir sa fiche) ingénieur de la compagnie, qui connaissait Blaise ne fut sans doute pas étranger à ce choix. Cet album de photographies grand format (0,60 x 0,86) est une oeuvre maîtresse de Blaise.
Paul Rochas, un gendre un peu décevant.
Après la guerre, Blaise semble un peu en retrait. En mai 1873, il collabore à l'Album de l'exposition rétrospective des beaux arts de Tours édité par Georges Joubert et imprimé chez Mame. L'album est illustré par 62 photographies photoglyptiques (voir infra). Le 29 juillet 1876, Blaise cède son fonds de commerce à Paul Vieux-Rochas, dit Paul Rochas (voir sa fiche) qui était son opérateur depuis plusieurs années et deviendra son gendre l'année suivante. Le prix de vente est de 30 000 francs. Blaise s'engage dans l'étendue du département à ne pas faire de portraits privés mais « se réserve le droit de photographier des vues, monuments et portraits d'édition » . Une clause qui ne gênait pas Paul Rochas, ce dernier ne pratiquant, à notre connaissance, que le portrait privé.

Sa vraie passion étant la peinture, Paul Rochas ne sera pas un photographe aussi remarquable que son beau-père. On peut imaginer que la cohabitation entre les deux hommes, rue de la Préfecture, n'était pas très harmonieuse. En 1885, Rochas prend le large et s'installe à Blois. Pendant trois ans Blaise opère à nouveau dans son atelier. En avril 1888, il vend son fonds de commerce à Ubald de Jongh.

Blaise quitte Tours. Il va vivre quelque temps à Angers puis s'installe seul à Bordeaux. Il meurt l'année de ses soixante-dix ans à Soulac-sur-Mer où il se trouvait en villégiature.

Source : http://www.portraitsepia.fr/photographes/blaise/

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2 décembre 2017

Lille - Veuve Beaudelaire

  • Veuve Auguste Colas BEAUDELAIRE - Lille  
  • Marié sur Strasbourg avec BOUCHER Emilie Constance Victorine
  • Adresse : 31 rue de la Barre
  • Peintre et photographe de la Cour d' Autriche
  • Atelier à Strasbourg 4 Rue Brulée et Caen 3/11 Rue Singer / 18 Rue du Marche a Bayeux
  • Associé avec son assistant - KUSIAN sur Place Kléber à Strasbourg  

Fils du daguerréotypiste nantais Alfred Colas. - Divers ateliers portent son nom, seul ou avec associés, à Lille, Caen, Bayeux et Strasbourg dans les années 1860-1880. - Signatures : "A. Baudelaire", "A. C. Baudelaire", "A. Colas-Baudelaire". - La mention de veuve Baudelaire apparaît dans le Bottin à Lille à partir de 1886  

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  • Extrait du Procès Verbal du Conseil Municipal de Lille du Vendredi 23 Mai 1884 afin de demander une bourse de l' état.

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3 mars 2018

Chauny - Henri Kirsch

  • Henri KIRSCH - Chauny
  • Date de début d'activité : 1865
  • Adresse a Chauny : 5/9 Grand Place / 9 Rue du Pont Royal
  • Adresse à La Fère : Place de l' Esplanade
  • Succursale à Tergnier : Boulevard de Chauny/ Rue du Pont

Henri Joseph Kirsch est né le 4 avril 1825 à Aix-la-Chapelle (Allemagne). Son père Pierre Joseph Kirsch, après avoir été lithographe à Liège (Belgique) ouvre en 1856 un atelier de photographie dans cette ville. Dès 1860, l’atelier, situé 32, passage Lemonnier, est repris par son fils Joseph dit Jos Kirsch.

En France, Henri Joseph suivra le même parcours professionnel que son père. Il est lithographe à Saint-Quentin (Aisne) quand il se marie en septembre 1854. Lors du décès de sa première épouse, en juin 1859, il est photographe à Dieppe (Seine-Maritime). En septembre 1860, quand il se remarie, il est photographe, domicilié de droit à Maubeuge (Nord) et de fait à Trélon (Nord). Son fils Eugène Louis Kirsch, qui sera aussi photographe, est lui né à Hirson( Aisne) le 27 janvier 1864.

Enfin, sur un portrait "carte de visite" H. Kirsch se présente comme le photographe du prince de Chimay à Chimay (Belgique). Le photographe se sédentarise vraiment quand il s’installe à Chauny (Aisne) vers 1865. Son atelier est situé 9 Grand Place. Il ouvre ensuite des succursales à La Fère et à Tergnier (Aisne). Henri Joseph Kirsch est décédé le 16 janvier 1885 à Prémontré où l’ancienne abbaye avait été transformée en asile d’aliénés. Son fils, Eugène Louis, prend sa suite dans l’atelier de photographie de Chauny.

Source : Mélon Marc Emmanuel - La photographie à Liège au XIXe siècle. Une modernité ambivalente. (2001)

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29 décembre 2017

La Porte de la Mer - Calais

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«Calais-Nord au fil du temps»: la porte de la Mer face au bassin du Paradis

Rasé pendant la Seconde Guerre mondiale, Calais-Nord vit actuellement un chantier d’ampleur. À quoi ressemblait le quartier avant sa démolition ? Durant l’été, nous vous proposons une balade dans le Calais-Nord d’avant-guerre.

Lorsque le premier établissement de bains de mer fut inauguré en 1837, Calais était toujours entouré de fortifications. Pour se rendre à la plage, il fallait emprunter la rue de la Mer puis passer sous la pittoresque porte de la Mer, photographiée ci-dessus en 1880. Le bassin du Paradis y est le seul point de repère à avoir franchi les siècles. Au-dessus des fortifications, la tour du Guet et le beffroi du musée sont visibles.

C’est en 1882 que l’on commença à boucher le fossé qui se trouvait au pied des remparts intérieurs afin d’y faire passer la voie ferrée provenant de la gare construite en 1848 face au bassin du Paradis. 1885 est la date de la destruction de la porte de la Mer et d’une partie du rempart nord. Le fossé jouxtait les jardins Banse. Il isolait le Courgain maritime de la vieille ville, et était aussi désigné comme source d’épidémie suite au choléra qui sévit en 1832. Une fois bouché ce fossé deviendra le boulevard International, actuel boulevard des Alliés. Difficile d’imaginer de nos jours que ce boulevard était un fossé avec des maisons dont les fenêtres donnaient directement sur l’eau nauséabonde.

Une autre porte, la porte du Havre, permettait de franchir l’enceinte intérieure et le fossé par un pont-levis. Elle se situait dans le prolongement de la rue du Havre. Du haut de la porte du Havre il était possible d’observer l’entrée du port et l’arrivée des bateaux. Une découverte y avait été ajoutée, puis un belvédère érigé en 1841 car les dunes du Risban ne cessaient de croître, bouchant l’horizon. La découverte sera détruite en 1884 et la porte fermée à la circulation. La porte du Havre ne sera rasée qu’en 1889 et les derniers remparts en 1895 permettant ainsi une continuité entre Calais-Nord, la plage et le quartier des pêcheurs.

La Voix du Nord - Publié le 29/07/2013

 

 

 

5 mai 2018

Sainte Catherine les Arras - Joseph Quentin

Joseph Philibert Quentin

D’abord cordonnier puis “naturaliste-préparateur”, Joseph Quentin, né dans une modeste famille de Neuville-Saint-Vaast le 22 décembre 1857, se déclare photographe en 1894. Ses premiers clichés datent de 1891. Il devient, la même année, photographe officiel de la préfecture.

Arras le connaît pour ses clichés des monuments de la ville et pour son reportage sur le démantèlement des fortifications. La médiathèque conserve d'ailleurs quatre albums.

Lens le connaît pour ses remarquables photographies du fond de la mine. Photographe officiel des Houillères de Lens, Béthune et de Marles, il fixe des scènes de vie quotidienne des mineurs qui susciteront l’enthousiasme à l’Exposition universelle de Paris en 1900.

Joseph Quentin fonde, en 1900, la section arrageoise de l’Union photographique du Pas-de-Calais.

S’il fuit la Grande Guerre avec sa famille et s’installe à Paris, le photographe revient à Arras en février 1918 et au printemps 1919 pour livrer un reportage saisissant sur les destructions inouïes de la ville.

Article de La Voix du Nord - 22/12/2013

Né dans une famille de carriers de l’Artois, tour à tour violoniste, taxidermiste, cordonnier, Joseph Quentin est un autodidacte, étonnant touche-à-tout. Mais c’est la photographie qui va faire de lui une figure de son temps. Une profession qu’il embrasse au tout début des années 1890 avec un sujet de prédilection inédit en son temps…

C’est l’histoire d’un homme de la terre. De la terre d’Artois. Ses ancêtres arrachaient à cette dernière des blocs de craie blanche. Ses contemporains en sortaient des tonnes de charbon. Une vie entre noir et blanc. Comme les photos qui le rendront célèbre.

Joseph Quentin a une âme d’artiste. Adolescent, il apprend seul le violon et anime les noces et bals musette de l’Arrageois. Son temps libre, il le consacre à l’observation des oiseaux. Loin, très loin des attentes de son oncle adoptif qui l’aurait bien vu reprendre la boucherie familiale de Neuville-Saint-Vaast.

Joseph, habile de ses mains, devient finalement cordonnier. Mais le jeune homme a d’autres ambitions. Son dada, c’est de redonner vie aux choses. Y compris artificiellement. De cordonnier, il devient taxidermiste. Chasseur, il empaille à tour de bras les animaux qu’il abat. C’est de cette activité qu’il fait vivre sa petite famille, installée à Arras en 1885.

Fixer la vie, fixer l’instant… Joseph Quentin ne pouvait que céder à la passion de la photographie.

Autodidacte, il investit dans du matériel de prise de vue. Et il se met à arpenter son Arrageois natal, saisissant sur des milliers de plaques de verre la vie rurale, puis la croissance des villes. Son travail sur la démolition des remparts d’Arras le fait remarquer du préfet, qui en fait son photographe officiel. S’il poursuit son travail sur la ruralité, Quentin est de toutes les mondanités.

Bel homme, à l’âme d’artiste, il fait chavirer les cœurs. Son destin manque de basculer en septembre 1895 lorsqu’un vicomte jaloux lui tire dessus au pistolet. Un cadre qu’il portait contre lui lui sauve la vie. Blessé, le photographe séducteur se remet. Et pardonne. Cet événement a-t-il eu une influence sur ses choix de sujets ? Toujours est-il que Joseph Quentin va s’intéresser à un tout autre domaine que la vie des champs, les réceptions du préfet et les femmes en déshabillé dont il négocie les portraits auprès de revues parisiennes…

En 1898, il se fait embaucher par la Compagnie des mines de Lens. Les compagnies de Marles et de Béthune le recrutent dans la foulée.

Coup de flash au fond du puits
Photographe officiel pour ces entreprises, Quentin commence par immortaliser les bâtiments extérieurs : chevalets, ateliers, magasins. Travaillant sur commande, il est aussi de tous les banquets organisés par les directions des compagnies et, pour leur compte, fixe pour l’éternité leurs œuvres sociales.

Mais Joseph Quentin va franchir un pas que ses contemporains n’avaient pas osé : il est le tout premier à descendre au fond de la mine avec son matériel pour aller saisir des instants de vie souterraine alors complètement inédits.

À coups de flash au magnésium, il est le premier à magnifier, à exalter le métier de mineur. Son travail ne transpire pas la sueur, la misère, les dangers que courent les gueules noires. Il n’empêche que son œuvre suscite l’enthousiasme du public.

À tel point qu’il présente ses clichés à l’Exposition universelle de Paris, en 1900. Photographe consacré, Quentin poursuivra son activité quasiment jusqu’à sa mort, en 1946, léguant à la postérité un témoignage unique sur son époque. C’est ce témoignage que le Centre historique minier de Lewarde propose de découvrir jusqu’au 31 décembre, au Colisée de Lens.

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13 mai 2018

Anzin - Adrien Beck

  • Jean Adrien BECK - Anzin (Nord) Né le 22 août 1857 à Paris - Marié le 29 mai 1882 à Anzin avec Désirée Julia BARRE 1864-1906
  • Date de début d'activité : 1880
  • Adresse : 43 Rue Saint Amand
  • Associé à Delsart
  • Son fils Adrien BECK Né le 11 novembre 1883 - Anzin sera aussi Photographe vers 1912 , tué à l' ennemi le 12 octobre 1914 à Bagatelle (51) du 91e R.I - Monument aux morts d' Anzin

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21 avril 2018

Paris - Bayard et Bertall

  • Hyppolite Bayard et Bertall  (actif vers 1860-1866)
  • Date de début d'activité : 1839
  • Adresse : 15 Bis Rue de la Madeleine 

Bertall (Charles Constant Albert Nicolas d'Arnoux de Limoges Saint-Saëns dit Bertall, né le 18 décembre 1820 à Paris et mort le 24 mars 1882 à Soyons, est un illustrateur, caricaturiste et graveur français.)Pionnier de la photographie, il collabore avec Hippolyte Bayard dès 1855, ouvrant ensuite avec lui l'atelier de photographie Bayard et Bertall (au 15 bis rue de la Madeleine, Paris), au début des années 1860 et jusqu'en 1865. Puis installé à son compte en 1866, il devient un portraitiste à succès.

Bayard (Breteuil-sur-Noye, 20 janvier 1801 - Nemours, 14 mai 1887) est un pionnier de la photographie, inventeur et artiste. 

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7 novembre 2015

Amiens - Maison CARON

  • Maison Veuve Alfred CARON (1815-1862)
  • Imprimerie - Librairie - Papéterie
  • Enseigne Photographie Artistique et Industrielle
  • Adresse : 58 Rue des 3 Cailloux et 2 Passage de la Comédie puis 45 Place Saint Denis
  • Partenaire de Photographie FRANCK - Rue vivienne à Paris

Léon Jean-Baptiste Victor Caron est né à Amiens le 26 avril 1841. Il est le fils d’Alfred Caron (1815-1862), imprimeur et libraire et d’Adélaïde Eléonore Lamare (1813-1879). Cette dernière avait géré la librairie après le décès de son mari puis, à la fin des années 1860, avait ouvert un atelier de photographie sous l’enseigne "Veuve Alfred Caron". Il était situé 58, rue des Trois cailloux et 2, passage de la Comédie, et sera ensuite transféré 45, place Saint-Denis. A une date qui reste à préciser, Léon reprend l’atelier de photographie. Il travaille un temps avec un "F. Caron" -un frère ?- qui n’a pas été identifié. On leur doit des vues d’Amiens, notamment de la cathédrale. Léon Caron, qui obtiendra plusieurs médailles (dont une d’or à Paris en 1892) est encore actif à Amiens en août 1901 lorsque son fils Henri Alfred Caron (1876-?) se marie. Le futur est photographe... et la photographie Caron existait encore à Amiens dans les années soixante, un siècle après sa création. 

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23 février 2019

Calais - Destruction de 1940

Prise de vue de 1940 sur papier Gevaert - Ridax des destructions de Calais 

  • Coté Ouest de la Place d' Armes , vue prise du Musée.

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  • Place d' Armes 

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  • Vue Générale du Courgain Maritime prise de la Chambre de Commerce 

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  • Gevaert a été fondée le 2 juin 1894 à Anvers (Flandre Belge) par Lieven Gevaert et fusionna en 1964 avec Agfa (Allemagne).

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FireShot Capture 014 - La reconstruction de Calais-Nord, un vaste chantier - www

27 février 2019

Calais - Le Phare

Jusqu’au 19ème siècle, c’est la tour du Guet, située à proximité qui servait de tour à feu, puis de phare. Le phare construit sur l’un des bastions de la ville forte, s’est allumé pour la première fois le 15 octobre 1848 avec un démarrage des travaux en 1845, électrifié en 1883 et automatisé en 1987. classé Monument Historique Classé le 19 avril 2011. On accède à la lanterne par 271 marches. Il a échappé à la destruction pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Une salle de découverte de l’histoire des phares a été aménagée au pied du phare, la montée au phare est possible payante et accompagnée. De jour il se distingue des autres phares côtiers environnants par sa couleur blanche et le dessous de lanterne en noir. ( site du phare )

Fonction Phare d’atterrissage :

Coordonnées 50°57’40,65’’ N 1°51’12,89’’ E
Hauteur 55 mètres (hauteur de l'ampoule)
Élévation 59 mètres (au-dessus des plus hautes mers)
Portée (milles marins) 23 milles (environ 42 km)
Caractéristiques du feu 4 éclats blancs groupés toutes les 15 secondes
Caractéristiques de la lanterne Halogénures d’argent 250 Watts
Source lumineuse Halogénure metallique, 1000 Watts
Date d’automatisation 1987

Le Phare est il Hanté ? ( source: La Voix du Nord du 09/04/2013 )

Exhumant des archives de la Ville de Calais, un fait historique révélé par Michel Hamy, qui ajoute au mystère : « Lors de la construction du phare en 1845, les squelettes d’une femme et d’un homme ont été découverts, sans que l’on soit en mesure de dire de qui il s’agit. » Un fait que confirme l’historien local et président de l’Association pour la mise en valeur du patrimoine architectural du Calaisis, Dominique Darré : « La phare a été construit sur les fortifications de Calais, sur un site de défense, où la présence de corps pouvait s’expliquer. Ces squelettes pouvaient être là depuis très longtemps. » Personne cependant n’avance que ces âmes égarées de ces cadavres hantent le phare de Calais. Le président Guy Leuliet ajoute : « L’histoire du phare a été émaillée d’un suicide, à la fin du XIXe siècle. L’ancien maire d’Ardres, qui s’est jeté de la septième fenêtre. » 

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  Le Phare de Calais fête ses 170 ans sur Grand Lille Tv

29 septembre 2018

Saint Pol Sur Ternoise - G. Huguet Raux

  • G. HUGUET RAUX
  • Date de début d'activité : 1865

Située au coin de la rue des Marchands et de la place du Marché aux grains. Au début du XXe siècle, Huguet-Raux, photographe occupe cet emplacement.

Portraits en tous genres et de toutes grandeurs. Vues. Groupes. Monuments. Reproductions et agrandissements. Fabrique de cires, miels, cierges unis et parés, bougies en cire.A l’occasion des premières communions, M. Huguet-Raux offre pour rien aux acheteurs de cierge, leur portrait photographié sur belle carte émaillée.

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14 mars 2019

Roubaix - Emile LAMPE

  • Emile LAMPE - Roubaix
  • Date de début d'activité : 1900
  • Enseigne : Photographie des 2 villes / Photographie du Nord / Photographie Tourquenoise.
  • Prix: 3 Euros les 6
  • Adresse : 70 Rue de l' Epeule
  • Succursale à Roubaix : 93 Rue Blanchemaille / Rue des Arts
  • Succursale à Tourcoing : 94 Rue de la Croix Rouge
  • Succursdale à Lille : 211 Avenue de Dunkerque

Fils d’un fileur, Emile Lampe est né le 23 mai 1874 à Tourcoing (Nord). Quand il passe devant le conseil de révision en 1894, il est rattacheur dans une usine textile. Il se marie avec Marie Droulez à Tourcoing le 3 février 1897 où il est colporteur.

LE SOCIALISTE ANTICLERICAL : Le 21 février 1897, "L’Egalité de Roubaix" annonce qu’un nouveau groupe (d’ouvriers socialistes ?) est en formation chez le citoyen Emile Lampe, estaminet "La Ficelle", rue de Moscou. "La Ficelle" sera le titre d’un hebdomadaire socialiste et anticlérical dont Lampe est le gérant. Des articles jugés injurieux et diffamatoires envers des prêtres ainsi que des religieuses qui s’occupaient des ouvrières dans les filatures entrainent des poursuites. Le 22 mars 1898, la cour d’appel de Douai condamne Emile Lampe à trois mois de prison et 100 francs d’amende. (1)

LE PHOTOGRAPHE : En décembre 1901, quand il divorce de sa première épouse, il est marchand de journaux 94, rue de la Croix Rouge à Tourcoing. C’est à cette adresse qu’il ouvre son premier atelier de pose à l’enseigne "Photographie tourquennoise". Il y exerce en avril 1903 quand il épouse en secondes noces une demoiselle de comptoir. Avant 1905, Lampe ouvre une succursale 70, rue de l’Epeule à Roubaix (Nord) et travaille désormais à l’enseigne "Photographie des deux villes". Son atelier roubaisien devient son atelier principal et celui de Tourcoing une succursale pour laquelle il demande en décembre 1906 une dérogation préfectorale à l’interdiction du travail le dimanche. Par la suite, il ouvre un deuxième établissement 93, rue Blanchemaille à Roubaix. Enfin, il s’installe 211, avenue de la République à Lille (Nord). La "Photographie des deux villes" devient alors la "Photographie du Nord". Belle réussite pour un homme qui quinze ans plus tôt s’échinait dans une manufacture. La suite sera moins heureuse. Au printemps 1910, quand il divorce de sa seconde épouse, Emile Lampe est domicilié à Toulouse (Haute-Garonne). En mai 1911, il est photographe patron à Tarascon (Bouches-du-Rhône) où il exerce au 7, avenue de la République dans l’ancien atelier de Georges Blanchin. Il ne semble pas qu’il y soit resté longtemps. En décembre 1914, il est convoqué par le conseil de révision de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il devait donc être domicilié en Auvergne. Etait-il toujours photographe ?

Sources site Portrait Sépia : (1) Sur Emile Lampe, gérant de "La Ficelle" condamné pour diffamation, on peut consulter :

- Les journaux du Nord mis en ligne par la Bibliothèque numérique de Roubaix et notamment "L’Egalité de Roubaix" en date des 21 février 1897 et 6 avril 1898.

- Gallica " La Semaine religieuse du diocèse de Lyon" du 26 novembre 1897.

- "L’Express du Midi" du 30 janvier 1898 qui reproduit un article paru dans "La Croix du Nord". Consultable en ligne sur Rosalis - Bibliothèque numérique de Toulouse.

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31 décembre 2018

Calais - Henri LEMESRE

  • Henri LEMESRE - Calais / Né en 1879 et Décédé en 1946, à l'âge de 67 ans - Mariage en 1903 avec Céline VANDENBERGHE (repasseuse) habite au 231 Rue des Postes   
  • Graveur (en 1903), photographe (à Calais en 1912 et 1939)
  • Enseigne : Photographie de la Marine
  • Adresse : Rue des Maréchaux Prolongée / 2 Rue de Bruxelles (vers 1933)

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Personne sur la photo : Arthur MARQUIS du 1 Régiment Artillerie à pied : Son Registre Militiaire 

Arthur Adolphe Clément Joseph MARQUIS :
Né le 5 mars 1890 à Hallines, Pas-de-Calais - Classe 1910

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Magasin "Au Rubis" - Adresse 211 Boulevard Lafayette (Calais)

5 janvier 2019

Paris - Adrien Tournachon

  • J.P Joannes et Adrien Tournachon (né en 1825 à Paris)
  • Début Activité : 1861
  • Enseigne: Photographie des Champs Elysées associé avec JP Joannes
  • S' associe avec Delton pour la photographie hippique
  • Photographe de Sa Majesté l' Impératrice en 1856
  • Associé à l' Organiste Lefébure Wély en 1855 au 17 Boulevard des Italiens
  • Associé un temps avec Jules Lefort (Artiste lyrique Baryton ) à Bordeaux en 1859

L' atelier est dirigé par Adrien TOURNACHON (Démi-Frère de Felix Tournachon dit NADAR Jeune), Après avoir appris la photographie chez Gustave LE GRAY, Nadar Jeune ouvre un studio en 1854 au 11 Rue des Capucines. En 1856, suite a des démélées judiciaires avec son frère à propos de ' utilisation du patronyme NADAR, il est obligé de signer NADAR Jeune et Cie. Il se spécialise sur la photographie Hippique. Interné en psychiatrie pour la première fois en 1886, il fera de nombreux séjours et meurt à Paris en 1903.

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Adrien Tournachon from Bibliothèque nationale de France on Vimeo.

8 mars 2019

CALAIS, VUE AERIENNE DE CALAIS NORD - Années 50

  • La reconstruction de Calais Nord dans les années 1950 (non achevée)
  • Carte éditée par la CIM et offerte pendant la Foire Exposition de 1958 

Calais-Nord sinistré avec les trois-quarts des maisons disparues ou endommagées, il fallait repartir de zéro, reconstruire une ville neuve. Dès 1948, la rue Royale était alignée avec la rue de la Mer. Elle empruntait l’ancienne rue de Guise. Déblayer les ruines, attendre les financements, cela retarda la reconstruction. L’agence d’architectes Poyé se chargeait d’établir les dossiers de dommage de guerre en s’appuyant sur les états des lieux d’avant-guerre, les photos, les témoignages. Tout démarrera fin 1948 pour les immeubles bordant la rue Royale et ceux du quartier de l’Esplanade. L’urbaniste Jean Gondolo optait pour les briques rouges, le style néo-flamand. Place Foch le style changeait. Les immeubles collectifs répondaient désormais aux normes de la nouvelle industrie du bâtiment. Il faut aller plus vite et les immeubles deviendront cubiques. Les projets des architectes Poyé et Soupey pour la place d’Armes, avec la reconstruction du beffroi et des immeubles dans le style de ceux de la rue Royale, étaient battus en brèche. Entre-temps Claudius Petit le ministre de l’Urbanisation en visite à Calais en décembre 1949 fulminait en voyant ce style de reconstruction. Il considérait qu’il fallait aller plus vite, adopter des techniques plus modernes, organiser un espace plus large pour la circulation et le stationnement automobile. Il nommait un nouvel architecte coordonnateur Claudius Petit et chargeait de gros cabinets d’architectes parisiens d’assurer désormais la reconstruction. Les architectes calaisiens étaient mis à l’écart. Les sinistrés étaient mécontents, Poyé démissionnait. Qu’à cela ne tienne, la place d’Armes, la rue de la Mer seront bordés d’immeubles collectifs cubiques aux toits plats. Raison d’État, rapidité exigée de la reconstruction expliquent l’aspect disparate actuel de Calais-Nord. (Source La voix du Nord du 09/10/2013)

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22 juillet 2016

Napoléon III

  • NAPOLEON III

L' EMPEREUR de 1851 à 1862 

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Plaque en verre de la Rencontre des Deux Empereurs à Villa Franca

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L’armistice et les préliminaires de Villa-franca ont été signés le 11 juillet 1859 à Villafranca di Verona, en Vénétie, par la France et l’Autriche. Il met fin à la guerre austro-franco-sarde qui constitue pour l’Italie, la deuxième guerre d'indépendance italienne.
Après les difficiles batailles de Magenta (4 juin) et de Solférino (24 juin), Napoléon III, sans consulter son allié sarde Cavour, propose l’armistice le 8 juillet et une entrevue le 11 juillet à l’empereur d'Autriche François-Joseph Ier. Bien que victorieux, Napoléon III est effrayé par l’hécatombe (près de 40 000 tués ou blessés à Solférino) et l’idée de devoir continuer une campagne d'automne et d’hiver contre les Autrichiens retranchés dans le quadrilatère. De plus, le gouvernement et l’impératrice lui transmettent des informations alarmantes sur l’état de l’opinion française, qui est exécrable. En particulier, les catholiques, jusqu’alors soutien du régime impérial, craignent pour les États pontificaux et l’indépendance du pape si l’Autriche était éliminée d’Italie. Enfin, un sentiment anti-français se répand en Allemagne, où on soutient les Autrichiens. La Prusse masse près de 400 000 soldats près du Rhin, dégarni de troupes françaises.
À Villafranca, il est convenu que l’Autriche cède la Lombardie (Mantoue et Peschiera exceptées) à la France, qui la redonne au royaume de Piémont-Sardaigne. Une confédération italienne présidée par le pape Pie IX est créée, la Vénétie sous souveraineté autrichienne en fera partie. Les ducs de Modène, de Parme et de Toscane, chassés par des révolutions, retrouvent leurs trônes.
Cavour, non consulté, démissionne le 10 juillet, alors que le roi Victor-Emmanuel II donne son accord « à titre personnel », laissant ainsi la porte ouverte à toute rétractation gouvernementale.
Ces préliminaires furent confirmés par le traité de Zurich du 11 novembre 1859.

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20 août 2016

Arthur PASSAGA - Marseille

  • Arthur PASSAGA - Marseille
  • Enseigne : Photographie des 100 000 Ateliers (associé avec son frère William)
  • Début Activité : 1886
  • Succursale : Bollène (vaucluse)

William PASSAGA Né le 19 septembre 1867 - Buis-les-Baronnies (Drôme) - Décédé le 17 janvier 1900 à Pourrières (Var)

Joseph Louis PASSAGA (Père) Né vers 1832 - Bollène (Vaucluse) et Décédé le 4 juillet 1889 à Aubagne (Bouches-du-Rhône) Boulanger en 1866, photographe en 1876 

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11 mai 2019

Exposition à la BNF - Paris - Manuscrits de l' Extrème

Retrouver l' exposition : MANUSCRITS DE L’EXTRÊME (Prison, passion, péril, possession) du 9 avr. 2019 au 7 juil. 2019 a la Bibliothèque Nationale de France 

L’exposition s’organise selon quatre thèmes - prison, passion, péril, possession - quatre P qui évoquent ici les situations les plus difficiles auxquelles un être humain puisse être confronté. Au-delà des différences de circonstances dans lesquelles ces écrits ont été produits, tous témoignent d’une confiance désespérée dans les mots pour soutenir ce qui reste de vie encore possible quand tout, autour, vient l’infirmer.

Les manuscrits de l'extrême :
L'idée de cette exposition a germé en travaillant sur les manuscrits de Louis-Auguste Blanqui : révolutionnaire socialiste, acteur essentiel des grandes luttes sociales du XIXe siècle, il a passé de très nombreuses années de sa vie en prison, ne cessant cependant jamais d'écrire. Par économie du papier, il a développé sur certains manuscrits une écriture aux « caractères microscopiques ». On y perçoit une telle obstination à écrire coûte que coûte, dans l'économie même des moyens imposée par l'emprisonnement, qu'ils contribuent à témoigner que, même dans les pires conditions de vie, exprimer ses pensées reste pour l'être humain une activité nécessaire, vitale. L'exposition met en valeur des manuscrits rédigés dans des conditions extrêmes de vie ou de détention, et qui portent matériellement les traces de ces conditions

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11 mai 2019

Exposition à la BNF - Paris - Le Monde En Sphères

Exposition : LE MONDE EN SPHÈRES du 16 avr. 2019 21 juil. 2019  à la Bibliothèque Nationale de France dossier de presse 

Retracez 2500 ans d’une histoire des sciences et des représentations avec l'exposition « Le Monde en sphères », conçue par la BnF et présentée au Louvre Abou Dhabi au printemps 2018. Près de 200 œuvres impressionnantes, objets d’art et de savoir, issues des collections de la BnF et de prêts exceptionnels venus de prestigieuses collections publiques et privées incarnent cette vision sphérique du monde : globes terrestres et célestes, sphères armillaires, astrolabes et manuscrits... Un voyage époustouflant !

  • L' Exposition Universelle de Paris en 1900 par NEURDEIN Frères (La Tour Eiffel et Le Grand Globe Céleste)

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  • Un autre projet refusé de Globe pour l' Exposition Unviverselle : Albert Galéron et Elysée Reclus

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  • Grand Globe céleste. Exposition universelle de 1900.Affiche, lithographie en couleurs sur papier, 150 × 100 cm.
    Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

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13 octobre 2019

Belle Roze - Géant d' Ardres

  • Belle Roze - Géant d' Ardres

Née en 1954 dans l’atelier de Maurice Deschodt, restaurée en 1991 dans celui de Stéphane Deleurence, Belle Roze est une fort jolie géante dont les traits langoureux et la robe bleue et jaune ont été inspirés de Martine Carol dans le célèbre film « Si Versailles m’était conté ».

Héroïne locale, Belle Roze sauva Ardres de l’occupation espagnole au XVIIème siècle en révélant un complot que le marquis de Rouville parvint à déjouer.

Haute de 4,50 m, Belle Roze (Roze parce que c’était son nom de famille) tient à la main un bouquet de roses. Au cou, son collier de perles est constitué de… quatorze balles de ping-pong.

Une cour de jeunes filles, les Rozettes, costumées à son image, l’accompagne en dansant lors des cortèges. Portée par deux hommes, la géante pèse environ quatre-vingts kilos.

Entretien avec Belle Roze (source) :

  • Quand êtes-vous née, à quelle époque avez-vous vécu ? Je suis née il y a bien longtemps au XVIIème siècle, sous le règne de Louis XIII en janvier 1631.
  • Qui étaient vos parents ? Mes parents, Nicolas Roze et Françoise Lesage, étaient hôteliers à l'auberge du Dauphin à Ardres.
  • Qu'avez-vous fait pour être célèbre ? C' était en 1653, j'avais alors 22 ans ...A cette époque, les Espagnols possédaient l'Artois et les Pays-Bas. Ardres était une place forte française gouvernée par le marquis de Rouville et défendue par le régiment des Rambures. Ces soldats se comportaient comme des brigands et le gouverneur exigea le retour à l'ordre. Pour se venger, les Rambures décidèrent de livrer la ville aux Espagnols. Heureusement, mon fiancé, capitaine du régiment des Rambures me prévint du complot et mon père en avertit le gouverneur. Celui-ci invita les officiers Rambures à un repas où il furent éxécutés. Les habitants se révoltèrent et sauvèrent la ville.Beaucoup de gens périrent ce 1er juillet 1653 dont mon fiancé.
  • Vous êtes née une seconde fois en 1953, pouvez-vous nous expliquer comment ? En 1953, la ville d'Ardres décida de créer un géant. En souvenir de ma participation à l'échec du complot des Rambures, Maurice Deschodt me fabriqua et ma première apparition se fit en 1954.

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10 novembre 2019

Turin - Henri Le Lieure

  • Henri Le Lieure de l'Aubepin (né en 1831 à Nantes et mort le 19 décembre 1914, à Rome)
  • Adresse : Jardin Public
  • Photographe actif de 1850 à 1908. - Ouvre un atelier à Turin, au Caffè del Giardino Publico, en 1861. - S'installe à Rome à partir de 1871, au 23 Piazza di Spagna Palazzo Mignanelli, puis après 1888, au 19 via del Mortaro.
  • Photographe de Sa Majesté Victor Emmanuel II. - Spécialisé dans les portraits de l'aristocratie

Henri Le Lieure a travaillé principalement en Italie. En 1859, il accompagna l'armée française qui venait soutenir l'élan des Italiens vers leur libération et leur unité, lors de la Campagne d'Italie voulue par Napoléon III et décida de s'installer dans ce pays. Son premier studio, nommé la Fotografia Parigina, « la photographie parisienne », était situé au Jardin public dei Bastioni, près du Caffè della Rotonda à Turin. Il s'installa ensuite à Rome où il ouvrit son second studio.

Source : Vu d'Italie 1841-1941 : La photographie italienne dans les collections du musée Alinari

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  • Commune de Paris en 1871 : Incendie du Ministère des Finances - rue Rivoli, mai 1871

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Le 22 mai, l'Hôtel des Finances était toujours aux mains des insurgés. C'est alors que parvint le document suivant :

Ministère de la Guerre Paris, le....
Cabinet du Ministre

"Citoyen Lucay,

Faites de suite flamber Finances et venez nous retrouver.
4 Prairial an 79.
Th. Ferré".


Peut-être est-il permis de penser qu'on espérait y détruire le "Grand-Livre", sinon anéantir ce qui était le symbole de la proriété publique et privée ?

Les archives purent néanmoins être sauvées mais le bâtiment, ruiné par l'incendie, était entièrement à reconstruire.

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L' Atelier des photographes du XIX siecle
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