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L' Atelier des photographes du XIX siecle
8 octobre 2020

Roubaix - Mischkin(D) Alexandre

  • Alexandre MISCHKIN(D)  (1860-1936)- Roubaix
  • Enseigne : Photographie Russe
  • Adresse : 25/58 Rue Inkermann

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Il était une fois les Mischkind

Pour les amateurs d'art, le nom de Mischkind, ce n'était pas que la galerie de la rue Jean-Sans-Peur. C'est toute une dynastie, sur trois générations, qui a écrit son histoire de Minsk à Lille en passant par Roubaix. À Roubaix, une petite rue borde l'université des langues étrangères appliquées. C'est la rue Mischkind. Les élus roubaisiens n'ont pas voulu lui accoler de prénom, même si Raphaël, le père de Raphaël-Georges, était le plus connu de la famille dans la cité textile. Un bagage perdu... L'histoire de cette dynastie d'artistes débute à Minsk, en Ukraine, où naît Alexandre Mischkind. Pastelliste et portraitiste renommé, diplômé de l'Académie de Moscou, il émigre avec son épouse vers la France en 1892, pour rejoindre la patrie des Lumières. Ils doivent se rendre à Paris, mais la légende raconte qu'ils sont descendus du train à Roubaix car ils avaient perdu leurs bagages. Ils n'en partiront jamais. C'est là où sont nés Raphaël, photographe, peintre et sportif émérite - il a joué au foot et au water-polo à haut niveau ! -, Serge, miniaturiste, et Olga, d'abord comédienne - elle a joué, sous le nom d'Olga Mischkine, avec Raimu et Gabin - puis peintre elle aussi. C'est Raphaël qui ouvre l'atelier de photographie rue Jean-Sans-Peur à Lille. Une adresse déjà réputée : tous les grands patrons de la médecine de l'époque viennent y poser pour la postérité. Raphaël-Georges, comme sa soeur Françoise et sa cousine Marie-Olga, décédée en 1992, forment la troisième génération d'artistes. Avec son père, Raphaël-Georges transforme l'atelier de photographie de Lille en galerie d'art. Il y expose quelques-uns des plus grands noms de la peinture et devient un expert d'art pour les douanes. Raphaël-Georges Mischkind a tenu sa galerie presque jusqu'à la fin. (source : http://mischkind.e-monsite.com/)

Portrait du peintre et photographe Alexandre Mischkind (1860-1936)

Cogghe Rémy (1854-1935)

Roubaix, La Piscine, musée d'Art et d'Industrie André Diligent

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15 avril 2021

Roubaix - Bodino

  • Charles BODINO - Roubaix
  • Acte naissance - l'an 1867, le 2 août à 3 heures 10 du soir a comparu Liévin BODINO agé de 33 ans, tisserand, né à Gand -belgique- domicilié à Roubaix lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né à 10 heures du matin de lui déclarant en sa demeure sise rue St jean et de jeanne WESTERLINCK agée de 28 ans son épouse ménagère en cette ville auquel enfant il a déclaré vouloir donner le nom de Charles

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24 mai 2021

Prince Napoléon Jérôme Bonaparte dit "Plon Plon"

Napoléon Jérôme est le deuxième fils du roi Jérôme et de Catherine de Würtemberg. Né après l’empire, pendant l’exil de son père à Trieste il deviendra rapidement le préféré de son père.

 À la mort de sa mère en 1835 son père l’envoie en Suisse chez la reine Hortense ou il se lie avec son cousin Louis, futur Napoléon III. En 1837 il est envoyé chez son oncle le roi de Wurtemberg et il suit les cours de l’école militaire de Ludwigsburg et devient officier de la garde.

 Élu représentant de la Corse en 1848, puis député de la Sarthre en 1849 il est surnommé « le prince de la Montagne » pour ses sympathies d’extrême gauche. Napoléon III auquel il s’oppose le nomme ministre plénipotentiaire à Madrid pour l’éloigner.

Prince Français et sénateur en 1852, général de division en 1853, président de l’exposition universelle, il est ministre de l’Algérie et des colonies en 1858.

Par son mariage avec Marie-Clotilde de Savoie en 1859 il s’inscrit dans la politique Italienne de Napoléon III. Partisan de l’Empire libéral, il tombe en disgrâce et se retire en Suisse en 1865.

Élu conseiller général de la Corse en 1871 et député en 1876 la mort du Prince Impérial le brouillera avec son fils Victor.

Banni de France par la loi d’exil de 1886 il se retire en Suisse et meurt à Rome en 1891.

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3 avril 2010

A. Lumière à Dole

- J' ai reussi à "chiner" une CDV de A. LUMIERE , Artiste Peintre sur DOLE à l' adresse Rue Mont Roland , Maison CANTENOT.

Le 24 octobre 1861, un petit peintre en lettres établi à Paris épouse une blanchisseuse. Quelques semaines plus tard, Antoine Lumière et Joséphine Costille s'installent à Dôle (Jura) où le petit peintre a trouvé une place d'apprenti photographe puis direction Besancon et la famille Lumière arrive à Lyon dans l'hiver 1871.

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13 juin 2010

CH. KARSENTY - Bizerte - Tunisie

  • CH. KARSENTY - Bizerte - Tunisie
  • Adresse : Quartier Bijouville

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CARCIENTE ou  CARSENTI ou KARSENTY : ce nom est souvent présenté comme qualifiant les juifs originaires de la ville de Carciente en Espagne. Or il nous a été impossible de trouver trace de ce lieu. Il est plus probable qu’il fait référence aux originaires de la ville de Carcassonne chef-lieu du département de l’Aude en France : le carcasenti serait devenu Carsenti par déglutination de la syllabe centrale -ca.


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21 mai 2010

Ales - Alais

  • GIROD - Photographe
  • Adresse : 3 place de l ' hotel de ville

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En 1926, l'orthographe du nom de la ville, fixée au XVIIe siècle, est rétablie. Sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais redevient donc Alès. À la fin des années 1980, la municipalité essaya de renommer la ville Alès-en-Cévennes afin de bénéficier des retombées d'images positives liées aux Cévennes


19 juin 2010

LADREY Ernest

  • Ernest Alexandre LADREY- Paris (né en 1830)
  • Début Activité : 1862
  • Adresse Atelier : 5 bis Boulevard des Italiens
  • Succursale : 97 Rue de Richelieu - Paris  et  Passage des Princes Escalier E (ancien passage Mires) avant 1875 - Paris
  • Associé à DISDERI au 6 boulevard des Italiens - Passage des Princes
  • Médaille d' Argent à l' exposition universelle de 1867 - 1878 - 1889

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11 juin 2010

Pierre Macquignon - Calais

  • Pierre. MACQUIGNON - Calais
  • Enseigne : Photographie Moderne
  • Adresse : 110 Boulevard Gambetta / 156 Rue Du Chateau d' Eau

Fils d’un marin, Pierre Louis Macquignon est né le 26 novembre 1860 à Dunkerque (Nord). En 1884, il s’installe à Calais (Pas-de-Calais) où il travaille comme ourdisseur dans une manufacture textile. Ce n’est que dans les dernières années du XIXe siècle qu’il devient photographe à Calais. Son atelier est situé 156, rue du Château d’eau où il est recensé en 1901. Après, secondé par son fils Maurice (1880-?), il exerce au 110, rue Gambetta. Pierre Macquignon et sa famille y sont recensés en 1906 et 1911.

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3 avril 2011

Le Havre - Autin

  • Raoul AUTIN - Le Havre
  • Né en 1850 au Havre fils de Auguste
  • Adresse : 84 Boulevard de Strasbourg Le Havre puis Rouen fin 1890

Auguste AUTIN - (Harfleur 1809 - 1889) - Adresse CAEN passage Bellivet et 33 Rue Saint Jean ou il pratique le Daguerréotype des 1840 puis LE HAVRE en itinérant et s' installe 90 Grande Rue d' Ingouville au cours des années 1860/70 ou il est associé à LACROIX.  

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Auto-Portrait Dédicacé de Raoul Autin en 1907 issu de la "collection J Seyer"


20 octobre 2012

Bruay - Lepreux

  • Victor LEPREUX - Né à Péronne le 17 novembre 1871 (ou 1870) - Dessinateur et Photographe
  • Début Activité : 1900
  • Succursale à Bruay
  • Maison Principale à Peronne (Somme) - 21 Place du Marché aux Herbes - Photographie Peronnaise

Victor Désiré Lepreux est né le 17 novembre 1871 à Péronne (Somme). En 1900, sur la liste électorale de sa commune natale, il est photographe. Après son mariage avec Claudine Boulant, il s’installe à Annezin (Pas-de-Calais) où il est employé à la Compagnie de chemin de fer du Nord. Son fils aîné voit le jour à Annezin en 1902. Après, Victor Lepreux déménage à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais) où le cadet naîtra en 1906 . Dans la cité minière, Lepreux est à la fois employé de chemin de fer et photographe, sans doute secondé par son épouse. Pendant la guerre, Victor Lepreux est mobilisé à la Compagnie de chemin de fer jusqu’en décembre 1918. Après l’Armistice, il continue son travail de cheminot. Lors du recensement de 1921, c’est Claudine Lepreux qui est photographe patronne dans l’atelier du 87, avenue de la Gare. (Source PortraitSepia.fr)

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20 août 2016

Arras - Jude

  • Léon JUDE - Arras
  • Enseigne : Photographie Artésienne
  • Début Activité : 1882
  • Adresse : 1 Rue de l' Oeillette (en face de la Porte Saint Michel) puis rue de Douai

Léon Sébastien Louis Jude est né le 25 mars 1852 à Arras (Pas-de-Calais). Comme son père avant lui, il est d’abord marchand ferblantier. En janvier 1882, quand il se remarie, il est photographe à Arras. Son atelier est situé 1, rue de l’Oeillette. Il est recensé à cette adresse jusqu’en 1896. En 1901 et 1911, il est domicilié rue de Douai. Son fils Léon Albert Jude (1882-1962) sera photographe à Angers (Maine-et-Loire) à partir de 1919.

Léon Albert Jude (1882-1962) est né le 14 octobre 1882 à Arras (Pas-de-Calais) où son père Léon Sébastien (1852-?) venait d’ouvrir un atelier de photographie après avoir été marchand ferblantier. Léon Albert choisit d’abord le métier de menuisier puis travaille avec son père jusqu’à la Première Guerre mondiale. Démobilisé en mars 1919, il s’installe à Angers (Maine-et-Loire) et ouvre un atelier de photographie 8, rue de la Gare. (source: portrait sépia)

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10 avril 2016

Calais - Paul Beillier

  • Paul. BEILLIER - Calais
  • Enseigne : Photographie Moderne
  • Début Activité : 1890 - fin en 1900
  • Adresse : 8 Rue Auber / Place Crevecoeur et 2 Rue de Nehou
  • Sur l' annuaire de Calais de 1900 au N°8 de la Rue Auber - présence de John Worthington Portraitiste en remplacement de Paul BEILLIER. Worthington exerce seulement 1 année car en 1901 a cette meme adresse est present Ulrich-Best Professeur de Piano et d' Allemand.
  • A noter qu' au N°10 de la Rue Auber est present Louis BEILLIER  (1830-1916)- Architecte de la ville de Calais (de la même famille).enterré à GRENOBLE (38) au cimetière Saint-Roch

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1 juillet 2017

Calais - André. Bonnet

  • André  BONNET LETENDART - Né le 14 mai 1856 à Bordeaux - Marié le 30 septembre 1886, Calais, avec Saphonie Constance LÉTENDART né le 2 Mai 1861 à St Pierre les Calais
  • Début Activité : 1895
  • Adresse : 9 Rue Francia jusque 1902 en effet sur l' Annuaire de Calais de 1903 a cette adresse est répertorié MR PERRON LENIEZ Perceur de Carton dans la dentelle.
  • Adresse Arras : 11 Bis Rue des Gauguiers et 2 Impasse d' Elbronne

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17 juillet 2015

Charleroi - Deton Cornand

  • Deton et Cornand
  • Photographe actif à Charleroi 
  • Adresse Charleroi - Rue de la Montagne, 42 (Cornand seulement) puis au 44 avec Cornand 
  • Succursales Liège, Mons, Anvers, Namur, Lille
  • Dates: vers 1880 - 1910
  • Liège : Boulevard d'Avroy,12 - en association avec Gonthier
  • Charleroi & Mons : association avec Deton

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22 août 2015

Lille - Delmotte

  • Eugène DELMOTTE - Lille
  • Date début d'activité : 1898
  • En 1893 Louis Piccolati a été témoin à Lille au mariage de Eugène Delmotte "photographe" natif de Tournai (1872). Il s' agit peut-être d' un apprenti ou un employé chez Piccolati? Eugène Delmotte s' est installé en 1908 à Ypres où il a fait des portraits jusqu'a 1914. Antoine Louis PICCOLATI le photographe qui est témoin au mariage de Eugène DELMOTTE et de Adèle Henriette TALON.

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19 juillet 2015

Ardres - Joseph Cerf

  • Joseph. CERF - Ardres (Pas de Calais)
  • Enseigne : Photographie Artistique et Industrielle
  • Adresse : Boulevard Gambetta - se déplace aussi à domicile
  • Né le 5 janvier 1873 - Arlon, Luxembourg, Belgique  et 

    Décédé le 21 mars 1942 - Argenteuil , à l’âge de 69 ans
  • A peut etre exercé a Ostende et Bruxelles.

Marié le 14 août 1897, Calais, avec Emma Marthe DATHY 1879-1898 
Marié le 14 septembre 1901, Calais, avec Victoria Adèle Marie Joseph DUHAUTOIS 1872-1938

Recensement Ardres de 1911, Boulevard Gambetta, maison n°259, foyer n°280

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Son Fils Paul Cerf sera lui aussi photographe -Né le 16 juin 1897 - Calais et Décédé le 19 avril 1960 - Felleries , à l’âge de 62 ans

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Signature de CERF

6 février 2016

Calais - Maurice BOIN

  • Maurice Ernest BOIN - Calais 
  • Né le 3 septembre 1880 - Calais (Saint-Pierre) 
  • Date de début d'activité : 1900
  • Enseigne : Photographie Calaisienne
  • Adresse: 58 Rue Cosmorama/ 16 Rue de la pomme D' Or en 1902/ 25 Place de La République/ 25 Rue de Vic en 1905

  •  

    Actif: Présent Annuaire de 1901/1902/1903/1904/1905

     

Son frère Fernand Adolphe BOIN, Né le 9 février 1885 - Calais 62100 sera lui aussi Photographe. (Recrutement militaire de 1905, bureau de Saint-Omer62, matricule: 1972). Le père Adlophe Boin est Tulliste Cafetier Epicier

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16 juillet 2016

La Maison du Tisserand à DONCHERY (Ardennes)

Le 2 septembre 1870, pour déjouer le projet d’un tête-à-tête de conciliation espéré par Napoléon III avec le roi de Prusse, Bismarck alla, de grand matin, à la rencontre de l’empereur à la hauteur de cette maison qui appartenait à un tisserand, non loin du pont de Donchery.
Elle était abandonnée de ses habitants, ils y entrèrent et prirent des chaises pour s’installer dehors. La conversation fut vaine et pénible et à huit heures du matin, rejoints par Moltke, ils se dirigèrent vers le château de Bellevue.

A lire ou à relire :  La Débâcle d'Émile Zola qui retrace cet éposode de l' histoire.

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19 juillet 2015

Brest - Madame DISDERI

Née Geneviève-Élisabeth Francart ; épouse André-Adolphe-Eugène Disdéri en 1843. - Avec son mari et son frère, ouvre vers 1848 un studio de photographie (daguerréotype) à Brest, 42 rue du Château. - Après le départ de son mari pour Paris (1852), continue à exploiter un studio à Brest, 65 rue de Siam. - En 1872, ouvre un studio à Paris, 146 rue du Bac.

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7 novembre 2015

Amiens - DECAGNY Adéodat

  • Adéodat Florant Natalis DECAGNY - Amiens né le 25 décembre 1834
  • Enseigne de l'atelier : Photographie parisienne
  • Début Activité : 1863
    1. Ville : Paris (Belleville)
      Adresse : 30 rue de la Mare
      75 - PARIS - France
    2. Ville : Amiens
      Adresse : 91 boulevard du Mail vers 1870
      80 - SOMME - France
    3. Ville : Colombes puis Bois-Colombes (1896)
      Adresse : vers 1880
      92 - HAUTS-DE-SEINE - France
    4. Ville : Paris
      Adresse : 10 boulevard Montmartre vers 1882
      75 - Ile-de-France - France

Participe à L’'exposition de la Société Française de Photographie en 1863 et mention honorable à l’'Exposition Universelle de Paris en 1867 et de 1878 (médaille de bronze).
Inscrit dans le Bottin entre 1867 et 1869, dans l'annuaire photographique de 1877 puis dans l'annuaire-almanach du commerce (Didot-Bottin) de 1885.

 

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27 octobre 2012

Béthune - Hanquelle

  • Paul HANQUELLE né en 28/05/1833 fils de Henri - pharmacien
  • Pharmacien et Photographe 
  • marié à Rose Virginie MANNESSIER (né le 18/11/1836) le 17/08/1859 à Béthune
  • Fils PAUL né en 1860 et AUGUSTE né en 1863
  • Date début d'activité : 1860
  • Adresse : 7 Rue du Carillon
  • Paul a fait don d' un squelette d' OURS : extrait du journal : le beau squelette d'Ursus arctos que M. Hanquelle, pharmacien à Béthune, a trouvé dans le limon intérieur de Beuvry et dont il a fait don au musée de Lille.

 

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Fils d’un couple de cabaretiers, Léandre Dupré-Lefebvre est né le 1er février 1836 à Béthune (Pas-de-Calais). Il est agent d’assurances dans sa ville natale quand il épouse, le 4 février 1863, Céline Mannessier. Une sœur de celle-ci avait épousé quatre ans plus tôt Paul Hanquelle, marchand puis photographe à Béthune. De son côté, Léandre Dupré-Lefebvre, jeune père de famille, renonce à négocier des contrats d’assurances. Comme ses parents, il sera cabaretier. Quand son beau-frère Paul Hanquelle ouvre son atelier de pose 7, rue du Carillon, Léandre dont le troquet est juste en face, passe le voir, s’initie à la photographie et devient, semble-t-il, son associé. Paul Hanquelle décède le 3 avril 1871 à l’âge de 38 ans. Léandre Lefebvre (il a abrégé son patronyme) poursuit l’activité de « l’ancienne Maison Paul Hanquelle & L. Lefebvre ». Pendant quelques années, le cabaretier s’assure un complément de ressources en faisant le portrait des Béthunois. Mais, comme son ancien associé, il meurt dans la force de l’âge. Léandre Dupré-Lefebvre, photographe, décède le 5 juillet 1876 à l’âge de 40 ans. Trentenaire, sa veuve doit s’occuper seule du cabaret et de leurs enfants. 

30 juillet 2016

Thonon - Vuillermet

  • Constant. VUILLERMET - Thonon les Bains
  • Début Activité : 1875
  • Enseigne : Photographie Artistique
  • Succursale à Aigle (Suisse - canton de Vaud)  

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Vuillermet, Charles (1890-1918)


Charles Vuillermet photographié en atelier à Belley à la veille de la Grande Guerre (page 30)

Charles Vuillermet naît le 12 janvier 1890 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) d’une famille franco-suisse dont nombre de membres sont des artistes reconnus. Son grand-père est photographe, comme son père, Constant Vuillermet, qui a épousé épouse une Thononaise, Marie Chavanne qui a repris l’atelier familial. Le couple aura cinq enfants : André en 1879, Catherine en 1881, Antoinette en 1886, Charles en 1890 et Joseph en 1896. Ce dernier, 2ème classe au 3ème Zouaves, est tué le 26 octobre 1918 dans les Ardennes. Evoluant « des deux côtés du lac » Léman dans un milieu cultivé et bourgeois, Charles est initié au dessin et à la peinture dans une éducation stricte. Il fait ses études au collège Saint-Joseph de Thonon puis se destine lui aussi à la photographie. Il voyage beaucoup ; en 1910, il a un atelier à Lausanne puis vit à Vichy puis Paris où, en 1911, il est rattrapé par ses obligations militaires. Le 9 octobre de cette année, il est incorporé à 133ème R.I. de Belley (Ain). Promu caporal le 12 avril 1912 et sergent le 25 septembre suivant, l’artiste en devenir change de voie et s’engage dans la vie militaire comme sous-officier le 17 avril 1913. Il se spécialise alors dans l’emploi des mitrailleuses et est affecté à la section du 2ème bataillon. En juin 1914, le régiment est en manœuvres lorsque survient la mobilisation générale. Il est donc avec son homologue de la 82ème brigade d’infanterie, le 23ème R.I. immédiatement prêt à rejoindre la frontière comme régiment de couverture. C’est ainsi qu’on le retrouve au sein de la 41ème division sur les cols vosgiens dès le 5 août 1914. A la suite des combats pour la reprise de la Fontenelle (Vosges) en juillet 1915, Vuillermet est nommé sous-lieutenant à titre temporaire (le 28) et adjoint au commandant de la 2èmecompagnie de mitrailleuses en mars 1916. Il passe lieutenant à titre temporaire en octobre 1916 puis à titre définitif, commandant la 1ère compagnie de mitrailleuses, au 1er juillet 1917, après l’affaire de la mutinerie des 1er et 2 juin à Ville-en-Tardenois (Marne). C’est à ce grade qu’il est tué le 2 juin 1918 à Bussiares dans l’Aisne lors de la retraite de l’Ourcq au Clignon.

2. Le témoignage

Perrier, Michel, Charles Vuillermet (1890-1918). Carnets et dessins d’un officier savoyard dans la Grande Guerre, Annecy, Le Vieil Annecy, 2012, 207 pages.

Charles Vuillermet est engagé dans la carrière militaire à la déclaration de guerre, avec la spécialité de mitrailleur. Son parcours est donc celui d’un sous-officier qui monte les grades par sa valeur militaire au sein d’un même régiment. Il occupe dans un premier temps les cols vosgiens et l’Alsace et la cristallisation du front à l’Est l’amène à « tenir » le secteur de la Fontenelle d’octobre 1914 à juin 1916. C’est la majeure partie de la couverture chronologique contenue dans le carnet de guerre de 96 pages qu’il tient du 1er août 1914 au 30 septembre 1916. L’affaire de la mutinerie de juin 1917 va entraîner pour le 133ème de nombreuses sanctions, dont la dispersion des officiers considérés comme fautifs. Lui va hériter de cette situation du commandement d’une compagnie de mitrailleuses. Ayant abandonné son carnet à cette date, l’empreint documentaire effectué par Michel Perrier, le présentateur du legs de Charles Vuillermet, retrace son parcours par des courriers échangés avec sa famille et son frère Joseph. Dès lors, les quelques éléments que Charles donne dans ses écrits sont confrontés au JMO, aux historiques divisionnaire et régimentaire et à d’autres témoins du « Régiment des Lions » tels Joseph-Laurent Fénix ou les officiers que sont les docteurs Joseph Saint-Pierre, Frantz Adam, André Cornet-Auquier ou Louis de Corcelles [1], afin de combler les vides dans le témoignage de Vuillermet. L’ensemble est ponctué de dessins et de photographies de l’auteur, formant un corpus assez large de représentations issus du témoin.

3. Analyse

La première lettre permettant de sonder la vision de la guerre de Charles Vuillermet est datée du 12 septembre 1914, dans laquelle il confie : « Depuis la déclaration de guerre nous n’avons cessé de combattre. (…) Je vous assure que la guerre est une chose horrible, il y a des choses qui ne peuvent s’écrire, mais celui qui combat passe par des transes inexprimables quand les obus et les balles pleuvent de tout côté, et que l’on voit tomber ses camarades et cela pas un jour mais 8 ou 10 jours de suite et sans recevoir de troupes fraîches. Enfin je n’espère qu’une chose, avoir le bonheur d’en réchapper (…) » page 40. Confronté à la violence et à sa mort possible, il revient sur ce sentiment : « (…) si j’ai le bonheur de finir la guerre j’espère éclaircir bien des choses à mon sujet. Malgré tous les dangers que nous encourrons chaque jour je conserve bon espoir de revoir Thonon » (page 45) et estime la guerre à encore quelques mois en octobre 1914. Il s’aguerrit au feu et dénonce même la monotonie d’un front cristallisé à l’hiver 1914-1915, espérant obtenir rapidement « l’écrasement de ces vilains teutons » (page 48). Au fur et à mesure des mois, il abandonne la consigne de discrétion et ses courriers, plus intéressants que son carnet, se font alors plus descriptifs, notamment pour la guerre des mines ou les grandes affaires auxquelles le bataillon prête son concours en 1915 comme la reprise de Metzeral (juin), de La Fontenelle (juillet) en 1915 ou l’attaque sur Cléry-sur-Somme (carnet, le 30 juillet 1916). Hélas, ayant abandonné son carnet à la fin de 1916, il ne s’exprime pas sur la mutinerie massive de son régiment, se bornant le 6 juillet 1917 à signaler qu’elle lui a vraisemblablement donné du galon, celui de lieutenant : « on vient de me donner le commandement d’une compagnie juste au moment où nous remontions en ligne. (…)Je suis content de commander réellement, c’est la perspective du troisième ! » (page 139). Officier ayant une responsabilité importante, il semble qu’il ait alors de plus en plus remplacé l’écrit par le dessin, multipliant les représentations des paysages et les scènes de cantonnement avec un réel talent d’artiste, qu’il proposera d’ailleurs à l’Illustration, qui ne retiendra pas ses esquisses.

Yann Prouillet, janvier 2013   http://www.crid1418.org/

30 décembre 2016

Les Vans - Antoine Victor BOUZIGE

  • Antoine Victor BOUZIGE - Les Vans (Ardeche)
  • Atelier à Paris au 8 rue de la Grande Chaumière

Fils d'un cultivateur, Victor Florentin Bouzige est né à  Chambonas (Ardèche) le 20 juin 1837. Issu d'une famille de onze enfants, il semble qu'il soit parti à  Paris chercher du travail. Formé au métier de photographe, il se serait installé à  son compte dans un atelier situé 8, rue de la Grande chaumière (6e). Il est de retour en Ardèche, en janvier 1869, quand il se marie à  l'âge de 32 ans. Après son mariage, il s'installe avec sa femme aux Vans (Ardèche) où ils seront cafetiers mais Victor Bouzige délaisse parfois son zinc pour faire des portraits dans ce gros bourg qui comptait 2 600 habitants en 1872. (source portrait Sépia)

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11 février 2017

Orléans - Touzery dit Gustave Jeune

  • Jean TOUZERY dit Gustave Jeune
  • Debut Activité : Fondé en 1864
  • Adresse : Photographe à Orléans au 2 rue du Faubourg Bannier, puis Boulevard du Chemin de fer et 80 boulevard Alexandre Martin à partir de 1874 jusque 1881

Gustave Cosson a initié à la photographie Jean Touzery, son beau-frère de 14 ans son cadet. Ce dernier a fondé un studio photographique à Orléans (Loiret) et a exercé sous le nom de "Gustave Jeune".

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15 mai 2022

Calais- Clavering

  • Charles CLAVERING de Nationalité Anglaise - Né vers 1816 à Tournai, Belgique et Décédé le 22 octobre 1881 à Calais à l'âge d'environ 65 ans
  • Chirurgien dentiste et photographe 

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    Date de début d'activité : 1861
  • Adresse : 85 Rue Française
  • Adresse Personnelle : 32 Rue Française à Calais en 1882 - 77 Rue Française en 1878 sur livre recensement

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