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L' Atelier des photographes du XIX siecle
22 octobre 2021

Etaples - Dachicourt

  • Jules DACHICOURT (1864-1949)- Etaples (Pas de Calais)

Il ouvre en 1905, au 104, rue de Paris, un commerce de photographie pour travaux amateurs, portraits d'art et édition de cartes postales sous l'appellation « clichés Dachicourt ». Ce commerce est tenu par sa fille Alice, qui épouse en 1910 Georges Ferré

Son Histoire :

Jules Dachicourt (1864-1949) est loueur de canot à Paris-Plage. Il assure par intérim les fonctions de maire du Touquet-Paris-Plage de mars à décembre 1915.

Famille
Jules François Dachicourt, dit Bibi, sobriquet donné à sa naissance, par une anglaise qui s'est écriée « oh, le joli petit bibi », est né le 4 juillet 1864 à Étaples, fils de François Marie Joseph, marin, et de Victoire Caloin.

Le 24 novembre 1886 à Étaples, il épouse Alice Pauline Roussel, née le 14 juillet 1868 à Berck, fille de Norbert Marie Napoléon, marchand, et de Pauline Sylvie Devisse.

Ils ont une fille Alice Pauline Victoire, née le 7 septembre 1888 à Étaples, mariée, à Paris-Plage, le 27 avril 1910 avec Léon Georges Ferré, agent de location. Ils ont trois enfants, Jacques, né en 1913, Maurice, né en 1919 et Jean, né en 1921.

Son histoire à Étaples
Il exploite, d'une part, le café de la marine face au calvaire et son épouse tient l'épicerie mitoyenne, une salaison qui expédie à Paris et Belfort, et d'autre part, une affaire d'armement pour l'importante marine de pêche à voile de l'époque ; vers 1900, Étaples a une importante flottille d'environ 80 bateaux.

Son histoire à Paris-Plage
En 1904, il fait construire, à l'extrémité nord de ce qui est maintenant l'avenue Jean-Bart, deux villas mitoyennes La Frégate et La Corvette complètement isolées à l'époque de la station balnéaire, situées avenue Duquesne, côté nord, entre l'avenue Jean-Bart et l'avenue de Villemessant aujourd'hui, à 800 m, accessible par un chemin de sable qui serpente dans la dune.

Outre ses occupations nautiques, il ouvre en 1905, au 104, rue de Paris, un commerce de photographie pour travaux amateurs, portraits d'art et édition de cartes postales sous l'appellation « clichés Dachicourt ». Ce commerce est tenu par sa fille Alice, qui épouse en 1910 Georges Ferré.

Il construit une estacade à l'emplacement de l'actuel Cercle nautique ; il est l'animateur des premières régates avant la Première Guerre mondiale.

De 1919 à 1925, avec ses amis Jules Water, Léon Duquesnoy et Léon Soucaret, il participe à la création et à l'exploitation de la « société anonyme étaploise de transport maritime » qui transite des marchandises du port d'Étaples vers l'Angleterre, la Suède et la Norvège. cette société possède deux cargos, le Quentovic et le Ville d'Étaples. Les difficultés insurmontables provoquées par l'administration maritime eurent raison de cette société et elle fut alors dissoute.

En 1933, il a l'idée de créer un cercle nautique, il voit le jour en 1934 au cours d'une réunion à la brasserie de la plage. Le Cercle Nautique du Touquet (C.N.T.) a pour président d'honneur le maire : le docteur Jules Pouget, le président est Henri Savignon, le vice-président : le docteur Pierre Ferrier, le secrétaire trésorier : Gustave Porcher, membres de bureau Henri Ternois et Maurice Harraut et capitaine de port Jules Dachicourt.

Le capitaine de port, Jules Dachicourt, développe rapidement le club pour en faire un des plus importants de France quant au nombre de membres.

Il est construit un Club House original constitué d'une péniche coupée en deux, dont les deux parties sont accolées. L'ensemble est détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après la Seconde Guerre mondiale, en 1945, bien que complètement sinistré, le C.N.T. est reconstitué sous la présidence du docteur Pierre Ferrier.

Jules Dachicourt meurt le 12 avril 1949 à Montreuil. Il est inhumé au cimetière du Touquet-Paris-Plage.

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24 mai 2021

Le Camp du DRAP d' OR (Guines 62)

Le camp du Drap d'Or est le nom donné à la rencontre diplomatique qui se déroula entre le roi François Ier et Henri VIII d'Angleterre du 7 au 24 juin 1520, dans un lieu situé dans le Nord de la France, à Balinghem près de Calais, entre Ardres, appartenant à la France, et Guînes, anglaise à l'époque.

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3 juin 2021

YPRES - Emile Ceuninck

  • Emile CEUNINCK à Ypres (Belgique)

Emile Gustave, né le 27.7.1858. Enregistré en tant qu'exploitant d'une attraction foraine ("forain") résidant à Bruges, venant d'Ypres, à l'occasion de son mariage à Bruges le 2.6.1892, puis en tant que photographe résidant à Ypres en mai 1895. Un certain Ceuninck était répertorié en tant que photographe à la fête foraine d'Ypres lors du "Kattefeest" le 14.3.1897. Toujours enregistré comme photographe résidant à Ypres à la mort d'un enfant à Bruges en mai 1909 ; collègues photographes forains Henri Marrecau et Jean Baptiste Tissens (° Menin, 10.3.1867) ont tous deux signé comme témoins. Tissens était son beau-frère.

  • Activité de 1887 à 1907 à Ypres
  • Enseigne : Photographie Renommée

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8 février 2022

Calais - Quai de la Colonne - Louis XVIII

  • Calais

Après la chute de l'Empire, le 6 avril 1814, le Sénat rédigea un projet constitutionnel qui, tenant compte des acquis révolutionnaires et maintenant pour l’essentiel les institutions de l’Empire, appelait au trône « Louis, frère du dernier roi ».

Le retour des Bourbons coïncidait avec celui de la paix. Exilé depuis vingt-trois ans, Louis XVIII résidait à Hartweld en Angleterre.

Sollicité par une délégation municipale de rentrer en France par Calais, Louis XVIII accepta car « c'était le chemin le plus court et qu'il avait hâte de retrouver les siens ».

II débarque à Calais le 24 avril 1814 et y séjourne deux jours avant de gagner la capitale. Afin de commémorer l‘événement, dès le 25 août, la première pierre de la Colonne Louis XVIII est posée à l'endroit même où le roi a posé le pied sur le sol français.

Le roi est renversé le 19 mars 1815 lors du retour de Napoléon. Il est rétabli roi de France après la défaite de Waterloo le 18 juin 1815. Une fleur de Lys est déposée sur la colonne lors d’une grande fête le 24 avril 1814.

Le monument, élevé avec son accord en souvenir du débarquement de 24 avril 1814, porte sur une plaque de bronze l'empreinte du pied royal, un texte commémoratif.

Classée monument historique en 1933, le colonne, démontée au printemps 1939 afin de na pas gêner les travaux portuaires, échappe ainsi à la destruction.
Composée de fûts de pierre juxtaposés, elle quitte son ancien emplacement sur le quai pour être installé boulevard des alliés face à la chambre de commerce. ( source : www.cote-dopale.com )

Au pied de la colonne Louis XVIII vers 1900

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CPA circulée en 1915

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9 mai 2022

Vierzon - Thébault

  • THEBAULT à Vierzon
  • Peintre Portraitiste
  • Date de début d'activité : 1886
  • Adresse : 30 Rue Gallerand à Vierzon / 15 Rue de la République à Montluçon

Fils d'un tisserand, Jean-Baptiste Théodore Thébault est né le 9 janvier 1850 à  Saint-Florent-le-Viel (Maine-et-Loire). Quand il se marie à  Paris en mars 1876, il est employé de commerce. En 1886, âgé de 46 ans, il est photographe et peintre portraitiste à  Montluçon, domicilié 15, rue de la République. On ne sait où et quand il s'est formé à  ce métier. En 1891, il est recensé à  Vierzon (Cher) où il ne travaillera que deux années. Il y décède le 16 novembre 1893 à l'âge de 43 ans. (source : www.portraitsepia.fr )

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26 juin 2022

Porto (Portugal) - ALVAO

Domingos Alvão était un photographe portugais né et mort à Porto (1872 – 1946). c'est également à Porto qu'il a travaillé.

La Casa Alvão a été fondée le 2 janvier 1902 par le photographe Domingos Alvão au 120 Rua de Santa Catarina, dans la ville de Porto.
Ce bâtiment comptait de grands professionnels chevronnés comme Domingos Alvão et son disciple et plus tard directeur Alvaro Cardoso Azevedo.
Cet établissement possède des biens d'une valeur rare – les photographies prises par le maestro lui-même exposées dans divers établissements, qui ravissent les touristes – notamment dans l'Ex-Libris Magestic Café, que le touriste typique ne manque jamais de visiter.
Il y a des milliers de photographies portant la signature de ce professionnel, une figure à l'avant-garde de la ville de Porto, brossant un tableau des décennies et des décennies d'histoire qui concerne la ville et les transformations qui les ont accompagnées, avec âme et une vivacité que seuls les habitants de Porto ont pour produire une œuvre aussi conséquente.

Domingos Alvão est une pierre angulaire dans le domaine de la photographie portugaise. Lauréat de divers prix nationaux et internationaux, l'établissement travaille dans certains des périodiques les plus importants au monde. La Casa Alvão a été contactée par diverses entités pour participer à des travaux photographiques à grande échelle. Le travail le plus connu de l'établissement est né d'une commande de l'Institut du Vin de Porto en 1933 : une vaste enquête sur le territoire du Douro, d'où est issue une collection de photographies uniques qui font désormais partie de la collection nationale. . Tout aussi magnifiques sont les images capturées en 1934, qui faisaient partie de l'exposition coloniale portugaise au Palácio de Cristal de Porto. Visiter cet établissement, c'est visiter l'histoire de la photographie.

La Boutique de nos jours en 2022 (Voyage decouverte de Porto)

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Domingos Alvão est l’un des plus grands photographes portugais de tous les temps. Il a traversé trois régimes politiques (royauté, république et Estado Novo) sans que son art n’en soit affecté, bien au contraire. A la fin du XIXe siècle, il a dirigé l’École Pratique de Photographie du “Photo-Velo Club” au n.º 120 de la Rue de Santa Catarina, à Porto, à côté du fameux Café Majestic, réputé pour l’ambiance très culturelle qui y règne et pour son style architectural Art Nouveau. C’est à cet endroit qu’il s’est installé comme photographe en 1903, puis qu’il a fondé sa société quelques années après .
Très apprécié pour sa capacité à faire la symbiose entre un cadre pictural et un document ethnographique naturaliste, Domingos Alvão a été plusieurs fois récompensé entre 1914 et 1936.
Il a été le photographe officiel de grandes entreprises mais aussi celui de l’Etat portugais. Son oeuvre a été publiée dans les revues de l’époque, comme Illustração Portugueza ou a Gazeta das Aldeias. Son travail le plus important est sans doute “Portugal”, édité en 1934. L’année suivante, il a été nommé Commandeur de l’Ordre Militaire du Christ, soit l’une des distinctions les plus hautes attribuées par l’état portugais.
D’une façon générale, la photographie est un témoignage sur le monde, une qualité qui est très bien exprimée dans ses photoreportages sur la crue du Douro en 1909 (“Cheia do Douro” ) et sur l’Exposition Coloniale en 1934 (“Exposição Colonial”).
Domingos Alvão avait une façon toute particulière d’appréhender le monde : il cherchait à transmettre des sensations de repos, de calme et de paix. Pour arriver à cela, il avait recours à un processus de création photographique basé sur la lumière et la pose. Dans une interview au Mundo, en 1913, Domingos Alvão parle de sa technique : “Mes photos sont le fruit d’une longue préparation. Je me promène, je trouve un paysage qui me plait, un visage agréable et je pose mon trépied. Ensuite, suivant le critère artistique adopté, je dispose le personnage, en essayant de le conjuguer le plus harmonieusement possible avec le décor, puis j’appuie sur le bouton”. Et c’est de cette conjugaison harmonieuse entre la lumière et la pose que résultent ces clichés qualifiés par la critique d’authentiques portraits psychologiques. Des photographies nettes, avec une palette de gris très riche, d’innombrables tonalités et de subtiles variations de tons. Alvão contrôle l’image photographique afin d’obtenir exactement ce qu’il avait visualisé dans sa tête. En d’autres mots, chaque photographie est un travail autonome en tant qu’objet d’expression artistique, mais qui prend tout son sens lorsqu’elle fait partie d’un groupe thématique.

(source : http://lusitanie.info/2016/03/domingos-alvao-la-pose-et-la-lumiere )

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29 octobre 2022

Le Grand Bazar LaFayette - Calais

  • 8 & 10 Boulevard Lafayette : Le Grand Bazar Lafayette puis Les Nouvelles Galeries

ON Y VEND DE TOUT

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Le Grand Bazar Lafayette, premier supermarché de Calais

Retrouvez régulièrement notre série de photos de quartiers, monuments, fêtes et événements qui ont marqué la vie calaisienne d’antan. Aujourd’hui, un supermarché ouvrait en 1904 boulevard Lafayette.

Le 24 octobre 1904 ouvrait le Grand Bazar Lafayette, un nouveau type de magasin que l’on nomme de nos jours grande surface. Il se situait à l’entrée du boulevard La-Fayette sur le site d’une fonderie à l’abandon. La devise « On y vend de tout » n’était pas surfaite : meubles, vêtements, articles ménagers, papeterie (le tout présenté en libre-service avec articles étiquetés), nombreuses vendeuses et livraison à domicile. Le cadre était agréable avec un éclairage électrique à profusion. Le magasin était ouvert jusqu’à 21 h. Il perdit de son attrait après la Grande Guerre, et fut repris en 1920 par la société des Nouvelles Galeries. Après l’ouverture du Prisunic, une concurrence qui lui sera fatale. Un garage l’a remplacé après la Seconde Guerre mondiale, avant que ne s’y installe l’immeuble de la Caisse d’épargne. (Publié par La Voix du Nord Calais le 27 Mai 2020) 

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Cartes Postales avec Surcharge Publicitaire du Grand Bazar "On y Vend de Tout"

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Période "Les Nouvelles Galeries" à partir de 1920

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29 octobre 2022

Calais - Etablissement MUTTE HERLIN

  • MUTTE HERLIN - Calais  (Photographie/Pianos/TV/Salles d' Auditions)
  • Albert Camille Louis MUTTE 
    Né le 8 septembre 1894 - 6 rue des Grands Vieziers - Arras, 62, Pas de Calais
    Décédé le 19 octobre 1965 - Calais, 62, Pas de Calais, FRANCE, à l'âge de 71 ans
    Éditeur de musique marchand de musique - Photographe

  • Enseigne : Photo Ciné
  • Adresse : 40 Boulevard Jacquard - 16 Rue Royale
  • Succursales : Arras (44 Rue Gambetta et 52 Saint Aubert) - Boulogne Sur Mer (25 Rue Victor Hugo) - Saint Omer (23 Rue de Calais) - Hazebrouck (Grand Place) - Le Touquet (35 Rue Saint Jean)

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17 juin 2023

Roubaix - Louis JUSTIN

  • Louis Justin - Roubaix né en 1865 à Paris , epouse Sidonie Verayen né en 1862 à Roubaix.
  • Adresse à Roubaix : 203 Rue d' Alger
  • Adresse à Bondues : L' Estaminet en face de Vélodrome
  • Recensement de 1906 : JUSTIN Louis 41 ans / VERAYEN Sidonie Son conjoint 44 ans / JUSTIN Auguste Leur fils 17 ans / JUSTIN Léon Leur fils 13 ans / JUSTIN Floréal Leur enfant 3 ans / JUSTIN Séraphine Sa mère 75 ans né à Linselles

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6 mai 2023

Saint Quentin - Messy

  • Joseph Albert MESSY  (1870-apr.1926) - Saint Quentin
  • Date de début d'activité : 1897
  • Adresse : 5 Place du Huit Octobre

NICE

Joseph Albert Messy est né à Nice le 12 août 1870. Il est le fils d'Emile Louis Messy et de Pauline Bermond et le frère de Joseph Antoine Edouard et d'Anne Marie Pétrolline Messy .

Sa fiche matricule militaire le signale dès ses 20 ans comme "photographe" (classe 1890), résidant à Nice au 31, avenue de Beaulieu (avec ses frères et sœurs) ; il est exempté de service pour affection cardiaque.

Les listes électorales le citent à la même adresse au début des années 1890 mais précisent en 1895 qu’il est "parti de Nice".

PARIS

Joseph Alfred Messy est parti rejoindre sa mère (veuve depuis 1890) à Paris, partager son adresse du 6, place Dancourt (18ème arrondissement) et trouver un emploi de photographe.

"Messy Joseph Alfred, âgé de 26 ans, photographe" (il signe "A. Messy") épouse le 19 juin 1897, à Maisons-Laffitte, Emma Adèle Storr, sans profession, âgée de 22 ans (née le 18 décembre 1874 à Beloeil, Hainaut, Belgique et domiciliée chez ses parents à Maisons-Laffitte). Deux de ses témoins sont photographes, Paul Boyer, 36 ans, domicilié à Paris, et titulaire d’un atelier au 35, boulevard des Capucines (9éme arrondissement) et Edouard Spiegelberg, domicilié au 8, rue de Ponthieu (8éme arrondissement). Alfred Messy est peut-être alors l’employé de l’un de ses deux amis.

SAINT-QUENTIN ET CANNES

L’année de son mariage, il ouvre en 1897 un atelier à son nom à Saint-Quentin (Aisne) au 5, rue du Huit-Octobre. Il est régulièrement cité comme photographe impliqué dans le Comité des Fêtes de la Ville à partir de juin 1898 (Journal de la ville de Saint-Quentin et de l’arrondissement ; Le Guetteur de St-Quentin et de l’Aisne) et remporte une médaille d’argent à l’Exposition nationale du Photo-Club de Saint-Quentin de juillet 1898.

L’Aide-Mémoire de Photographie édité par la Société de Photographie de Toulouse cite "Messy" à Saint-Quentin de 1903 à 1905.

Quelques Cdv à fond beige sont conservées et présentent au recto, "Messy (signature oblique ambiguë qui peut également être lue "JMessy" mais le photographe niçois se prénomme Joseph Albert) - St-Quentin" et au verso, "Saint-Quentin - 5, Place du Huit-Octobre - Messy (signature oblique) - Atelier - D’Agrandissements - & Reproductions Inaltérables - Procédés Instantanés - J.H. Nacivet Paris (cartonnier)".

Alfred Messy et son épouse rejoignent les Alpes-Maritimes vers 1903 et y installent une succursale d’hiver à Cannes, "boulevard Croisette" (annuaires de 1904 à 1908). Des portraits mais également des vues de Cannes, affichent au recto sur fond beige, "Messy - Villa Bernard - - Cannes - Bd de la Croisette" (une photographie est conservée aux Archives Municipales de Cannes, cote 14Fi286 - 

Le couple, qui ne semble pas avoir eu d’enfant, divorce cependant le 6 novembre 1905 (Tribunal Civil de Grasse) et l’atelier est déclaré en faillite entre mai et novembre 1906 (AD06, Tribunal de Commerce de Cannes, 06U 01/0288)].

Alfred Messy retourne à Saint-Quentin. Il semble céder cependant son atelier au photographe Joseph Bastien (de Cambrai) fin 1911 (Le Guetteur de Saint-Quentin et de l'Aisne du 7 janvier 1912 p 2 et du 12 mai 1912 p 3). Ce dernier est peut-être l'ancien assistant ou associé d'Alfred Messy car il est déjà signalé comme photographe, place du Huit-Octobre en 1907 (Le Guetteur de Saint-Quentin et de l'Aisne du 9 décembre 1907 p 2).

Alfred Messy part s’installer ensuite à Paris. Il est exempté d’engagement pendant la Première Guerre Mondiale (Conseil de Révision de la Seine du 15 avril 1915). Son atelier est cité à partir de 1920 au 7, rue Saint-Vincent-de-Paul (10ème arrondissement) (Annuaires du Commerce Didot-Bottin 1921-1926, Carte-photo datée d’août 1926). Il cède cependant son fonds au photographe Surélevé le 14 août 1926 (Le Photographe du 20 septembre 1926 p 314).  source : ArtPlastoc

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28 septembre 2023

Fressenneville - Georges VILLAIN

  • Georges Gaston Lucien. VILLAIN à Fressenneville (Somme)

Né le 13 décembre 1884 - Fressenneville, 80390, Somme, Picardie, FRANCE et Décédé le 29 août 1914 - Benay, 02440, Aisne, Picardie, FRANCE, à l'âge 

de 29 ans - Mort pour la France - Tué à l'ennemi - Chasseur - 48e B.C.P.[Infanterie]- B.C.P. Bataillon de Chasseurs à Pied 

 

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7 novembre 2023

Saint Valéry sur Somme / Le Crotoy - Fernand POIDEVIN

  • Fernand POIDEVIN - Poète, Prosateur, Photographe, Publiciste, Peintre, Comédien et Chantre de la baie de Somme...
  • Début d' Activite : Vers 1897 au Crotoy
  • Atelier à Saint Valéry Sur Somme
  • Atelier et Habitation au Crotoy - Rue de la Bienfaisance

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Fernand Poidevin est né le 13 août 1868 à Escarbotin, au cœur du Vimeu industriel, dans une famille d'ouvriers bourreliers. Il est l'aîné d'une sœur, Marie-Louise, née le 26 octobre 1872. Son père, Amédée Constant, décède le 16 novembre 1878, à l'âge de 34 ans. Fernand Poidevin est alors élevé par sa mère, Victorine Poidevin née Fauvel, et son oncle, Alexandre Fauvel, peintre en voilures.


Il entre à l'âge de 14 ans dans une usine de serrurerie, mais cette expérience sera très brève. Il retourne finalement à l'école et obtient, en 1885, son brevet élémentaire. Ainsi, comme l'écrit Georges Dufossé dans la préface de son livre "les œuvres de Fernand Poidevin", "...c'est le cerveau seulement meublé d'une saine et solide instruction primaire, l'âme enthousiaste aux beautés des êtres et des choses, [qu'il] quitta son pays natal...". A 17 ans, il prend la route, parcourant pendant plus de dix ans la France, et écrit des poèmes qui seront publiés en 1894 sous le titre Rimes pauvres et rimes gueuses. En 1897, il épouse Marie Adrienne Reynaud (née à Agris en Charente), institutrice et future directrice de l'école maternelle du Crotoy.
Photographe averti et passionné, il disposait d'un atelier principal au Crotoy et d'un atelier secondaire à Saint-Valery-sur-Somme.


En 1899, il fait un long "périple photographique" en France, en Italie, dans les Alpes et en Allemagne.
F. Poidevin est l'auteur et l'éditeur de plusieurs centaines de clichés photographiques reproduits sur cartes postales, sans compter ses très nombreuses œuvres non reproduites.
Homme de culture, écrivain, artiste peintre, il fonde au Crotoy avec l'écrivain Paul Eudel la Société des amis du livre, une bibliothèque d'éducation populaire. Son oeuvre littéraire est abondante : Jean Sauvegrin en 1909 en hommage à Léon Duvauchelle, une biographie de Clément-Joseph Laurent... Dans la presse locale il écrit sous le pseudonyme de Gringoire et sous la rubrique Chronique d'un merle crotellois.
Homme de coeur, durant le conflit mondial de 1914-1918, il organise des soirées théâtrales et des concerts au profit des blessées et veuves de guerre.
Peu soucieux de sa santé, fatigué et usé, Fernand Poidevin décède dans sa cinquante et unième année le 21 juin 1919 au Crotoy et est inhumé à Friville-Escarbotin avec sa mère.  (Source France Archives)

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2 août 2023

Arras - Loir (Opticien)

  • Eugène Julien Achille LOIR - Arras
  • Opticien vers 1855/1878
  • Enseigne : A la Lunette d' Or
  • Adresse : 23 Rue
  • Né le 24 février 1825 - Arras, 62 et Décédé le 27 juin 1904 - Arras, 62, à l'âge de 79 ans

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le Personnage de la CDV : ETIENNE MOREAU (1595–1670)

Nommé par Louis XIII, abbé commanditaire de l’abbaye de saint-Josse, il entreprit sa restauration générale et l’administra pendant 50 ans (1620-1670), nommé évêque d’Arras en 1656, sacré en 1668. Durant cette période, l’abbaye fut repeuplée avec des moines de la congrégation de Saint Maur et il rédigea un cartulaire, conservé aux archives départementales du Pas-de-Calais.

 La dalle funéraire d’Étienne Moreau, se trouve bien en évidence dans le chœur de l’église Saint Nicolas en Cité à Arras, au pied d’un escalier de cinq marches conduisant à l’autel. Cette localisation est logique puisque Saint-Nicolas a été bâti sur le bras droit de l’ancienne cathédrale qui était immense.

Sous son épiscopat de courte durée (1668-1670), Étienne Moreau créa une taxe sur les revenus des abbayes pour financer la création de séminaires (on venait de connaître la Réforme). C’est son successeur Guy de Sève de Rochechouart qui , semble t’il, mena à bien ce projet, si on en croit son épitaphe.

16 avril 2021

HALLENCOURT - Emilien DUPUIS

  • Emilien DUPUIS - Hallencourt (Somme 80)
  • Date de début d'activité : 1893
  • Profession : Tisserand en 1898, photographe en 1911 et 1936

Né le 28 août 1873 - Hallencourt,Somme, et Décédé le 30 mars 1963 à Abbeville, à l'âge de 89 ans

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Portrait fortement inspiré d’un texte paru dans le Courrier Picard en 1960 et de précisions apportées par Edmond Caumont.
Émilien Dupuis est né à Hallencourt en 1873. Fils d’une ouvrière d’usine qui travaillait au tissage à Hallencourt, aîné de six enfants qui étaient ses demi-frères et sœurs, Émilien Dupuis fut envoyé très jeune au travail. Son esprit curieux le faisait s’intéresser à tout autour de lui. À 12 ans, explique-t-il, avec un bon sourire, plus narquois que mélancolique, je manipulais l’alphabet morse comme un véritable télégraphiste. Il faut dire que je me trouvais plus souvent chez Madame Mathon, à la Poste, qu’à l’école et j’aimais ces mécaniques qui étaient des nouveautés à l’époque.
M. Dupuis eut alors la chance de rencontrer un pharmacien qui, constatant son esprit vif et ingénieux, le conseilla et l’aida à apprendre la photographie. Avant 1900, c’était encore l’époque héroïque avec comme précurseurs Niepce, Daguerre ; mais déjà à la place des plaques métalliques, on utilisait des plaques de verre. L’un de ses oncles, carillonneur, lui prêtait exceptionnellement 10F, et il achetait un
appareil photo pour 9,50F, ainsi qu’un livre pour apprendre. Et la grande aventure commença.
Le jeune photographe se construisit une chambre noire en 1893 et avec tout son attirail, commença à prospecter la région. La semaine, il allait à la fabrique et le dimanche se rendait de commune en commune pour prendre des photos de famille, de réjouissances, de fêtes locales.
En 1899, la recette de l’année se montait à 792.25F, et c’était une belle année ! Parallèlement à ses découvertes photographiques, M. Dupuis menait des recherches sur l’histoire locale et archéologique ; ainsi, les jours de pluie, il allait, en des lieux connus de lui seul, ramasser des débris de poterie et des silex taillés. Il possédait aussi une collection de lampes à huiles en argile : des crassets. La passion de connaître, de découvrir ne le quittait plus.
Ajourné une première fois au service militaire, il fut tout de même mobilisé en 1914 au 14ème Territorial à Abbeville, puis affecté au 5ème Génie. Là il se souvient qu’il baladait tout son matériel photographique ainsi qu’un trépied. « Quel succès, au repos, dans les cantonnements, quand je faisais la photo de l’un ou de l’autre ! ».
Marié, en 1898, avec Melle Maillard d’Hallencourt qui lui donna un garçon, Benjamin, mort à 23 ans, noyé dans le Rhin en occupation en Allemagne, le 3 septembre 1930, M. Dupuis avait atteint une certaine notoriété à Hallencourt où l’on s’était habitué à le voir avec son
appareil photo, son trépied, sa caisse en bois, des cadres avec des plaques de verre émulsionnées ainsi qu’une toile de fond roulée sur une tringle en bois. Il y était surnommé ech tireu d’portrait ou encore ech rotili, à cause de ses cheveux et de sa moustache rousse.
Il acquit la première voiture automobile à Hallencourt, il ne sait plus en quelle année, une De Dion Bouton qui n’avait même pas de volant, mais une simple poignée en forme de guidon.
Toujours passionné de mécanique, il avait également tâté de l’électricité, à Saint Quentin en même temps qu’il était organiste. Car dit-il : « j’avais appris la musique tout seul et je m’essayai au pistonalto »
Dans un second mariage, il vécut avec Madame Mantel, parisienne d’origine, dans une petite maison à l’angle entre la rue Saint Louis et la rue Saint Denis (ferme Rayez actuelle). Membre correspondant de la Société d’Émulation depuis 1914 et de la Société des Antiquaires de Picardie , M . Dupuis n’a jamais cessé de s’intéresser à l’histoire locale et il a rassemblé dans de vieux cahiers des petits faits amusants qui évoquent irrésistiblement le temps d’autrefois.

2 janvier 2024

Berck - BERNIOT

  • Edouard BERNIOT à Berck

Né le 7 septembre 1888 à Fussy, 18110, Cher, et Décédé le 16 décembre 1942 - 9 rue chevrière - Bourges, 18000, Cher, à l'âge de 54 ans. Inhumé - cimetière des capucins à Bourges. Marié le 12 novembre 1928 à Berck, avec Marcelle Marie THIULLIER
Imprimeur sur porcelaine - Réside Rue Saint-Georges vers 1920.

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21 août 2023

Armentieres - Dulluard

  • F. DULLUARD - Armentières (Athanase Paul DULLUARD, Naissance à  Tessé-Froulay, Orne)
  • Peintre et Photographe
  • Adresse : 50 Rue des Glatignies à Armentières
  • Autres adresses : Valenciennes vers 1860 / Tourcoing - 9 Rue Notre Dame / 9 Rue Esquermoise à Lille en 1867 (magasin et domicile)

1870 * - 1873 / Bruxelles, Rue d'Assaut, 4
1873 * - 1879 / Bruxelles, Place Sainte Gudule, 3
1881 * - 1890 / Anvers, Rue des Tanneurs, 35(5) à la Philotaxe
1890 * - 1894 Anvers, Rue de la Santé, 5
1894 - 1895 Anvers, Canal au Sucre, 25

Activité (source)

1870 * - 1873 / Bruxelles, Rue d'Assaut, 4
Prédécesseur : Brachmann & Fils # Successeur : Nestler Wilhelm #
Anathase Jacques, ° 25.8.1830. Arrivé à cette adresse de Lille [F] le 18.9.1870. Époux d'Adela Herbaux (° Valenciennes [F], 4.5.1842). Dulluard a affirmé plus tard avoir été opérateur pour Disderi à Paris, mais semble avoir dirigé des studios dans le nord de la France pendant la majeure partie des années 1860. CV signés "Dulluard - Herbeaux" [sic], à Valenciennes [F], Rue de Paris, 54 en 1862 ca; sa fille est née dans cette commune en 1861. Les CV portent la mention "F. Dulluard / peintre et photographe" à Lille [F], Rue Esquermoise, 9 en 1866 ca. Voignier l'enregistre également comme actif à cette adresse dans la seconde moitié des années 1860 ; son fils est né à Lille en 1867. Puis en 1870, juste avant de déménager à Bruxelles, Dulluard - Herbeaux est cotée à Tourcoing [F], Rue Notre Dame dite du Bocquet, 22. Il n'y a pas d'explication claire pour l'initiale "F .
1873 * - 1879 / Bruxelles, Place Sainte Gudule, 3
Prédécesseur : Girault B.-H. Successeur : Libau Alphonse
A cette adresse du 18.4.1873 au 26.5.1879. Les premiers CV à cette adresse indiquaient "A. Dulluard / ex-opérateur pour la firme Disderi de Paris". Il est alors domicilié rue de l'Empereur, 13, mais n'y est plus inscrit en 1880. Parti pour Anvers le 22.11.1881.
1881 * - 1890 / Anvers, Rue des Tanneurs, 35(5) à la Philotaxe
Successeur : Moeller - Van Harneveld(t) Fritz #
Adela Herbaux arrive de Bruxelles à cette adresse en mai 1879 où elle est enregistrée comme photographe. Dulluard ne s'est inscrit ici que le 23.12.1881 lorsqu'il a été enregistré comme dessinateur arrivant de Bruxelles. CV avec signature en fac-similé "F. Dulluard".
1890 * - 1894 Anvers, Rue de la Santé,
Arrivé à cette adresse de la rue des Tanneurs le 12.6.1890.
1894 - 1895 Anvers, Canal au Sucre, 25
Prédécesseur : Jacobs Jules & C° Successeur : Dulluard - Sartini Paul
Dans l'annuaire de 1895, "Dulluard - Sartini". Il s'agit de son fils Paul (voir notice séparée), comme son père domicilié à cette adresse. Puisque le père et le fils vivaient sous le même toit, il est difficile de connaître la date exacte de la succession. Il y avait encore une inscription à cette adresse dans l'annuaire de 1902 sous "Dulluard, A."

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8 décembre 2022

VOULEZ-VOUS D' ZALUMETTES !

Marie Louise VERNE « dite Alphonsine » née à Guînes (Pas de Calais – France) en 1840.

Bien connue des Calaisiens et Guînois, communes environnantes. Pendant 50 ans, elle a exercé un petit métier local de vendeuse d'allumettes (travaillant au bois de Guînes) et effectuant tous ses trajets et ventes (plus de 20/25 km) à pied avec ses bagages (allumettes) plusieurs fois par semaine .
Décédée en 1911.

Marie Louise dite Alphonsine VERNE - Née le 19 mai 1840 (mardi) à Guines - Décédée le 19 février 1911 (dimanche) à Guines ,Rue neuve, à l'âge de 70 ans - Marchande d allumettes

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Acte de Décès - Mairie de Guines

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7 mai 2022

Paul LEGRAND - Calais

  • Paul Jules LEGRAND - Né le 19 février 1877 - Riencourt-lès-Bapaume, Pas-de-Calais et Décédé le 19 avril 1956 - Calais, à l'âge de 79 ans,  Marié le 6 janvier 1902, Calais, avec Célestine Marie LECLERCQ
  • Relieur d'art et Photographe
  • Adresse : 195/199 Boulevard Lafayette
  • Present sur l' Annuaire Ravet Anceau en 1933,1938,1947/49 

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9 septembre 2022

La Chasse de Saint-Josse-Sur-Mer (62 Pas de Calais)

  • La Chasse de Saint Josse par Caudevelle (pèlerin et ermite - fêté le 13 décembre) 

La vie de Saint-Josse : Josse est le fils de Juthaël qui régnait au VII ème siècle sur la partie nord de la Bretagne. Il fait ses études chez les moines de Lan-Maëlmon, près de Dinan.

Quand Juthaël décède, son fils aîné Judicaël lui succède. Mais pour des raisons politiques, il cède le trône à son jeune frère Josse, qui à son tour, y renonce, préférant s'engager dans la vie religieuse. Il se joint à un groupe de pèlerins en partance pour Rome. Chemin faisant, les pèlerins arrivent sur les Berges de l'Authie et sont accueillis par le gouverneur du Ponthieu Haymon qui retient Josse comme chapelain.

Il fonde une communauté monastique à la pointe extrême d'un plateau recouvert d'une forêt au pied de laquelle se profilait le rivage, c'est l'emplacement du village actuel. Il réalise alors son projet initial, faire le pèlerinage à Rome.

Après son retour, Josse ne quittera plus ce lieu ou il décède le 13 décembre 669.

Ses reliques sont conservées dans une chasse entreposée dans le chœur de l'église.

Le pélérinage de Saint-Josse-sur-Mer, s'inscrit dans le cadre d'une neuvaine qui commence le dimanche de la Pentecôte et se termine le lundi de la Trinité.

Ces derniers siècles, les marins d'Etaples et de Berck venaient nombreux y particiter et chercher la protection du Saint.

A son retour de Rome, Josse rend la vue à une jeune aveugle et en souvenir du miracle une croix en pierre est élevée dont aujourd'hui il ne reste que la base en grès d'ou son nom La Croix Coupée qui est dans un près à la sortie du village.
C'est l'origine de la Neuvaine qui voit chaque année les pèlerins portant la chasse vers les lieux du miracle à Bavémont le mardi de la Pentecôte. La neuvaine se termine le lundi de la trinité par la procession de Saint-Barnabé. Pendant cette période, le bois de Saint-Josse est ouvert à tous, laissant libre accès à la « Fontaine aux Chrétiens » où l'on peut y puiser de l'eau et voir également la cabane de l'ermite appelée « Ermitage de Saint-Josse »

Saint-Josse-sur-Mer est un petit village de 1200 habitants constituée du village et de hameaux : Capelle, le Moulinel, Villiers.

La mer qui était au pied du village actuel du IVe siècle au VIIe siècle en est maintenant distante de 6 km.

Dans l'église du village dont le chœur gothique date du XVIe siècle, est placée la châsse de saint Josse contenant ses reliques. De cette châsse ouverte en 1922, on a retiré un précieux fragment de tissu oriental du Xe siècle qui est exposé à Paris au musée du Louvre, sous la référence "suaire de Saint Josse".

Saint-Josse-sur-Mer fut une commune de la Picardie dite "historique", qui s'étendait jusqu'à Calais.

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8 décembre 2022

Douai - Edouard BARON

  • Edouard BARON successeur de son père (né le 25 octobre 1880 à Paris et mort le 16 octobre 1950 à Douai) était un photographe professionnel. Au cours de l'occupation de la ville de Douai, dès 1914, qui devient dès lors une Etappenkommandantur, ce photographe a immortalisé les troupes allemandes. Fils d' Albert BARON photographe a Dunkerque puis Douai
  • Adresse : 57 Rue Saint Jacques à Douai 

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15 février 2012

Maubeuge - Desmarez

  • E. DESMAREZ - Maubeuge
  • Enseigne : Photographie de luxe
  • Début Activité : 1895
  • Adresse : 19 Rue de France
  • Succursale Jules Desmarez à Avesnes Sur Helpe : Avenue de la Gare
  • Succursale Jules Desmarez à Quarouble - Grand Route  (près de Valenciennes) 
Existe aussi en association "Desmarez Frères" et un certain Georges Desmarez dans les années 1930/40 

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3 décembre 2011

Photo "Boyer" du Concours des Jardins Militaires Aout 1916

Le photographe Romanais Paul BOYER a édité une Serie de 12 photos de 3 exemplaires de chaque série pour le Concours des Jardins Potagers Militaires de la XIVeme  Région Militaire - 6 Subdivision Place de Valence. Le Sergent FAIBIE du 110e Régiment d' Infanterie Territoriale est chargé de l' entretien et de la culture des jardins militaires de Romans. Le réglement stipulant que les prix en espèces doivent améliorer l' Ordinaire des Hommes travaillant aux Jardins. (concours Aout 1916)

Le 75e Régiment d' infanterie de Romans est récompensé du :

  • 2ème Prix - Catégorie Effort et Tenue  - 60 Francs
  • 1er Prix - Catégorie Elevages - 60 francs
  • Caporal L. MIRABEL du 75e RI récompensé de 40 Francs

La Compagnie de Garde des Prisonniers de Guerre de Romans est récompensé du : 

  • 2ème Prix - Catégorie Rendement - 60 Francs
  • Caporal GAY de la Cie de Garde - 40 Francs

La Compagnie des Infirmiers de l' hopital du lyçée à Romans est récompensé du :

  • 3ème Prix - Catégorie EFFORT - 35 Francs
  • Caporal SEYVET de la 14eme Section - 1 diplome 

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Source : Archives Municipales de Romans (26)


 

15 février 2012

Paris - Vignais

  • Arthur VIGNAIS - Paris
  • Enseigne : Photographie des Bouffes du Nord
  • Début Activité : 1888 Fin : 1914
  • Adresse : 209 Faubourg Saint Denis / 42 Rue de Meudon à Billancourt en 1901 / 8 Rue de l' Isle à Billancourt en 1904
  • Vend à A. MAURICE en 1904 
  • Successeur de Mérieux (faubourg Saint Denis)
Médaille d' Argent à Paris en 1891, collabore avec Adolphe et Georges Giraudon pour une bibliothèque photographique, Membre de la chambre syndicale de la photographie.

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24 février 2018

Armentières - Bulteau

  • Marcel BULTEAU - Armentières
  • Début Activité : 1880
  • Maison à Lille au 45 Rue de Bethune (Gérant Alphonse PAGANT)
  • Adresse : 18 Grand Place / 50 Rue de Lille puis 12 Rue de l' Humanité

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Marcel Bulteau est né le 1er juin 1852 à Lille, au 9 bis, rue de Roubaix, non loin de la place de la Gare. Son père, Paul Pierre Bulteau, né en 1820 à Dottignies (la Hollande à cette date, et de nos jours la Belgique), était sculpteur, tout comme ses deux oncles paternels Xavier et Hippolyte et sa mère, Charlotte Berthe, sans profession, était originaire de Roubaix. Il avait 16 ans lorsque mourut son père. Les premières années de son existence nous sont inconnues et aucune recherche n'a permis d'apprendre où se déroula sa scolarité, ni même de savoir s'il dut accomplir son service militaire. Il est toutefois probable de penser qu'il travailla dans l'imprimerie dès son adolescence, et qu'il s'orienta vers la photographie, une activité qu'il exerça toujours avec talent.

En 1874, il ouvrit un atelier de photographie à Lille, et des documents publicitaires nous indiquent qu'il s'installa, à cette date ou peu après, au 45, rue de Béthune. Quelques années plus tard, il chercha à étendre son activité. Il plaça tout d'abord un gérant dans son magasin de Lille, un artiste peintre de La Madeleine, du nom d'Alf. Pagant, qui possédait un atelier de retouche et d'agrandissement. Et, en 1881, il arriva à Armentières pour y créer une succursale. C'est dans cette ville qu'il rencontra Zoé Henriette Delabarre, dont les parents, après avoir été bateliers, furent marchands de charbon à Armentières, et qu'il épousa le 4 novembre 1882. Le couple eut deux enfants, Robert (1883-1959) et Rachel (1885-1960). Il logea tout d'abord au « café de Paris hôtel », 18, Grand'Place (aujourd'hui le café Leffe, au 42, place du Général-de-Gaulle), puis au 50, rue de Lille (de nos jours le numéro 44, devenu le magasin Brisoux, puis le salon de coiffure Saint-Algue). Et finalement, la petite famille s'installa au 12, rue de l'Humanité. Cette rue s'étendait de la Grand-Place à la place Saint-Vaast, et toutes les habitations de cette courte artère étaient occupées par des commerces. Son atelier de photographie se trouvait entre la maison Vanuxem-Flament (devenue par la suite « Le Palais de la Mode », aujourd'hui « Clody Mag ») et la mercerie Chocquet (transformée d'abord en estaminet, et connue ensuite sous l'enseigne « L'Univers », puis le « Come Back », « La Muraille de Chine » et « D'Lys »).

Comme tout photographe, Marcel Bulteau, à ses débuts, réalisait ses clichés au moyen de plaques de verre au gélatino-bromure, une technique mise au point en 1871 par le britannique Richard Leach Maddox. Ce procédé permettait alors de photographier tous les sujets car ces plaques étaient beaucoup plus sensibles à la lumière, de sorte que l'exposition ne pouvait excéder qu'une fraction de seconde. L'invention de l'obturateur commença ensuite pour ne laisser entrer la lumière dans l'appareil que pendant 1/100 de seconde et même 1/1000 de seconde. Puis, l'américain George Eastman, le fondateur de Kodak, concevra en 1888, l'idée du support souple. Et les plaques de verre seront progressivement remplacées par les rouleaux de Celluloïd.

Peu de photographes professionnels exerçaient une activité commerciale sur Armentières. Il y avait L. Decarme, rue du Faubourg-de-Lille (Jules-Ferry), et Ch. Rousselot, rue d'Ypres (des Déportés), ainsi que quelques commerces vendant des articles pour la photographie, comme Wenés-Turpin, rue de Dunkerque.

Mais de nombreux particuliers s'adonnaient cependant à la pratique de la photographie. Il s'agissait principalement d'industriels et d'amateurs appartenant à la bourgeoisie armentiéroise. Ces personnes, au nombre d'une quarantaine, se réunirent et créèrent une société photographique en 1900, placée sous la présidence de Louis Dulac, un industriel textile d'Armentières de la rue de Strasbourg. Leur siège se trouvait dans une salle du Café de Paris sur la grand-place (de nos jours le Café Leffe). Le but de la société était de créer des relations entre amateurs, et de procurer à ses membres tous les éclaircissements possibles permettant un plus large développement de la photographie. Mais Marcel Bulteau, qui habita auparavant dans ce café, ne fit pas partie de cette société.

Marcel Bulteau faisait du portrait, un domaine qui connut un essor aussi irrésistible que compréhensible aux yeux du public qui considérait cette technique mystérieuse et même magique. Il assurait à sa clientèle qu'il conservait les clichés, leur donnant ainsi la possibilité de se procurer un retirage. Et la technique évoluant, il devint spécialiste en polychromie.

La carte postale

Mais bien vite, Marcel Bulteau en vint à la fabrication de cartes postales illustrées qu'il édita en milliers d'exemplaires. De nombreux éditeurs opérèrent à Armentières (H. Havet, Léon Bette-Caux, Léon Laporte, Edouard Ramon, L. Wenés), mais il est incontestable que Marcel Bulteau fit partie du peloton de tête. Il avait aussi des collaborateurs qui l'aidaient dans son travail. Outre qu'il opéra son art dans de nombreuses autres localités, comme à Cassel ou à Lille, il diversifia sa production et traita de nombreux sujets : les bâtiments des communes de la région armentiéroise, les rues des cités, les usines, les sociétés sportives, chorales et musicales, et de nombreux événements de son époque. Il fit aussi une série sur les douaniers, dans laquelle on les voit contrôler à la frontière, ou encore en embuscade pour surprendre les fraudeurs.

Ses thèmes étaient les bâtiments des communes de la région armentiéroise, les rues des cités, les usines, les sociétés sportives, chorales et musicales, et de nombreux événements de son époque. Il fit aussi une série sur les douaniers, où on les voit contrôler à la frontière, ou encore en embuscade pour surprendre les fraudeurs. Il est évident que ces personnes ont posé devant l'objectif de Bulteau.

Le tramway

Mais en dehors de ces thèmes, il mit à la disposition des élèves des collèges et surtout de ceux de l'École Nationale Professionnelle (de nos jours, le lycée Gustave-Eiffel), des milliers de cartes montrant l'intérieur de ces établissements scolaires, la vie quotidienne des élèves, les nombreux ateliers et les différentes activités pratiquées. Ces cartes postales constituent ainsi de vrais reportages, nous livrant presque en direct les manifestations, les fêtes, ce qui démontre l'intérêt qu'il portait aux événements de son époque. Marcel Bulteau était présent partout dans la région. Certaines cartes nous montrent les tramways qui parcouraient la ville avant 1914, la rivière de la Lys qui sera comblée en 1973.

Il est difficile de savoir quand Marcel Bulteau réalisa ses premières cartes postales. Mais l'étude des cachets postaux nous permet cependant de dater les premières éditions à l'année 1902. Il existe quelques cartes représentant les inondations d'Armentières en 1892 dans la rue de Flandre (des Fusillés), ou l'envol de quatre ballons sphériques en 1890 sur la place de la République, mais elles furent éditées après ces dates, d'après des photographies qu'il avait réalisées sur plaques.

Les grèves

La série sur les grèves d'Armentières fait partie d'une suite numérotée. Elle se compose de 25 cartes, 21 d'entre elles étant consacrées aux grèves de 1903 et les quatre dernières à celles de 1904. Elle nous montre la ville occupée par les militaires et les saccages faits par les grévistes. Une seule, la 18, concerne la ville d'Houplines, réalisée à l'occasion de la conférence faite par Jean Jaurès le 22 octobre 1903 devant près de 8 000 personnes massées sur la place de la République. 

La série de 25 cartes sur les grèves d'Armentières est très recherchée par les collectionneurs et mérite sans doute la cote élevée qui lui est donnée. Mais il n'existe pas de cote spécifique pour les cartes Bulteau, exception faite, peut-être, de celle de cette série-là. Les cotes des autres cartes dépendent des sujets présentés. Certaines, représentant des véhicules, des attelages, des personnages en tenue d'époque, etc., ou encore des aérostats, font les meilleurs prix.

Une mystérieuse affaire

Mais tout s'arrêta le dimanche après-midi du 30 juin 1912, par une violente explosion qui causa d'importants dégâts. Marcel Bulteau se trouvait chez lui, avec son épouse, et son fils Robert âgé de 28 ans, dans la cuisine située au premier étage de leur maison, au 12, rue de l'Humanité. Lorsque, vers 15 h 15, un coup de sonnette retentit. Robert descendit et, peu après, revint avec un paquet enveloppé dans du papier gris. Il expliqua que c'était un jeune garçon d'une quinzaine d'années qui le lui avait remis en disant : "Voilà un paquet pour monsieur Bulteau". Il posa le colis sur la table et se mit en mesure de l'ouvrir. Aussitôt, une flamme rouge se produisit, suivie d'une explosion qui fut entendue à cent mètres de là. Les trois personnes, qui étaient penchées sur la table, furent grièvement brûlées à la figure, aux bras et aux mains la plus sérieusement blessée étant madame Bulteau, qui eut un oeil atteint, et des brûlures au ventre. La cuisine était dans un état lamentable, le plafond en partie effondré, les carreaux brisés, et des éclats de verre furent projetés dans les fenêtres de la maison Vanuxem située de l'autre côté de la rue. Quant au rez-de-chaussée, qui servait de magasin et où étaient entreposées les photographies, il ne subit pratiquement aucun dommage. Après les premiers soins donnés par le docteur E. Beun de la place Chanzy, les victimes furent transportées à l'hôpital de la rue Sadi-Carnot.

Le commissaire de police E. Courtot se rendit aussitôt sur les lieux mais, malgré de minutieuses investigations, il ne lui fut pas possible de retrouver trace de l'engin, un commencement d'incendie, éteint rapidement par les voisins accourus, ayant rendu les recherches plus difficiles.

Une enquête fut confiée au juge d'instruction Houeix, du parquet de Lille, qui, à l'hôpital, procéda à l'interrogatoire de la famille Bulteau. Et le directeur de laboratoire municipal de Lille, M. Bonn, récupéra divers débris dans la maison pour les analyser et déterminer la nature de l'explosif. En attendant, l'hypothèse avancée était qu'on se trouvait en présence d'un accident dû à une déflagration spontanée de magnésium combiné avec d'autres substances employées par certains photographes ou à un accident imputable à une imprudence commise par Bulteau père qui fumait sa pipe lorsque le colis fut déposé sur la table.

Seulement, les recherches de la police pour retrouver le gamin ayant apporté le paquet restaient vaines. Et le journal local La Gazette d'Armentières, qui informait ses lecteurs, titrait à chacune de ses éditions qu'il s'agissait « d'une affaire mystérieuse ». Le juge d'instruction, relevant des contradictions dans les dépositions des victimes et dans celles des voisins (qui, eux, n'avaient rien vu), commença alors à douter et pensa à un acte de malveillance. Il ne chercha pas plus loin et inculpa le fils, Robert Bulteau, de tentative de meurtre le 7 juillet. Cette décision fit réagir Bulteau père qui contesta, se refusant à porter toute accusation contre son fils. Ce dernier fut mis en état d'arrestation mais aucune preuve sérieuse de culpabilité ne put être retenue contre lui et Robert Bulteau fut remis en liberté au début du mois d'août, le magistrat Houeix délivrant en sa faveur une ordonnance de non-lieu.

Marcel Bulteau et son épouse quittèrent l'hôpital le 20 juillet. Peu après, il fit paraître par voie de presse le communiqué suivant : « M. Marcel Bulteau et sa famille, qui furent victimes de l'horrible attentat connu de tous, remercient leurs nombreux amis d'Armentières et des environs qui leur ont témoigné leurs sympathies, et aussi les personnes dévouées qui leur ont porté secours dans ce moment tragique. Monsieur Bulteau informe sa clientèle que sa maison sera ouverte le dimanche 28 juillet et qu'il apportera comme par le passé tous ses soins à son travail. »

Lors de la Première Guerre mondiale, Marcel Bulteau quitta la ville comme tous les Armentiérois, pour ne revenir qu'en 1921. Il paraît qu'il était seul, séparé de sa femme qui mourut à Lille. Sa fille Rachel avait quitté la maison depuis 1904, après avoir épousé un Armentiérois, et son fils Robert était marié à une Lilloise depuis 1919. Marcel Bulteau reconstruisit sa maison au même emplacement et installa un petit bâtiment dans le fond de sa cour pour reprendre son métier de photographe. Mais il n'eut pas le temps de faire l'ouverture de sa maison, car il décéda subitement le 8 février 1922, à l'âge de 69 ans. Il fut inhumé au cimetière d'Armentières le 11 février. Sa tombe a malheureusement aujourd'hui disparu. Puis, son fils vendit la maison qui devint un estaminet à l'enseigne « À l'Hôtel de Ville », tenu par Henri Victor-Desmet.

Mais cet établissement fut détruit en mai 1940 par une bombe allemande lors des raids sur la ville précédant l'arrivée des troupes ennemies. Et le sol fut racheté par Me Raymond Dissaux, notaire demeurant 7, rue des Rotours (du Président-Kennedy), son habitation étant mitoyenne avec ce terrain (c'est aujourd'hui un cabinet d'expertise comptable). Puis, Me Dissaux fit construire un mur entre le café de l'Univers et le Palais de la Mode, le perçant d'une porte lui permettant d'accéder directement à la place de l'église Saint-Vaast.

Quant à Robert Bulteau, il était artiste peintre. Il exposait ses oeuvres à la vitrine du tapissier Tremmery-Duhem, 38, rue de Lille à Armentières. Le journal local du 23 mars 1910 signale, à l'occasion d'une exposition de ses dessins, que le jeune auteur « a un véritable tempérament d'artiste, dont le talent s'affirme d'année en année. Rien de plus vrai que ces bonnes figures de Vieux au regard si doux et si expressif, traité d'une façon audacieuse, genre Rembrandt dont les effets de lumière sont admirables. Aussi, nous ne pouvons être sans adresser nos éloges à l'artiste et le féliciter sincèrement. » Après la guerre, Robert Bulteau continua son métier d'artiste-peintre, à Lille, au 47, rue Puebla. Puis, il déménagea pour la Côte d'Azur, où il mourut en 1959.

Le goût de collectionner les cartes postales n'est pas récent. La première exposition se déroula à Nice en 1889 et de nombreuses revues cartophiles se multiplièrent dès 1901. Si la Première Guerre mondiale marqua un déclin de la cartophilie, l'usage de la carte postale se relança avec les congés payés de 1936. Et les cartes devinrent plus séduisantes en 1960 avec l'amélioration des qualités techniques, la couleur et le glaçage. De nos jours, de nombreuses localités ne proposent que quelques variétés de vues ne montrant que le ou les principaux bâtiments. Et il n'y a plus que les lieux de vacances qui offrent un plus large choix. Mais après plus de cent ans, les cartes postales de Marcel Bulteau continuent de plaire.

Source : Alain Fernagut : l'histoire de Marcel Bulteau, le roi de la carte postale dans l'Armentiérois.

7 janvier 2012

Calais - Hotel de Guise

  •  L' Ancien Hotel de GUISE
Revenons sur la place d' Armes et prenons la petite rue de Guise au fond de laquelle apparait la "Porte de l' hotel de Guise". C' est le seul reste de l' "Etaple des laines" des marchands anglais; La maison de l' etaple était un vaste ensemble de batiments formant un rectangle complet autour d' une cour centrale et ressemblait aux halles de Bruges. le porche, seul vestige de ce monument est des premières années du XVIe siècle; il est flanqué de tourelles octogonales avec des niches ou "Montjoies". Les Armoiries qui ornaient la facade ont disparu. a peine peut on distinguer encore quelques fenetres et ouvertures à encadrement rectangulaire sur la rue de Guise, presque au coin de la rue Royale et dans quelques maisons de la rue des marechaux.
après la reprise de Calais en 1558, le Roi de France en avait don au Duc de Guise, d' ou son nom actuel. rachetée par la ville, cette propriété fut revendue en détail à divers particuliers et la "Cour de Guise" d' aujourd' hui ne peut rappeler que les splendeurs d' autrefois.
Longeons la courte rue qui rejoint la rue Royale, prenons à gauche cette même voie et par la rue des Maréchaux, nous arriverons à la rue de la Rivière ainsi nommée d' un petit cours d' eau qui au moyen age, traversait cette partie de la ville. Voici des batiments militaires du XVIIe siècle, puis l' Eglise Notre Dame.
(Source : lennel / guide illusté du tourisme) 
 

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