Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L' Atelier des photographes du XIX siecle
20 mars 2019

Collection de Fèves Épiphanie - Ardres (Pas de Calais 62)

  • Collection de 6 Fèves Janvier 2019 - Boulangerie de Bois en Ardres

Des fèves à l’effigie des monuments d’Ardres
La Boulangerie du Village proposera dès ce mercredi 26 décembre des galettes comportant chacune une fève à l’effigie de six monuments ardrésiens. Avis aux collectionneurs !

La famille Masset, qui dirige la Boulangerie du Village avec leur ouvrier Nicolas, devrait voir passer de nombreux fabophiles au lendemain de Noël. C’est à partir du mercredi 26 décembre que les collectionneurs pourront venir acheter les galettes comportant des fèves mettant à l’honneur Ardres. En tout, six ont été créés, à l’effigie des monuments de la ville : l’église Saint-Jospeh, l’église Notre-Dame en Ardrésis, la chapelle des Carmes, le monument aux morts, la mairie et le lac d’Ardres.

Un mois de mise en vente

C’est Élise Masset, fille de Christine et Laurent, qui a pris les photos qui égayent ces fèves. « Nous avons été contactés en mars dernier par Panessiel, une entreprise qui fabrique des fèves en France. J’ai pris les photos et on en a commandé 600 en tout. C’est un gros investissement ».

La vente des galettes sera lancée mercredi 26, et durera jusqu’à la fin du mois de janvier. Trois garnitures seront proposées : frangipane, pomme et caramel, une nouveauté. Autant de formats sont disponibles à l’achat : individuel (environ 200 grammes pour 1,5 euro mais sans fève), super ou hyper (entre 10,9 et 13,9 euros).

Pour les impatients (ou ceux au régime), une boîte collector existe et propose les 6 fèves au prix de 18 euros. « Nous serons les seuls cette année à proposer une telle collection », signale Élise Masset. Nul doute que le record de vente de galettes devrait être aisément battu par la Boulangerie du Village, qui existe depuis 11 ans.  (Par Nord Littoral | Publié le 26/12/2018)

 

IMG_20190320_131326

Constantin Senlecq, l’inventeur ardrésien, illustre la boîte collector comportant les six fèves. 600 d’entre elles ont été commandées par la boulangerie.

Constantin-Louis Senlecq est né le 9 octobre 1842 à Fauquembergues. Son père est distillateur. Après ses études secondaires, il entre dans une école de notariat à Saint-Omer. Il y fait la connaissance d’un colonel du génie, qui fréquente le même restaurant que lui. Ce polytechnicien l’initie à la galvanoplastie, procédé qui permet de préserver un objet de l’oxydation ou d’en faire une empreinte, en appliquant sur sa surface un dépôt métallique par électrolyse. Passionné de sciences, Constantin Senlecq étudie cette technique et met au point sa première invention : un vernis conducteur rendant possible la galvanisation sur les végétaux.

Le télectroscope : ancêtre de la télévision
Dans le même temps, il termine ses études et achète une charge de notaire à Ardres. En 1875, il doit instruire une succession en Angleterre. Il décide d’apprendre l’anglais et, pour se perfectionner, s’abonne à une revue de langue anglaise, la Scientific American, qui l’informe également des progrès de la physique. C’est là qu’il découvre, en 1876, l’invention du téléphone par Graham Bell. Il émet alors l’hypothèse que, si la parole peut être transmise électriquement le long d’une ligne télégraphique, l’image peut l’être elle aussi. Il travaille ainsi, dès 1877, sur un appareil utilisant les particularités physiques, et notamment les propriétés photosensibles, du sélénium. Il appelle son invention le télectroscope et écrit à son ami physicien Hallez d’Arros : Grâce à mon appareil […], la vision à distance vient de cesser d’être un rêve chimérique. Dès maintenant, elle est une réalité. Il en dépose le modèle deux ans plus tard à l’Académie des Sciences de Paris, alors que le téléphone est encore très peu connu en France et que le phonographe d’Edison n’en est qu’à ses balbutiements. La presse française et étrangère en rend compte et célèbre son inventeur. Un article du Scientific American le qualifie de rival d’Edison.La France, y est-il écrit, pays natal de la photographie, vient de donner à l’humanité une seconde merveille, la transmission des images à distance. Vous vous assoirez devant l’appareil de Senlecq à New York et votre image ne tardera pas à apparaître sur l’écran d’une lanterne magique à Boston.

Devant l’engouement suscité par le télectroscope, Constantin Senlecq décide de déposer un brevet en 1907 et le propose à plusieurs industriels. Mais il est contraint d’abandonner ses travaux, découragé par la somme qui lui est demandée pour construire son appareil et par le manque d’intérêt montré par l’Académie des Sciences, pour qui le problème de la transmission des images [est] une utopie irréalisable.

Inventeur touche-à-tout
Il délaisse donc la vision à distance et s’intéresse désormais à l’aéronautique. En 1886, il publie une brochure intitulée : Navigation aérienne, système d’aérostat plus lourd que l’air s’élevant et se maintenant à une hauteur voulue dans l’atmosphère par une force mécanique infiniment réduite. Son système mêle les avantages de l’aérostat gonflé à l’hydrogène et de l’hélice propulsée par un moteur électrique. Il a en effet l’idée d’associer une hélice ascensionnelle à une hélice directionnelle et de fixer la nacelle à un ballon. Mais cet essai de dirigeable ne semble pas avoir eu d’influence sur le développement de la navigation aérienne.

Le 26 mai 1910, le sous-marin Pluviôse est éperonné par un paquebot en rade de Calais, avec 27 hommes à son bord. Il n’y aura aucun survivant. Ému par ce naufrage, Constantin Senlecq imagine une "cloche" permettant d’accéder au bateau immergé pour secourir l’équipage emprisonné dans le submersible. Il propose cet appareil de sauvetage au ministre de la Marine.

Scientifique autodidacte, chercheur touche-à-tout, il réfléchit de même à une évolution de son métier. Le travail de notaire ne le passionne pas et il s’intéresse à la gestion de patrimoine, et plus particulièrement à la finance. Il publie ainsi L’or et l’argent dans la circulation monétaire. Le monométallisme or, cause prépondérante de la ruine agricole et industrielle.

Lorsque la Maison de la radio est inaugurée en 1966, le nom de Constantin Senlecq est cité comme étant l’un de ceux qui ont contribué à l’invention de la télévision. Il est l’un des premiers à avoir pensé et réalisé un système capable de transmettre l’image. Il dit lui-même : Je ne sache pas que personne ait songé avant moi à la construction d’un appareil destiné à transmettre les vibrations de la lumière et je crois être fondé à revendiquer la priorité de cette découverte. Véritable ironie du sort, Constantin Senlecq, mort en 1934, a pu avoir connaissance des succès des essais de télévision mécanique obtenus par Charles-Francis Jenkins et John Logie Baird mais, devenu aveugle, il n’a jamais pu voir les premières images télévisées. (Source Archives du Pas de Calais)

 

 

Publicité
14 mars 2019

fives - Lille Henri DUBUS

  • Henri DUBUS à Fives Lille (59)
  • Adresse : 131 Rue des Huiles

Epson_12032019163913

Epson_12032019164049

Epson_12032019164146

14 mars 2019

Lille - Nicolas Legrand

  • Nicolas LEGRAND - Lille
  • Adresse : 5 Rue de Bordeaux

Epson_12032019164646

Epson_12032019164746

14 mars 2019

Roubaix - Emile LAMPE

  • Emile LAMPE - Roubaix
  • Date de début d'activité : 1900
  • Enseigne : Photographie des 2 villes / Photographie du Nord / Photographie Tourquenoise.
  • Prix: 3 Euros les 6
  • Adresse : 70 Rue de l' Epeule
  • Succursale à Roubaix : 93 Rue Blanchemaille / Rue des Arts
  • Succursale à Tourcoing : 94 Rue de la Croix Rouge
  • Succursdale à Lille : 211 Avenue de Dunkerque

Fils d’un fileur, Emile Lampe est né le 23 mai 1874 à Tourcoing (Nord). Quand il passe devant le conseil de révision en 1894, il est rattacheur dans une usine textile. Il se marie avec Marie Droulez à Tourcoing le 3 février 1897 où il est colporteur.

LE SOCIALISTE ANTICLERICAL : Le 21 février 1897, "L’Egalité de Roubaix" annonce qu’un nouveau groupe (d’ouvriers socialistes ?) est en formation chez le citoyen Emile Lampe, estaminet "La Ficelle", rue de Moscou. "La Ficelle" sera le titre d’un hebdomadaire socialiste et anticlérical dont Lampe est le gérant. Des articles jugés injurieux et diffamatoires envers des prêtres ainsi que des religieuses qui s’occupaient des ouvrières dans les filatures entrainent des poursuites. Le 22 mars 1898, la cour d’appel de Douai condamne Emile Lampe à trois mois de prison et 100 francs d’amende. (1)

LE PHOTOGRAPHE : En décembre 1901, quand il divorce de sa première épouse, il est marchand de journaux 94, rue de la Croix Rouge à Tourcoing. C’est à cette adresse qu’il ouvre son premier atelier de pose à l’enseigne "Photographie tourquennoise". Il y exerce en avril 1903 quand il épouse en secondes noces une demoiselle de comptoir. Avant 1905, Lampe ouvre une succursale 70, rue de l’Epeule à Roubaix (Nord) et travaille désormais à l’enseigne "Photographie des deux villes". Son atelier roubaisien devient son atelier principal et celui de Tourcoing une succursale pour laquelle il demande en décembre 1906 une dérogation préfectorale à l’interdiction du travail le dimanche. Par la suite, il ouvre un deuxième établissement 93, rue Blanchemaille à Roubaix. Enfin, il s’installe 211, avenue de la République à Lille (Nord). La "Photographie des deux villes" devient alors la "Photographie du Nord". Belle réussite pour un homme qui quinze ans plus tôt s’échinait dans une manufacture. La suite sera moins heureuse. Au printemps 1910, quand il divorce de sa seconde épouse, Emile Lampe est domicilié à Toulouse (Haute-Garonne). En mai 1911, il est photographe patron à Tarascon (Bouches-du-Rhône) où il exerce au 7, avenue de la République dans l’ancien atelier de Georges Blanchin. Il ne semble pas qu’il y soit resté longtemps. En décembre 1914, il est convoqué par le conseil de révision de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il devait donc être domicilié en Auvergne. Etait-il toujours photographe ?

Sources site Portrait Sépia : (1) Sur Emile Lampe, gérant de "La Ficelle" condamné pour diffamation, on peut consulter :

- Les journaux du Nord mis en ligne par la Bibliothèque numérique de Roubaix et notamment "L’Egalité de Roubaix" en date des 21 février 1897 et 6 avril 1898.

- Gallica " La Semaine religieuse du diocèse de Lyon" du 26 novembre 1897.

- "L’Express du Midi" du 30 janvier 1898 qui reproduit un article paru dans "La Croix du Nord". Consultable en ligne sur Rosalis - Bibliothèque numérique de Toulouse.

Epson_12032019164309

Epson_12032019164405 

Epson_31072019194919

Epson_31072019195021

Epson_21072020132850

Epson_21072020132938

8 mars 2019

Voyage de Calaisiens à l' Exposition Coloniale de 1928

  • Souvenir de l' excursion de Calais à Paris du 28 juin 1928 pour l' Exposition Coloniale avec , 1 ticket electro-cars, 1 ticket de métropolitain organisé par le groupe d' initiative du quartier Lafayette.

Epson_08032019113322

Epson_08032019113540

644_001

Publicité
8 mars 2019

CALAIS, VUE AERIENNE DE CALAIS NORD - Années 50

  • La reconstruction de Calais Nord dans les années 1950 (non achevée)
  • Carte éditée par la CIM et offerte pendant la Foire Exposition de 1958 

Calais-Nord sinistré avec les trois-quarts des maisons disparues ou endommagées, il fallait repartir de zéro, reconstruire une ville neuve. Dès 1948, la rue Royale était alignée avec la rue de la Mer. Elle empruntait l’ancienne rue de Guise. Déblayer les ruines, attendre les financements, cela retarda la reconstruction. L’agence d’architectes Poyé se chargeait d’établir les dossiers de dommage de guerre en s’appuyant sur les états des lieux d’avant-guerre, les photos, les témoignages. Tout démarrera fin 1948 pour les immeubles bordant la rue Royale et ceux du quartier de l’Esplanade. L’urbaniste Jean Gondolo optait pour les briques rouges, le style néo-flamand. Place Foch le style changeait. Les immeubles collectifs répondaient désormais aux normes de la nouvelle industrie du bâtiment. Il faut aller plus vite et les immeubles deviendront cubiques. Les projets des architectes Poyé et Soupey pour la place d’Armes, avec la reconstruction du beffroi et des immeubles dans le style de ceux de la rue Royale, étaient battus en brèche. Entre-temps Claudius Petit le ministre de l’Urbanisation en visite à Calais en décembre 1949 fulminait en voyant ce style de reconstruction. Il considérait qu’il fallait aller plus vite, adopter des techniques plus modernes, organiser un espace plus large pour la circulation et le stationnement automobile. Il nommait un nouvel architecte coordonnateur Claudius Petit et chargeait de gros cabinets d’architectes parisiens d’assurer désormais la reconstruction. Les architectes calaisiens étaient mis à l’écart. Les sinistrés étaient mécontents, Poyé démissionnait. Qu’à cela ne tienne, la place d’Armes, la rue de la Mer seront bordés d’immeubles collectifs cubiques aux toits plats. Raison d’État, rapidité exigée de la reconstruction expliquent l’aspect disparate actuel de Calais-Nord. (Source La voix du Nord du 09/10/2013)

Epson_08032019113700

Epson_08032019114546

 

Epson_11052019123552

Publicité
L' Atelier des photographes du XIX siecle
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Ce mois ci 51
Depuis la création 695 137
Newsletter
42 abonnés
Publicité