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L' Atelier des photographes du XIX siecle
20 janvier 2010

Biographie Pierre Petit

Pierre Petit apprend la technique photographique avec Eugène Disdéri, inventeur de la carte de visite avec photographie. Il est surnommé Collodion le chevelu.

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Il installe ses studios à Paris en 1858 rue Cadet puis rue La Fayette. Il ouvre un atelier à Bade et un autre à Marseille. Sur sa carte de visite on peut lire : Photographe de l'Épiscopat français, des Lycées et Écoles de France, de la Faculté de Médecine et de la Société des gens de lettres.

En 1859, il entame un ambitieux projet de Galerie des hommes du jour, composée de portraits accompagnés de notices biographiques de personnalités au centre de l’actualité des spectacles, de la culture et de la vie politique. Ce travail lance sa notoriété.

En 1862, Pierre Petit intente un procès, qu'il perdra, contre son ancien associé monsieur Trinquart qui installe un studio photographique, à l'enseigne des Nouveaux Ateliers, à moins de mille mètres de celui de Petit rue Cadet.

La même année il est nommé photographe de l'Épiscopat et des ordres religieux et il réalise une série de portraits d'ecclésiastiques dans toute la France.

La tête de la statue à l'Atelier

La commission impériale le nomme photographe officiel de l'Exposition universelle de Paris en 1867 où il réalise 12000 clichés.

Il contribue au siège de Paris et à la Commune par son témoignage photographique en prenant des clichés comme ceux de la rue de Rivoli éventrée par les bombes ou des scènes du champ de bataille d'Ivry.

Il adhère en 1875 à la Société française de photographie et devient le photographe officiel de plusieurs institutions dont la faculté de médecine. Il se rend au Jardin d'acclimatation pour photographier les représentants de diverses tribus qui y étaient alors exhibées.

De 1871 à 1884, il est chargé par l'État français de suivre les travaux de construction de la statue de la Liberté dans l'atelier parisien de Bartholdi avant son érection à New York. Il photographie la tête de la statue exposée à l’Exposition universelle de Paris de 1878.

Il a été le propriétaire de la revue Les Veillées chrétiennes

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27 février 2010

Pierre Petit et Trinquart Antoine

  • Trinquart Antoine René - Paris Photographe de Studio
  • Début de l' activité : 1859 - Fin de l' activité : 1875
  • Enseigne : "Photographie des 2 Mondes"
  • Adresses successives : 31 Place Cadet - Paris / 23 Rue Louis-Le-Grand / 10 Rue du Port-Mahon en 1869
  • Vend à E. BERNIER en 1875 qui restera à l' adresse du Port-Mahon
  • Associé à PIERRE PETIT de 1859 à 1861.
  • Expose à la S.F.P en 1861/1863/1865 et à l' expo universelle de 1867
  • Propose des tirages Inaltérables au Charbon
  • Propose des collection de notabilités du clergé , des academies de medecine et des sciences.

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13 mars 2010

Berthaud Michel

  • Michel Berthaud (1845 - 1912) - Paris
  • Début de l' activité : 1864 et Fin vers 1900 en Studio
  • Adresse : 9 Rue Cadet
  • Enseigne de l' atelier : "Hélios"
  • Succursales : 110 Rue des 3 cailloux Amiens de 1864 à 1896, 32 Rue de l'Ecu à Boulogne sur mer vers 1875, 2 Rue de la paix à Troyes 1870, 25 Rue de la Tonnellerie à Chartres en 1878, 26,Ter Boulevard de la gare à Dreux et 48 Rue Victor Hugo à Evreux, 12 Rue Saint Jean des Près à Abbeville.
  • Vend succ Dreux à Albert Dietrich en 1882, à J. Keilhauer Amiens en 1896, et Moilon Troyes en 1878
  • Associé à Etienne Berne-Bellecour de 1865 à 1867 , Eugène Gustave Louis Guilleminot de 1867 à 1870 et J. Keilhauer de 1888 à 1896.      
  • Successeur de Etienne Berne-Bellecour

Médaille d' argent en 1878 , d'Or en 1882 et 1889, également succursales à Louviers, Abbeville, Meaux et Au Caire et travaille avec son frère Jean.

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Autres infos sur les Freres "Berthaud" :

La Maison parisienne Berthaud Frères, imprimeurs et photographes, a été active à Paris de 1889 à 1908.

Selon Yves Lebrec, d’après sa page web personnelle, Jean Berthaud est un photographe actif à Paris à partir de 1863, et Michel Berthaud à partir de 1867;  l’on ne sait pas qui est en revanche G. Berthaud. En 1870, Michel dirige seul la Maison Hélios puis est rejoint par son frère G. Ils ouvrent plusieurs succursales en province dans les années 1870 et 1880. C’est après l’Exposition Universelle de 1889, qui lui accorde une médaille d’or, que la maison prend le nom de Berthaud Frères

     Toujours selon Lebrec, c’est alors également «le début de leur production de cartes postales au moyen de la phototypie: ces images portent la signature  B.F., Paris.» En 1900 l’adresse du 9 rue Cadet devient le 31, rue de Bellefond, et ce jusqu’à la fin de leur période d’activité, en 1908.

AUTRES INFOS :

Selon Yves Leullier : 

Michel BERTHAUD était le demi-frère de Michel Gabriel : ils ont pour père Jean, mais l'aîné, né en 1845 à Vienne (Isère) est le fils d'Anne Marie BARRAULT, qui décèdera en 1848, âgée de seulement 23 ans. Jean se remarie en 1850 avec Marie REGNIER, et de leur union naît à Seurre (Côte d'Or) en 1852 Michel Gabriel.
Michel épousera en 1874 la fille du grand opticien DARLOT, Julienne Catherine Charlotte, et le couple aura quatre enfants.

17 mars 2010

NADAR

Nadar

Nadar (autoportrait)

Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar, né le 6 avril 1820 à Paris, mort le 21 mars 1910 à Paris, est un caricaturiste, aéronaute et photographe français.

Il publie à partir de 1850 une série de portraits photographiques des artistes contemporains parmi lesquels Franz Liszt, Charles Baudelaire, Hector Berlioz, Gioacchino Rossini, Sarah Bernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard de Nerval, Théodore de Banville, Jules Favre, Guy de Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave Courbet, Loïe Fuller, Zadoc Kahn, Charles Le Roux, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus dont il est l'ami et Jean-Baptiste Corot.

Le plus connu reste le portrait d'Honoré de Balzac dont il fait une légende dans son livre de souvenirs, Quand j'étais photographe.

Le pseudonyme Nadar sera réutilisé par son fils Paul, avec la permission de son père.

Biographie

Sa jeunesse

Grand, les cheveux roux, les yeux effarés, fantasque (sa devise est Quand même) à la jeunesse vagabonde. Il se définit lui-même comme «un vrai casse-cou, un touche-à-tout, mal élevé jusqu'à appeler les choses par leur nom, et les gens aussi».

Ses parents étaient d'origine lyonnaise. Son père, Victor Tournachon, était imprimeur et libraire et s'était installé dans la capitale. Le jeune Gaspard-Félix fréquente différents internats de la région parisienne, alors que son père connaît des revers de fortune. Il étudie alors au lycée Condorcet.

En 1837, à la mort de son père, Gaspard-Félix commence des études de médecine à Lyon ; cependant sans soutien financier il se voit obligé d'y renoncer pour gagner le pain quotidien de sa famille, dont il a désormais la charge et qui comprend sa mère et son jeune frère cadet, Adrien Tournachon, plus jeune de cinq ans.

Il travaille dans différentes rédactions de journaux lyonnais, avant de revenir s'installer à Paris, où il effectue divers travaux dans de petites feuilles. Brûlant les étapes, il fonde, en collaboration avec Polydore Millaud, un journal judiciaire, intitulé L'Audience et fréquente le milieu de la jeunesse artistique, popularisé par le roman de Murger : Scènes de la vie de Bohème. Il commence à y côtoyer des personnages comme Gérard de Nerval, Charles Baudelaire et Théodore de Banville. Ses amis artistes, le surnomment Tournadar à cause de son habitude de rajouter à la fin de chaque mot de ses phrases la terminaison dar, d'une manière tout à fait fantaisiste[2], puis une abréviation transforme ce tic en pseudonyme Nadar.

La vie est très dure et il subsiste en utilisant divers expédients ; il écrit des romans, dessine des caricatures. Grâce à l'aide financière d'un ami, il se lance, à dix-neuf ans, dans l'aventure de la création d'une revue prestigieuse, Le livre d'or, dont il devient le rédacteur en chef. Grâce à ses connaissances, il s'assure la collaboration de personnages comme Balzac, Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Gavarni et Daumier. Malheureusement l'aventure est obligée de s'arrêter au neuvième numéro, malgré un succès d'estime.

Le caricaturiste

Après cet échec, Gaspard-Félix reprend du service dans les gazettes comme caricaturiste. C'est lors d'un stage de dessin au journal satirique Le Corsaire-Satan qu'il découvre le crayon lithographique et abandonne la plume. À la veille de la révolution de 1848, il obtient la consécration avec son premier dessin-charge publié dans la journal Le Charivari.

Le 30 mars 1848, il s'engage avec son frère dans la légion polonaise, pour porter secours à la Pologne. Son passeport est au nom de Nadarsky. Il est fait prisonnier et mis au labeur dans une mine, puis il refuse le rapatriement gratuit et revient à pied. Deux mois plus tard, il sera de retour à Paris, coiffé d'une chapka de couleur groseille, après un long voyage lors duquel il fut arrêté en Saxe par des représentants du gouvernement prussien.

Rapidement après son retour, il est contacté pour se mettre au service du gouvernement provisoire, et il est engagé comme agent secret par l'éditeur Jules Hetzel, alors chef du cabinet du ministre des Affaires étrangères. Sa soif d'aventures inassouvie, malgré son expérience polonaise, il part se renseigner sur les mouvements de troupes russes à la frontière prussienne.

De retour à Paris, il reprend ses activités de caricaturiste auprès de petits journaux, cependant sa renommée s'établit peu à peu, et à partir de 1851, il s'attelle à un grand projet de Musée des gloires contemporaines, pour lequel, avec l'aide de plusieurs collaborateurs, il rencontre les grands hommes du moment afin de les dessiner. L'ensemble de ce travail, concerne plus de trois cents grands hommes de l'époque sur un total de plus de 1 000 vignettes et constitue un panthéon qui lui apportera la notoriété, sous le nom de Panthéon de Nadar en quatre feuillets.

Le photographe

 

L'atelier de Nadar au 35, boulevard des Capucines, en 1860.

Nadar, 1854.

Hommage au carrefour du Petit-Clamart, à Clamart (HdS)

Sa nouvelle aisance lui permet d'emménager au dernier étage d'un immeuble de la rue Saint-Lazare, où il peut disposer d'un atelier bénéficiant de la lumière naturelle. C'est dans ce studio que seront réalisés ses chefs-d'œuvre, continuant l'œuvre des portraits, entreprise avec la caricature, mais maintenant continuée avec une nouvelle technique : la photographie.

À partir de cette époque, la technique du portrait est maîtrisée et les travaux sont de qualité. Les prix évoluent à la baisse. De nombreux studios ouvrent et les personnalités — les élites du monde des arts, des lettres mais aussi de la politique, du théâtre et même de l'Église — peut-être attirés par leur côté narcissique, n'hésitent pas à « se faire tirer le portrait ». Ce sont ces œuvres que l'on retrouve chez les papetiers sous forme d'estampes et de photographies.

En 1854, il se marie avec Ernestine, jeune femme issue d'une riche famille protestante, mais malgré le mariage, il continue d'offrir l'hospitalité à ses nombreux amis, comme à l'époque de la bohème. À cette époque, Nadar se brouille avec son frère cadet, qui s'était lui aussi lancé, avec son appui, dans le métier de photographe-portraitiste, mais voulait aussi utiliser le nom de «Nadar». Il s'ensuivit un procès.

Nadar souhaite que l'appareil de photographie puisse désormais être emporté à l'extérieur et en voyage, aussi facilement que le chevalet du peintre, il va commencer aussi à expérimenter la photographie embarquée dans un ballon, il fut donc aussi, dès 1858 le pionnier de la photographie aérienne, avec ses vues du Petit Bicêtre. Daumier représenta Nadar opérant avec difficulté lors d'une ascension aérienne, avec cette légende prémonitoire : Nadar, élevant la photographie à la hauteur de l'Art le 25 Mai 1862.

En 1860, manquant de place, Nadar déménage de la rue Saint-Lazare au boulevard des Capucines. Il fait installer au fronton de son immeuble une immense enseigne, dessinée par Antoine Lumière et éclairée au gaz. Cette année-là, passionné pour toutes les techniques nouvelles, il commence à expérimenter les diverses possibilités que peut lui offrir la photographie, en particulier la photo à la lumière artificielle dont il sera le pionnier.

En avril 1874, la première exposition des peintres impressionnistes se produit dans son studio. On lui en a souvent attribué l'organisation ; en fait, il s'agissait de son ancien studio qu'il louait. Il est aussi possible, mais non prouvé, qu'il ait demandé à son locataire d'abriter les impressionnistes, mais il ne fut pas en tout cas l'organisateur de l'exposition.

Après la destruction de son atelier rouge, sa femme finance et gère, avec 20 personnes, l'aristocratique, rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Nadar a fustigé les canons de représentation et, écœuré par l'évolution de la production raille ses concurrents, qui se contentent « d'un format à peu près unique, singulièrement pratique pour l'espace de nos logements bourgeois. Sans s'occuper autrement de la disposition des lignes selon le point de vue le plus favorable au modèle, ni de l'expression de son visage, non plus que de la façon dont la lumière éclaire tout cela. On installait le client à une place invariable, et l'on obtenait de lui un unique cliché, terne et gris à la va-comme-je-te-pousse ».

L'aérostation

 

Nadar en ballon par Honoré Daumier, 1896.

Nadar en ballon.

Très curieux des nouveautés techniques de son temps, il se lança avec passion dans le monde des ballons.

En 1858, il réalise la première photographie aérienne de Paris, depuis un '"vol captif" à 80 mètres d'altitude, au-dessus du Petit-Bicêtre(actuel Petit-Clamart). Il est obligé d'alléger au maximum et ne peut embarquer sa guillotine horizontale.

Les aventures de Nadar inspireront Jules Verne pour Cinq semaines en ballon écrit en 1862. Un des héros de De la Terre à la Lune et Autour de la Lune — romans parus en 1865 et 1869 — s'appelle d'ailleurs Michel Ardan, anagramme de Nadar.

Voici comme Jules Verne le décrit :

« C'est un homme de 42 ans, grand, mais un peu voûté déjà, comme ces cariatides qui portent des balcons sur leurs épaules. Sa tête forte, véritable hure de lion, secouait par instants une chevelure ardente, qui lui faisait une véritable crinière. Une face courte, large aux tempes, agrémentée d'une moustache hérissée comme les barbes d'un chat et de petits bouquets un peu égarés, un regard myope, complémentaient cette physionomie éminemment féline. »

— extrait de De la Terre à la Lune

 

Seconde ascension du Géant. Paris, Champ de Mars, 18 octobre 1863

En 1863, il fonde la Société d’encouragement de la navigation aérienne au moyen du plus lourd que l’air. Il fait construire un immense ballon, « Le Géant », haut de 40 mètres et contenant 6 000 m³ de gaz. Le 4 octobre, le premier vol du Géant a lieu à Paris avec 13 personnes à bord. Le ballon perd rapidement de la hauteur et atterrit à Meaux, à moins de 100 kilomètres de Paris. Il repart le 18 octobre avec sa femme. Dans les environs de Hanovre, le ballon atterrit durement et est entraîné sur 16 kilomètres. Nadar et son épouse sont grièvement blessés. Elle reste hémiplégique. D'autres tentatives auront lieu mais sans le succès public escompté, or les passagers devaient lui permettre la rentabilité de l'affaire. Nadar doit donc arrêter l'aventure du Géant par manque d'argent.

Il fonde en 1867 avec d'autres passionnés comme lui, la revue L'aéronaute.

En 1870-1871, lors du siège de Paris par les Allemands, il constitue de son propre chef la « Compagnie d’Aérostiers » avec Camille Dartois et Jules Duruof dont le but est la construction de ballons militaires pour les mettre à la disposition du gouvernement. Ils établissent un campement sur la place Saint-Pierre, au pied de la butte Montmartre, où naît la poste aérienne du siège. Les ballons permettaient de surveiller l’ennemi, d’établir des relevés cartographiques et également d’acheminer du courrier. Nadar baptise ses ballons : le George-Sand, l’Armand-Barbès et le Louis-Blanc. C'est à bord de l’Armand-Barbès que Léon Gambetta, ministre de l’Intérieur, quitte Paris le 7 octobre 1870 pour regagner Tours afin d'y organiser la résistance à l’ennemi.

Au total, 66 ballons seront construits entre le 23 septembre 1870 et le 28 janvier 1871 qui transporteront 11 tonnes de courrier, soit 2,5 millions de lettres. Cinq des ballons seront capturés par l'ennemi. Cette première fabrication en série d'aéronefs, marque officiellement la naissance de l'industrie aéronautique. Deux « usines » avaient été installés dans les gares de chemin de fer réquisitionnées : les frères Godard à la gare de Lyon et Dartois et Yon à la gare du Nord.

À la chute du régime de Napoléon III, il installe «révolutionnairement» sa société dans la quartier de Montmartre sur la place Saint-Pierre même. Avec deux engins, le «Neptune» et le «Strasbourg», il sera chargé d'étudier les déplacements de l'ennemi.

Son pseudonyme

Le pseudonyme Nadar fut utilisé pendant quelque temps par son frère Adrien pour ses photographies, sous les formes Nadar jeune et Nadar jne. Cette signature provoqua la confusion et fut la cause d'un procès entre les deux frères, de mars 1856 à décembre 1857, qui permit à Félix d'être le seul utilisateur du pseudonyme. Ce procès fut l'un des premiers de ce genre, sur le statut d'auteur photographe.

Son fils, Paul, réutilisa le pseudonyme avec la permission de son père.

La fin de sa vie

Après l'épisode de la Commune, Nadar se retrouve complètement ruiné et redémarre une activité dans la photographie, mais pour réaliser avant tout des travaux qui lui assurent sa subsistance.

En 1886, il accompagne son fils Paul Tournachon qui doit réaliser une interview du chimiste Eugène Chevreul, et en profite pour prendre des photos. Ce double travail, paru le 5 septembre dans le Journal illustré peut certainement être considéré comme le premier reportage photographique réalisé en même temps que l'entretien journalistique dont il assure l'illustration.

En 1887, il s'installe au manoir de l'Ermitage de la Forêt de Sénart où il accueille ses amis dans le besoin, jusqu'en 1894. Il est alors ruiné et malade, mais errant et paisible. Cette même année, à l'âge de 77 ans, Nadar décide de tenter de nouveau sa chance. Il laisse à son fils la gestion de ses affaires à Paris, et fonde à Marseille un atelier photographique. Nadar, «doyen des photographes français» devient dans la région de Marseille une véritable gloire et se lie d'amitié avec l'écrivain Frédéric Mistral.

En 1900, il triomphe, à l'Exposition Universelle de Paris, avec une rétrospective de son œuvre, organisée par son fils.

En 1904, Nadar revient à Paris. Il y décède le 21 mars 1910 à quelques jours de ses 90 ans.

15 février 2010

Valence Vernier Anc Maison Clavel - Saint Supéry

  • Maison Clavel - Valence
  • Date début d'activité : 1865
  • Adresse : 10 et 28 Rue de la Gare - Valence
  • Sa Veuve continuera l' activité.

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  • Auguste VERNIER
  • Enseigne : Photographie Lyonnaise
  • Date début d'activité : 1882
  • Adresse :  28 Rue de la Gare puis 28 Avenue Felix Faure (rebaptisé de ce nom) puis 13 Boulevard Bancel (face a la Banque de France et Angle de la Rue Segond)
  • Vend à Marcel Saint SUPERY vers 1895

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  • Marcel SAINT SUPERY
  • Date début d'activité : 1893
  • Adresse : 28 Avenue Felix Faure / 28 Rue de la Gare (future avenue Pierre Semard)

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21 février 2010

Picart E. - Paris

  • Ernest. PICART - 131 Boulevard de Grenelle puis le 142 vers 1890 - Paris
  • Début de l' activité en 1882
  • Enseigne : "Photographie de l' Ecole Militaire"
  • Propose des tirages d' épreuves inaltérables au charbon
  • Succursales : Fontainebleau ( 91 Rue du commerce et 211 Rue Saint Merry ) / Versailles ( 21 Rue Saint Honoré ) 

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27 février 2010

Neurdein Fils Antonin

  • Neurdein Antonin Fils - 1846/1914
  • Début de l' activité 1860
  • Enseigne : "Neurdein Frères"
  • Adresses Successives : 8 Rue des Filles-Saint-Thomas - Paris / 28 Bd Sébastopol vers 1874 / 52 Avenue de Breteuil vers 1889
  • Succursales : Place de la Bourse - Paris
  • Associé à Etienne Neurdein éditeur et  Ernest Neurdein Photographe.
  • Fils de Jean Neurdein dit Charlet. Concessionnaire des travaux photos de la tour Eiffel. Médaille d' Or a Paris en 1889, éditeur photographique de portraits historiques et de vues de France et d' Algérie puis de cartespostales sous marque ND et X , collabore avec Adolphe et Georges Giraudon pour une bibliothèque photos.

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20 mars 2010

Perpignan

  • P. JORRE - successeur de N. MAS
  • Adresse : 10 Rue des Augustins
  • Clichés à la Lumière électrique
  • Spécialité d' Agrandissement , aquarelles et pastels

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  • N. MAS - Perpignan
  • Adresse : 10 Rue des Augustins
  • Photographe en titre de la Couronne d' Espagne
  • Clichés à la Lumière électrique

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  • Fortuné MENOZZI - Ancienne Maison J. PROVOST Père
  • Adresse : 15/17 Rempart Villeneuve
  • Photographe de SA. le BEY de TUNIS 

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20 mars 2010

Arles - Rozier

  • Joseph. ROZIER - Arles

Joseph Antoine Victor -parfois prénommé Jules- Rozier est né le 17 février 1855 à Saint-Jean-en-Royans (Drôme). Son père est tailleur d’habits ; sa mère, Victoire Rozier née Champavier est couturière. Le couple aura aussi une fille, Juliette, née le 18 mars 1856. En janvier 1867, Victoire Rozier obtient la séparation de biens avec son époux qui, plus tard, sera soigné dans un asile d’aliénés. En 1872, elle et son fils sont recensés à Saint-Jean-en-Royans. Joseph Rozier est qualifié de photographe. Dans une commune qui comptait 2 758 habitants, on imagine mal un adolescent dans sa dix-septième année vivre de la photographie. Il est probable qu’il était encore en apprentissage chez un professionnel d’une ville proche : Valence, Montélimar, voire Lyon. Joseph forme sa mère au métier de photographe qu’elle va d’abord exercer seule à Crest (Drôme). En décembre 1873, il s’engage pour cinq ans au 3e régiment de zouaves et part en Algérie. Il est de retour en août 1878. On sait, d’après son registre matricule, qu’il a d’abord habité 120, cours Lafayette à Lyon avant de s’installer fin juillet 1880 11, cours Romestang à Vienne (Isère). Pendant une dizaine d’années, il va travailler avec sa mère et sa soeur sous la raison sociale "Mme Rozier et ses enfants". En 1891 ou 1892, la famille se sépare. Le fonds de commerce est vendu à Joguet, un photographe lyonnais. Joseph Rozier, quand il se marie le 23 novembre 1892, est photographe à Arles (Bouches-du-Rhône). Il a aussi fait un passage à Uzès (Gard), ville natale de son épouse. A rapprocher du J. Rozier qui aurait exercé 1, rue Sainte-Marie à Lyon à la fin des années 1890.

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« Les Rozier, une famille de photographes », publié en juin 2021 dans le n°223 de la revue Res Photographica.

Le 5 avril 1854, Jacques Joseph Rozier (1831-1895), qui à l’âge de 12 ans était déjà orphelin de père et de mère, épouse Victoire Champavier (1834- ?) Tous deux sont domiciliés à Saint-Jean-en-Royans (Drôme) où Joseph est tailleur d’habits et Victorine -son prénom usuel, couturière. Moins d’un an plus tard, le 17 février 1855, naît un fils qu’ils prénomment Joseph Antoine Victor mais qui se fera toujours appeler Jules. Treize mois plus tard, Jules peut se pencher sur le berceau de sa petite sœur, Juliette née le 18 mars 1856. Les Rozier n’auront pas d’autres enfants. En 1866, le ménage vit chez le père de Victorine. Moins d’un an plus tard, celle-ci obtient la séparation de biens d’avec son mari. Ils ne vivront plus ensemble.

L’ADOLESCENT PHOTOGRAPHE : Au printemps 1872, Jules Rozier, âgé de 17 ans, est photographe et vit avec sa mère à Saint-Jean-en-Royans, commune de 2 700 habitants. Comment a-t-il découvert ce métier qu’il va exercer toute sa vie ? Passage d’un photographe ambulant à Saint-Jean ou à Valence un jour de foire ? Est-ce Victoire, ouvrière en soie, qui a pu acheter le minimum de matériel indispensable pour travailler ? On ne le saura jamais. Mais Jules ne travaillera pas longtemps dans sa commune natale. Avec sa mère, il part s’installer à Grenoble (Isère)

GRENOBLE : On ne sait précisément quand Victorine, désormais photographe, et Jules se sont installés à Grenoble, préfecture de l’Isère. Ils ont opéré, peu de temps, dans un atelier situé 9, rue Montorge. Les portraits faits à cette adresse sont signés « Mme Rozier & Fils ».

CREST : On trouve encore la signature « Mme Rozier & Fils » au dos de photographies faites à Crest, commune de la Drôme où Victorine Rozier a opéré après avoir quitté Grenoble. Mais sachant que Jules est parti en Algérie à l’automne 1873 faire son service militaire, il n’a pas pu s’attarder à Crest.

ENGAGE VOLONTAIRE EN ALGERIE : On ne sait si c’est à la mairie de Grenoble ou à celle de Crest que Jules Rozier a signé, à l’âge de 18 ans, un engagement volontaire de cinq ans. Engagé, il avait le choix du corps dans lequel il voulait servir. Pour Jules, ce sera le 3e régiment de zouaves. Il le rejoint à Tebessa au sud de Constantine le 22 décembre 1873. Bon soldat, il sera promu adjudant en 1889, soit onze ans après la fin de son engagement le 30 août 1878.

A notre connaissance, Jules Rozier n’a aucun de lien de parenté avec Ferdinand et Félix Rozier, deux frères nés à Paris et 1837 et 1839, qui ont été photographes rue Maugrébins dans la Casbah d’Alger. (1)

VIENNE : Selon son registre matricule, Jules aurait vécu quelque temps 120, cours Lafayette à Lyon avant de rejoindre sa mère et sa sœur à Vienne (Isère). Depuis 1877, Mme Rozier, secondée par Juliette, opérait 11, cours Romestang. Pendant une dizaine d’années Victorine, son fils et sa fille se partagent le même atelier. Les portraits sont signés « Mme Rozier et ses enfants. » Le trio se sépare en 1890. L’atelier du cours Romestang est vendu aux frères Joguet, qui en font une succursale de leur établissement principal de Lyon. Victorine repart à Crest avec sa fille ; Jules s’en va à Arles (Bouches-du-Rhône).

ARLES : Agé de 37 ans, Jules Rozier épouse le 23 novembre 1892 à Arles où il est photographe, Louise Sablon, sans profession. En 1901, Jules Rozier, sa femme et sa belle-mère sont recensés 14, place de la République, adresse de l’atelier qu’il va bientôt quitter.

UZES : En juillet 1902, Jules Rozier informe les habitants d’Uzès qu’il est définitivement installé boulevard Gambetta. (2) En déménageant dans cette ville de 4 900 habitants, le photographe ne partait pas pour l’inconnu. Située à une soixantaine de kilomètres d’Arles, Uzès était la commune natale de son épouse. En avril 1902, encore photographe à Arles, il avait offert un bon pour six portraits à la tombola des sapeurs pompiers. (3) A Uzès, Jules Rozier ne sera pas que photographe. En 1906, domicilié place du Marché au Blé, il est brigadier de police municipale. Des cartes postales d’Uzès faites avant 1904 sont signées « J. Rozier Représentant et Photographe ». Il semble qu’à la fin de sa vie, il ait été employé à la Caisse d’épargne. C’est ce domicile qui est mentionné sur son acte de décès le 24 mars 1917 et ce sont deux employés de la Caisse d’épargne qui sont venus à la mairie faire la déclaration. (4).

Sources :

(1) Blog de Gilles Dupont

http://photographesdebiskra.blogspot.com/2010/03/rozier.html

(2) « Le Journal d’Uzès » du 13 juillet 1902. Consultable en ligne sur Ressources -Patrimoine en Occitanie.

(3) « Le Journal d’Uzès » du 6 avril 1902. Idem

(4) Archives municipales d’Uzès.

20 mars 2010

Toulon

  • Eugène de Paris - Toulon
  • Adresse : Place du Grand Théatre

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  • Photographie THAUST - Toulon
  • Adresse : 1 Place Saint Pierre

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  • C. JACOMIN - Toulon
  • Enseigne : "Photographie Moderne et Artistique
  • Adresse : 7 Boulevard de Strasbourg et Place de la Liberté - 37 Cours Lafayette
  • Spécialité pour l' Armée et la Marine

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3 avril 2010

Bisson Frères

  • BISSON Frères : Auguste Rosalie (Paris 1826-1900) et Louis Auguste (Paris 1814-1876)
  • Début Activité 1840
  • Enseigne de l' atelier : 'Bisson Frères'
  • Associé à : LEBLANC et Augustin Paul GUEUVIN vers1848

  • Adresse de Auguste Rosalie : 21 Rue de la Madeleine et 48 Rue Monsieur Le Prince en 1865
  • Adresse de Louis Auguste : 21 Rue de la Madeleine, 23 Rue Saint Paris vers 1845, 8 Rue Garancière, 11 Boulevard des Italiens, 13 Rue des Saints Pères vers 1865, Rue Médicis en 1871, 277 Rue Saint Jacques, 22 Rue Bertholet vers 1880.

  • Succursales de Auguste Rosalie: 11 Boulevard des Italiens, 35 Boulevard des Capucines en 1855, 8 rue Grancière et un atelier à Chamonix.
  • Succursales de  Louis Auguste : 11 Boulevard des Italiens , chamonix en 1865

  • Louis Auguste vend à : Edmond Quetier et Cie en 1863 et à Eugène MAUNOURY en en 1871
  • Auguste Rosalie vend à : Edmond Quetier et Cie et à Paul Emile PLACET en 1864

Photographes de sa Majesté l' Empereur dans leur studio, les deux frères reproduisent les oeuvres des maitres anciens. LOUIS fait faillite apres son association en 12/1863.

Au même titre que Félix Nadar, Édouard Baldus ou Gustave Le Gray, ils ont été les premiers à essayer de se détacher des techniques imposées par l'usage du daguerréotype, notamment en abandonnant la pose photographique au profit de l'instantané. Actifs pendant l'« âge doré » du mécénat photographique, entre 1847 et 1855, les frères Bisson fondent leur originalité sur l'utilisation de très grands tirages (jusqu'à 100 × 81 cm) et sur la mise en pratique commerciale de leurs techniques. En effet, de 1852 à 1863, la maison Bisson frères, rue Garancière, compte jusqu'à trente employés et gagne une renommée internationale par l'exécution de commandes très variées.

Membres de la Société française de photographie, les frères Bisson y exposent régulièrement entre 1854 et 1863. Par ailleurs, ils voyagent beaucoup, puisque près d'un tiers de leurs nombreux clichés portent sur des sujets en dehors du territoire français. Après le rachat de leur maison en 1864 par Émile Placet, Louis-Auguste et Auguste-Rosalie poursuivent ensuite des routes photographiques séparées. La reconnaissance était alors celle de la curiosité, comme lorsqu'ils accueillent rue Garancière des officiels français, mais il faudra attendre plus d'un siècle pour que reviennent au premier plans leurs tirages et que leur soit réellement reconnue une valeur artistique décisive.

Les frères Bisson restent surtout connus pour leurs séries de photographies sur la thématique du massif du Mont-Blanc, commandées par Napoléon III. Ils ont d'ailleurs réalisés par deux fois l'ascension du mont Blanc et rapporté les premières photographies d'alpinisme. Bisson jeune, en particulier, a multiplié les prises de vue de pentes enneigées et de glaciers, dans « ses » montagnes. Il souhaitait ainsi saisir le changeant dans un sujet unique — une attitude novatrice à l'époque.

On doit à Louis-Auguste Bisson le portrait le plus connu d'Honoré de Balzac 1842.

La Crevasse (Départ) -­­­­ 1862

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3 avril 2010

Crémière

 

Elève puis assistant de DISDERI , il expose à paris en 1861, 1863, 1864, 1865, Marseille en 1861 et Londres en 1862, Il réalise des portraits de l' aristocratie, des artistes et des célébrités du second empire, des militaires et des reportages sur les animaux. Il publie en 1865 un album de 36 portraits de chiens de chasse. Photographe de la maison Impériale en 1862 et reportage sur les Touaregs à Paris, Il part pour la Russie de 1873 à 1878. La dénomination devient L. CREMIERE et Cie apres son association puis apres 1863 , reste seul.

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27 mars 2010

Pacalet - Lyon

  • F. PACALET - Lyon
  • Enseigne : Photographie Artistique et Industrielle
  • Début Activité : 1890
  • Adresse : 6 Rue Servient (Rez de Chaussée) / 8 Rue Jean de Tournes / 33 Rue Victor Hugo
  • Associé avec Brunel au 12 Rue de Condé / 27 Rue D' Enghien - Lyon (Photographie du Siècle)
  • Associé avec Gervais au 10 Quai Saint Antoine - Lyon (Photographie Artistique et Industrielle)

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3 avril 2010

Ary Jouanne Calais Dunkerque

  • Charles dit Ary Jouanne - Photographe sur Dunkerque et Calais (St Pierre). 
  • Enseigne : Photographie Centrale - Artiste Peintre
  • Adresse Calais : 126 Grande Rue ( en face du Parc St Pierre ) vers 1880
  • Adresse Dunkerque : 48 Rue Neuve ( Rez de chaussée dans le jardin ) / 5 Rue du Quai vers 1870 / Sur la Plage durant l' été
  • Adresse Hazebrouck : Cour de l' Hotel de Ville

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FireShot Capture 086 - Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine 26 avril 1861 - RetroNews - Le sit_ - www

FireShot Capture 059 - Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine 3 mai 1861 - RetroNews - Le site d_ - www

FireShot Capture 085 - Le Petit Courrier de Bar-sur-Seine 17 mai 1861 - RetroNews - Le site _ - www

FireShot Capture 008 - Le Petit Républicain de l’Aube 22 septembre 1889 - RetroNews - Le sit_ - www

29 mars 2010

Le Thillot - Vosges

  • Eugène NOTTER
  • Adresse : Grande Rue - Le THILLOT

Carte de visite du photographe Eugène Notter installé Grande rue au Thillot (Vosges) de 1896 à 1928. Dans l' "Annuaire du commerce et de l'industrie photographiques et cinématographique " de 1909, une notice précise ses spécialités : " Portraits en tous genres. - Spécialité de groupes de noces, groupes de famille, etc. - Agrandissements au gélatino-bromure et charbon polychrome. - Pastel, aquarelles etc. - Editeurs des vues de toute la région. - Encadrements, cartes postales illustrées, vues et de fantaisie. - Imagerie en tous genres ".

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1 mai 2010

Jacques GARCIN

  • Jacques GARCIN - Lyon
  • Adresse : 41/43 Rue Impériale

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  • On est en république, donc c’est la rue de la République.
  • Lors de son ouverture, on était en empire, donc c’était la rue Impériale.
  • Ce mode de dénomination ne s’applique pas à la royauté, la rue Royale étant déjà prise.
  • La statue de la République trône place Carnot.
  • Les Lyonnais l’appellent volontiers rue de la Ré.
  • Histoire

  • En 1853, après les différentes insurrections qu’avait connu la ville de Lyon et le rattachement de Vaise, la Croix Rousse et la Guillotière, la ville de Lyon était considérée comme ingouvernable. L’empereur Napoléon III supprima le poste de maire de Lyon au profit de mairies d’arrondissements. Il envoya le préfet Vaïsse pour renforcer le gouverneur militaire De Castellane et gouverner la ville d’une main forte.
  • Le 27 décembre 1853 Vaïsse annonça son programme de grands travaux dont la pièce maîtresse était le percement d’une large avenue entre Bellecour et les Terreaux, alors entrelacs de ruelles impossible à traverser et que la troupe tentait vainement d’investir à chaque insurrection.
  • La première pierre de la rue fut posée au n°19 le 28 avril 1855, au grand Hôtel de Lyon, face à la Bourse.
  • La rue de la République fut percée au prix d’innombrables démolitions de 1854 à 1859 sous le nom de rue Impériale. Le chantier a nécessité l'expulsion de 12000 personnes.
  • 150 ans plus tard, les immeubles construits sont toujours là, propriétés de la société immobilière de la rue Impériale installée au n°49
  • 21 mai 2010

    Alphonse et Vatour à Calais - St Pierre

    • P. ALPHONSE - Calais
    • Actif vers 1890
    • Enseigne : Photographie Vatour
    • Adresse : 7 rue de Vic / 25 Place de la République
    • Succursale : 354 Rue de Thermes
    • Adresse Annecy : Rue de la Visitation

    Amédée VATOUR (1842-1887) Photographe d'atelier - Annecy. Calais. (Haute-Savoie. Pas-de-Calais.)

    Né de père et de mère inconnus, Amédée Vatour (patronyme orthographié Vatout dans les actes d’état civil) a été déposé le 7 septembre 1842 devant l’hospice des enfants trouvés à Annecy (Haute-Savoie). Il est d’abord coiffeur à Albertville (Savoie) où il épouse une couturière le 13 juin 1863. Il sera ensuite photographe dans sa ville natale. On ignore à quelle date précise il a ouvert son atelier situé rue de la Visitation mais cela se situe avant octobre 1869, date à laquelle il reçoit un diplôme d’honneur au concours départemental de la Savoie - section beaux-arts. Il est recensé rue de la visitation en 1872 et 1876. Devenu veuf, il se remarie le 10 avril 1877. L’année suivante, alors que son épouse est enceinte de sept mois, il se rend à Paris. Pendant son absence, on retrouve son fils Jean, âgé de 14 ans, enchaîné dans une cour. L’adolescent sera délivré par la police. Soupçonné d’avoir commis "cet acte de sauvagerie" Amédée Vatour est jugé par le tribunal correctionnel d’Annecy qui l’acquitte ; jugement qui sera confirmé en appel en novembre 1878. Bien qu’innocent, le photographe risquait de perdre une grande partie de sa clientèle. C’est sans doute le motif de son départ pour Calais (Pas-de-Calais) où il exercera son métier deux ou trois ans. On sait qu’il a travaillé 354, rue des Thermes mais aussi 25, place de la République à Saint-Pierre-lès-Calais (commune qui sera rattachée à Calais en 1885). Dans cet atelier, c’est Alphonse Pouge, qui signait ses photographies P. Alphonse, qui le remplacera. Celui-ci est recensé à Calais en 1881 et travaille avec Jean Vatour, le fils d’Amédée. A cette date, il semble que ce dernier était de retour à Annecy. Il n’y exercera plus le métier de photographe mais celui de restaurateur. Il décède à Annecy le 15 avril 1887. Son fils Jean sera aussi photographe. A la fin du XIXe siècle, il est employé dans l’atelier d’Henry Billard à Angoulême (Charente) puis dans celui de Victor Mercken à Poitiers (Vienne). Il aura un fils, prénommé Roger (1903-) photographe qui épousera en 1930 à Bergerac (Dordogne) Madeleine Astruc, fille et petite-fille de photographes. source Portrait Sépia

    Alphonse POUGE (1842-1898) Photographe d'atelier Nogent-le-Rotrou. Calais. (Eure-et-Loir. Pas-de-Calais.)

    Fils d’un tisserand, Alphonse Pouge est né le 27 octobre 1842 à Champigny-sur-Veude (Indre-et-Loire). Quand il se marie le 19 septembre 1865 à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) il y exerce le métier de teinturier mais très vite, il va être aussi le principal photographe de la capitale du Perche qui compte alors 7 000 habitants. Pouge a son atelier est situé au 128, rue Saint-Hilaire. Avant le recensement de 1881, il a quitté le Perche pour s’installer à Calais (Pas-de-Calais). Son successeur à Nogent sera Jules Guillotin, rentier et photographe. A Calais, Pouge, qui se consacre désormais exclusivement à la photographie, a choisi d’exercer sous son prénom : Alphonse. Il succède à Amédée Vatour qui avait un atelier 25, place de la République à Saint-Pierre-lès-Calais (commune qui sera rattachée à Calais en 1885) mais Alphonse est surtout actif au 7, rue de Vic à Calais. C’est là qu’il est recensé en 1881. Il travaille alors avec Jean Vatour, âgé de 17 ans, le fils unique d’Amédée. Alphonse Pouge est décédé le 21 mai 1898 à l’âge de 55 ans. Son fils Georges (1871-?) prend sa suite au 7, rue de Vic et signera ses portraits Georges Pouge.
    Source : - Yves Lebrec & Bernard Choque - Le premier siècle de la photographie en Eure-et-Loir - Dictionnaire des photographes euréliens de 1839 à 1939.

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    3 avril 2010

    Georges Spingler

    • Georges SPINGLER - Paris
    • Début Activité en 1862 en studio
    • Adresse : 7 Grande Rue et 3 rue de Basse, Passy - Paris
    • Adresse d' atelier : 154 Rue du Faubourg Saint Antoine
    • Succursale à Vichy - Place de l' Hotel de ville

    Photographe de S.M. L' Impératrice. A sa mort sa veuve poursuit l' activité quelques temps.

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    3 avril 2010

    Hermet

    Il vend des portraits à l' huile, à l' aquarelle et des miniatures , propose une collection de célébrités comtemporaines.

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    9 mai 2010

    Niort - Arthur Duburguet

    • Pascal Louis Arthur DUBURGUET - Niort
    • Date de début d'activité : 1868
    • Adresse : 25 Avenue BUJAULT - Place de la Brèche

    Pascal Louis Arthur Duburguet (parfois orthographié Du Burguet) est né à  Paris le 11 avril 1841. Il est d'abord employé dans les ateliers de photographie de la capitale. Il commence à  travailler à  son compte à  Saint-Maixent (Deux-Sèvres) où sa présence est attestée eu juillet 1871. Il exerce rue du Faubourg-Chalons. En 1876, il est recensé à  Niort (Deux-Sèvres). Son atelier est situé 25, avenue Bujault- place de la Brêche. Il est toujours recensé à  cette adresse en 1906. Son fils Maurice Duburguet (1867-?) sera aussi photographe à  Niort.

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    3 avril 2010

    Langerock - Successeur Numa Blanc

    • LANGEROCK et Cie
    • Début Activité : 1869 et Fin 1878
    • Adresse : 29 Bd des Italiens
    • Successeur de Blanc de Labarthe en 1875 dit Numa Blanc
    • Associé de Blanc de Labarthe de 1869 à 1875

    Peintre et photographe de sa Majesté, Le Roi de Prusse, médaille Paris en 1867

    Henri Charles Langerock (né à Gand le 29 janvier 1830, mort à Marseille le 21 décembre 1915)1 est un peintre belge cosmopolite qui, formé à l'École des Beaux-Arts de Gand, passa une partie de sa vie en France, principalement à Paris et Marseille, où il fut reconnu comme un maître du paysage, des scènes bucoliques et des atmosphères de sous-bois, mais qui séjourna aussi plusieurs années en Italie, en Afrique et en Amérique du Sud, où il peignit de nombreuses toiles de paysages et de scènes exotiques ou orientalistes.

    Il exerça également comme photographe, assistant de Nadar puis successeur de Numa Blanc (de) en son atelier du 29, boulevard des Italiens à Paris. Portraitiste mais aussi photographe de la nature et de l'agriculture, il se signala notamment comme initiateur de la retouche photographique et inventeur en 1865 du système breveté qui porte son nom.

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    3 juillet 2010

    L. Mulot

    • L. MULOT fils
    • Début Activité 1862 et Fin en 1891
    • Enseigne : "Photographie de l' Hotel de Ville" puis "Photographie de la Bastille"
    • Adresse Atelier :  48 Rue de Rivoli  - 2 Bd Beaumarchais vers 1870 - Paris
    • Succursale : 305 Rue Saint Jacques - Paris vers 1870
    • Vend à Théodore FOUQUERE en 1870 ( 48bis Rue de Rivoli )
    • Successeur de LEBLANC - ROSTAING vers 1864 et de PONTONNIER en 1880
    • Associé à QUERREUR au 48 Rue de Rivoli

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    3 juillet 2010

    Extension de Paris, en 1860

    Extension de Paris, en 1860

    En gris sont indiqués les territoires annexés à Paris en 1860
    Les chiffres indiquent l'ancienne numérotation des arrondissements de la ville

    Napoléon III remet au baron Haussmann le décret d'annexion à Paris des communes suburbaines (1860)

    Plaque commémorant la création du 16e arrondissement suite à l'extension de Paris, qui est alors passé de 12 à 20 arrondissements

    Par la loi du 16 juin 1859, les limites de Paris sont déplacées depuis le mur des Fermiers généraux « jusqu'au pied du glacis de l'enceinte fortifiée » (l'enceinte de Thiers). Paris s'agrandit ainsi de 4 365 hectares (en gris sur le schéma ci-contre), passant de 3 438 hectares en 1859 à 7 802 hectares en 1860 (respectivement de 3 228 ha à 7 088 ha si l'on défalque l'emprise de la Seine).

    La date communément retenue pour cette extension est celle du 1er janvier 1860. Néanmoins, cette conception est partiellement fausse. En effet, la loi ayant été promulguée le 3 novembre 1859, elle entrait en vigueur dès le 5 ; seule la perception des droits d'octroi était concernée par cette date du 1er janvier, ainsi que le prévoyait la loi du 16 juin[3].

    Le classement parmi la voirie parisienne des voies qui appartenaient auparavant aux communes annexées est confirmé par un décret du 23 mars 1863 ; elles sont au nombre de 733.

    24 communes sont concernées :

    • 4 sont entièrement comprises dans l'extension ;
    • sur les 20 qui de fait étaient coupées en deux par l'enceinte de Thiers, la loi en supprime 7 (en en répartissant les territoires entre Paris et les communes voisines) et elle ampute les 13 autres.

    Communes entièrement comprises dans l'extension

    4 communes sont entièrement comprises dans l'extension. Selon la loi, ces communes sont supprimées, et leurs territoires sont absorbés par Paris, où leurs noms servent à désigner des quartiers. Il s'agit des communes suivantes :

    Communes coupées en deux par l'enceinte de Thiers

    Communes supprimées

    Sur les 20 communes coupées en deux par l'enceinte de Thiers, 7 sont supprimées par la loi, et leur territoire est réparti entre Paris, où leurs noms servent à désigner des quartiers, et leurs voisines :

    Les parties de ces anciennes communes situées hors de l'Enceinte de Thiers sont rattachées par la loi comme suit :

    Communes amputées

    Pour 13 des 20 communes qui se trouvaient coupées en deux par l'enceinte de Thiers, les portions de territoires situées dans la zone d'extension de Paris sont annexées par Paris, mais les communes sont maintenues et conservent le territoire situé en dehors de l'enceinte. Les communes dans ce cas sont les suivantes :

    25 juillet 2010

    Sathonay Camp

    • Maurice GANTIER - Sathonay Camp
    • Adresse : Avenue de la Gare

      Appelée successivement :
      Rue du Prince Impérial,
      Route de Rillieux,
      Avenue de la Gare - construction de la nouvelle gare vers 1895 (gare en bois de 1854 à 1893)

    • Le camp est créé définitivement en 1858 avec des baraquements en bois et en brique. Les alentours du camp forment une petite ville avec commerces, ouvriers, familles de militaires. Evidemment, les commerces étant liés à la présence des militaires, on trouve donc de nombreux cafés, des cabarets, un cinéma, et même des "maisons de tolérances". De son côté, le village est resté rural. Pour ensavoir plus consultez : http://ville-sathonaycamp.fr/histoire/1908.htm

    • Depuis la création du camp en 1858, les unités suivantes ont stationné à Sathonay-Camp:

    61e régiment d'artillerie
    86e Régiment d'artillerie
    2ème et 3ème régiments de Zouaves
    7ème et 10ème régiments de cuirassiers
    54e régiment d’artillerie de campagne
    28ème régiment de tirailleurs tunisiens
    22e régiment d'infanterie de ligne, 1906 - 1914, recréé en 1966 et qui devient le 99e régiment d'infanterie de ligne
    405e régiment d'artillerie anti-aérienne, créé à Sathonay en 1938 (dissous après l'armistice en juillet 1940, reformé en 1944, à nouveau dissous en 1945, reformé en 1946, dissous en 1984).
    Centre d’instruction du Train n°158

    Le 1er régiment de Zouaves a aussi stationné à Sathonay en 1870

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    3 juillet 2010

    Quimper

    • Joseph. VILLARD - Quimper
    • Adresse : 15 Rue des Gentilhommes - 42 Rue Kéréon / 4 Rue St Francois (1er Etage)

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    ci dessous cliquez pour decouvrir le recit de la famille VILLARD :

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    Quimper et les Quimpérois sous l'œil des premiers photographes

    Dans les années 1860-1870, la photographie fait son apparition dans la capitale cornouaillaise.

    Il semble que le tout premier photographe attesté à Quimper soit le sieur Yves-Marie Levot. D'après les recensements et les listes électorales, il est resté tout au plus deux années à Quimper, de 1864 à 1865. 

    En 1865, trois ateliers, au moins, de photographes existent : l'atelier Duclos et celui de Foulquier, tous deux apparentés, et l'atelier Villard.

    Les Foulquier-Duclos

    Jules Duclos est né au Havre dans les années 1820. Il est marié à Eugénie Foulquier, fille d'Eugène Foulquier. Il s'installe en tant que photographe à Lorient, place Napoléon puis à Quimper au 2ème étage du 38 rue du Quai où il possède son atelier. Il semble que dans les premières années de son installation à Quimper, il ait été essentiellement portraitiste.

    Puis on le découvre dans les années 1870, photographe des chemins de fer. Comme d'autres photographes, il a bénéficié des grands travaux publics liés à l'arrivée du chemin de fer et à la construction des phares le long des côtes bretonnes.

    A la même époque, son beau-père Eugène Foulquier, ouvre son atelier côté cour au-dessus de la bijouterie Caron, 20 rue du Parc. Le recensement effectué en 1866 nous indique qu'il est âgé de 63 ans, qu'il est veuf et qu'il vit seul. Il est également portraitiste et photographe des chemins de fer. 
    En 1871, Auguste Goy le recommande au maire de Quimper pour la restauration et la mise en valeur de la collection de Silguy avant l'ouverture du tout nouveau musée des Beaux-arts : " Mr Foulquier, ancien employé de la célèbre maison Giroux de Paris, possède les aptitudes et offre toutes les garanties nécssaires pour bien organiser un musée puisque ses fonctions dans la maison Giroux consistaient à diriger la restauration des tableaux et à surveiller l'encadrement des dessins et des estampes. De plus Mr Foulquier a [...] mis en ordre et restauré plusieurs galeries de tableaux et [...] remis à neuf les nombreux tableaux de trois églises de Paris".
    Il semble qu'Eugène Foulquier exerce la profession de photographe jusqu'à la moitié des années 1870. Puis il s'installe au 38 rue du Quai avec sa fille Eugénie.
    De 1878 à 1884, il collabore avec Alfred Beau à la mise en place d'un musée ethnographique dont la pièce maitresse est La sortie de noce bretonne réalisée par leur soin.
    Il est indiqué comme rentier sur le recensement de 1881. Il décède à Quimper le 11 septembre 1899 à l'âge de 98 ans. Son acte de décès mentionne qu'il est officier d'académie, sans doute, avait-il aussi exercé la profession d'enseignant.

    Les Villard

    C'est en 1865 que Joseph Villard, alors âgé de 26 ans, ouvre son atelier de photographieà Quimper, 15 rue des Gentilhommes. Le jeune photographe a l'idée géniale d'éditer des séries de photos sur les costumes et des  paysage bretons à destination des touristes. Il parcourt ainsi la région armé de son appareil et de sa cabine de préparation pour ses plaques. Il est le premier à photographier des sujets cornouaillais et aide par la même occasion considérablement à la diffusion de la culture bretonne. Ainsi, lors de l'exposition universelle de 1867, le costume breton est à l'honneur. On retrouve alors dans le journal de l'exposition des gravures représentant des hommes et femmes en costume traditionnel. Ces gravures signées Gerlier sont directement inspirées des photographies de Joseph Villard.

    Vers 1870, Joseph Villard ouvre un second atelier au 42 rue Kéréon. Le recensement de 1881 nous apprend que l'atelier de photographie emploie deux personnes : Hélène Gourmelen et Louis Le Grand. En 1890, son fils Joseph-Marie entre dans l'affaire familiale en tant que photographe et reprend l'atelier à la mort de son père Joseph en 1898. Il s'installe comme photographe-éditeur au 4 rue Saint-François. Tout en continuant l'activité de portraitiste, il se lance dans l'aventure du carton postal. Ses clichés constituent une œuvre remarquable et très riche sur l'histoire de Quimper mais aussi de la Bretagne.

    Et autres

    A partir des années 1880, de nombreux photographes s'installent à Quimper. En 1881, Faustin Richard, photographe-portraitiste né à Château d'Olonne en 1845, s'installe au 20 rue Astor avec sa femme Marie Richard et Eugénie Le Guirriec, une parente. Il reste à Quimper une dizaine d'années environ.

    En 1883, Ollivier Génot, 26 ans, né à Bannalec, ouvre un atelier de photographie 15 boulevard de l'Odet. Il vit avec Jeanne Mathilde Françoise Versailles son épouse. En 1885, sa femme donne naissance à un fils Ollivier Henri Marie. Il exerce jusqu'en 1887, année de son décès à Quimper.

    Entre 1890 et 1914, on dénombre huit installations de photographesà Quimper. Parmi eux on peut citer Eugène Verghnet né à Saint-Cléré en 1856, qui arrive probablement à Quimper au début des années 1900. Il habite 32 place Saint-Corentin avec sa femme Esther et leur fille Laurette. Son atelier se situe, quant à lui, rue Kéréon. Ce photographe d'une cinquantaine d'années nous a laissé un magnifique témoignage à travers un reportage photo daté de 1907, sur les courses hippiques qui se déroulent à l'époque sur le champ de bataille.

    Victor Allard ou la passion de la photographie

    La photographie amateur fait son apparition après 1880 avec la mise sur le marché des plaques de verre au gélatino-bromure d'argent et des appareils plus légers et portatifs facilitant ainsi l'accès à la photographie pour de nombreux amateurs. Les photographies d'amateurs sont, pour la plupart, des images de voyages. Celles de Quimper ont été prises par Victor Allard, un quimpérois et reflètent avec lucidité des tranches de  vie quimpéroise de l'époque.

    Victor Allard est né boulevard de l'Odet à Quimper le 21 juin 1879. Son père, prénommé également Victor, est entrepreneur de menuiserie. Entre 1895 et 1901, le jeune Victor, muni de son appareil Mürer de 6 plaques, parcourt Quimper certains jours de marché ou tout simplement pour le plaisir de prendre quelques vues de sa ville natale. Son œuvre est parvenue jusqu'à nous sous la forme de plaque de verre et s'articule autour de deux  thèmes principaux, les marchés de Quimper et plusieurs vues de bâtiments, de rues et de places.

    Les vues sur les marchés, très vivantes, nous renseignent sur les différents métiers présents sur les places (rémouleurs, bourreliers, drapiers, marchandes de beurre etc.). Victor Allard ne s'est pas placé en spectateur mais nous fait vivre la scène de l'intérieur, tandis que ses photos de bâtiments et de rues sont des images fixes où l'homme est absent.


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    L' Atelier des photographes du XIX siecle
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