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L' Atelier des photographes du XIX siecle
3 janvier 2020

Jules NADI en 1928 par Jacquin (Valence)

  • Jules NADI 
  • Photo : Jacquin Frères à Valence
  • Date pour les élections législatives du 22 Avril 1928

Jules Camille Victor Pomaret, dit Jules Nadi (anagramme du second prénom de sa femme, Dina), né à Valence le 19 mai 1872 et mort à Paris le 7 novembre 1928.

LE SOCIALISME , C' EST LA REPUBLIQUE INTEGRALE !

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29 janvier 2020

Bavay - Bridelance

  • Théophile Bridelance - Bavay Nord
  • Date de début d'activité : 1890
  • Enseigne : Photographie Artistique
  • Adresse : Rue des Juifs
  • Ateleir au Quesnoy : Place Saint Michel puis Rue Fauroeulx

Né le 7 février 1855 à Le Cateau-Cambrésis, Marié le 18 mars 1876, a Le Cateau-Cambrésis, avec Philomene WATTREMEZ 1852-1881 *Epson_26012020162944

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22 février 2020

Un Chien par Bulla Frères

  • BULLA Frères (éditeur)
  • Date de début d'activité : 1870
  • Adresse : 16 Rue Tiquetonne
  • spécialisée dans la reproduction d’oeuvres d’art. 

Entreprise de lithographie et d'imprimerie fondée à Paris par François Bulla en 1815, s'établissant également par la suite à Rome, Londres, Barcelone et New York. Né le 18 août 1794 - Cabbio (Suisse) et Décédé le 22 juin 1853 - Paris (75), à l'âge de 58 ans

  • Photographie de Chardon Jeune
  • 3 Rue Racine à Paris

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12 janvier 2020

Cuinzier - Célestin Montet (Loire)

  • Célestin MONTET - Cuinzier (loire 42)
  • Date de début d'activité : 1900

Né le 11 octobre 1873 (samedi) à Jarnosse, Loire de parents Benoît MONTET 1829-1907 (Tisseur) et Claudine Marie Philomène BERTILLOT 1843-1911 (Tisserande)
Marié le 4 novembre 1898 (vendredi) à Cuinzier, Loire, Marie Léontine FARJOT, née le 10 mai 1877 (jeudi)

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25 août 2023

SOMAIN - Paul MIO

  • Paul Louis Lucien MIO - Naissance 8 nov 1861 à Somain, Nord, décédé le 17/10/1945 , marié à Marie Angélique HOYEZ

Lors de sa création, au printemps 1900, Paul Mio fut élu président de la section de Somain de la Ligue des droits de l’homme.

  • Enseigne : Photographie Moderne
  • Adresse : Rue Sadi Carnot / Rue de l' Avenir

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13 janvier 2010

A. LUMIERE - Rue de la Barre a Lyon


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La Rue de la Barre avant la construction de l'aile sud de l'Hôtel-Dieu de Lyon (vers 1893) : vue de l'ancien atelier photographique d'Antoine Lumière, 15 rue de la Barre, vers 1880

Sylvestre, Jules (photographe) 1880


 

Né à Lyon le 12 octobre 1859, Jules Sylvestre commence sa carrière en 1873 comme opérateur-photographe à l'Hôtel-Dieu dans le service des professeurs Ollier, Etievant et Molière. En 1892, il ouvre un atelier photographique, alors situé au numéro 23 du cours de la Liberté, puis reçoit ses premières commandes d'importance lors de l'Exposition Universelle qui se tient à Lyon deux ans plus tard. Il photographie ainsi les différents palais et stands installés dans l'enceinte du parc de la Tête-d'Or, mais surtout les derniers instants du Président de la République Sadi Carnot, assassiné en marge de l'Exposition par l'anarchiste Santo Caserio, dont le corps est transporté, dans l'urgence, dans les salons de la nouvelle préfecture. Publiés dans la presse, ce cliché aujourd'hui perdu contribue en grande partie à la reconnaissance publique de Jules Sylvestre sur la région.

En 1898, Sylvestre change d'adresse pour de nouveaux locaux plus spacieux, 2 rue de Bonnel, adresse personnelle et professionnelle qu'il conserve jusqu'à sa mort le 21 janvier 1936. Il se spécialise immédiatement dans la "photographie industrielle", les "portraits artistiques", ou bien encore dans la "reproduction de peintures et objets d'art", notamment pour le Palais Saint-Pierre ou pour les Salons de la Société lyonnaise des beaux-arts, clichés qui sont édités, par ses soins, en plusieurs séries de cartes postales comme bien d'autres vues par la suite.

Vers 1900, sa carrière prend un second tournant lorsque qu'il rachète la collection du photographe lyonnais Benjamin Escudié, gendre d'un autre photographe de renom, Philippe-Fortuné Durand. Méthodiquement, il recueille sur plaque de verre les daguerréotypes ou calotypes pris par ses devanciers (Durand, Froissard, Popineau), allant même jusqu'à adresser en 1906 une demande officielle à la Ville de Lyon pour obtenir "l'autorisation de reproduire, en cartes postales, la série des clichés photographiques en dépôt au service de la voirie", clichés aujourd'hui conservés aux Archives municipales de Lyon.
Comme nombre de ses confrères, il adhère dès 1902 à la Chambre Syndicale de la Photographie. Il en démissionne cependant en 1912, sans avoir obtenu, par son intermédiaire, les Palmes académiques (1er janvier 1910), alors qu'il participe à la commission d'étude chargée de la préparation du Congrès national de la photographie professionnelle. La Chambre syndicale lui permet par ailleurs d'entretenir des liens avec Georges Giraudon, successeur de son père à la direction de la célèbre "bibliothèque photographique" qui joue un rôle déterminant dans la diffusion et l'utilisation des supports photographiques en proposant un catalogue iconographique à destination des "savants et artistes" de toute l'Europe. Jules Sylvestre devient ainsi correspondant-photographe de l'une des plus anciennes et des plus importantes agences photographiques françaises à laquelle il fournit des clichés artistiques pris dans les divers musées de la Ville et qu'il facture, selon le cas, entre 5 et 10 francs.


Richesse du fonds
Le Fonds Sylvestre conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon trouve donc une double origine. D'une part, un ensemble de vues, dont certains originaux aujourd'hui perdus ou inaccessibles, illustre le patrimoine lyonnais depuis les années 1840, notamment les inondations de 1856 ou les transformations urbanistiques de la ville avec le percement de la rue Impériale, actuelle rue de la République, et les travaux réalisés au Second Empire sous l'impulsion du préfet Claude Marius Vaïsse. On peut également joindre à cet ensemble une série de photographies exécutées par Sylvestre au tournant du siècle à la demande de la Commission municipale du Vieux-Lyon qui le charge de recueillir par l'image les maisons, monuments ou vestiges artistiques des quartiers Saint-Jean et Saint-Paul appelés à disparaître sous l'action du temps.
En second lieu, on retrouvera dans ce fonds d'innombrables reportages réalisés pour la municipalité, pour les entreprises de la région lyonnaise ou pour des particuliers: série de clichés sur les grands travaux d'urbanisme de l'Entre-deux-Guerres exécutés par l'architecte Tony Garnier (abattoirs de la Mouche à Gerland, Hôpital de Grange-Blanche, projets de monument aux morts, etc.), série sur les écoles de blessés militaires créées à partir de 1914 à Lyon et à Tassin, série sur les groupes scolaires de la région, notamment sur l'Ecole municipale d'Agriculture de Cibeins (Ain), série sur les industries locales (entreprise de soieries F.Ducharne, entreprises de constructions électriques de Delle et Schneider-Westinghouse), série sur les entreprises chimiques avec les sociétés Poulenc frères et l'Usine du Rhône à Saint-Fons...
Spécialisée dans le domaine de la photographie industrielle, c'est tout naturellement que la maison Sylvestre évolue enfin à la Foire d'échantillons (1916-1918), puis à la Foire internationale de Lyon, où elle répond à des demandes ponctuelles d'exposants, simple artisans ou industriels reconnus, en quête d'images susceptibles d'illustrer plaquettes et catalogues professionnels.

En 1929, Jules Sylvestre cède son affaire - et son nom - à Blanche Savoye, puis à Mlle Jeanne Fontanel qui en continuent l'exploitation jusqu'en 1960. Sur cette période, se détachent encore quelques ensembles documentaires majeurs, comme celui qui est commandé par la mairie de Villeurbanne. En 1934, la maison Sylvestre est en effet engagée par la municipalité pour réaliser un reportage photographique sur le nouvel ensemble architectural des "Gratte-Ciel" (environ 200 plaques). Les photographies sont publiées en mai de la même année dans le prestigieux Livre d'Or de Villeurbanne, ouvrage vendu par souscription et célébrant les dix ans d'administration du maire socialiste Lazare Goujon.
Enfin, la maison Sylvestre assiste impuissante aux destructions causées par la Seconde Guerre mondiale. A la demande du Service immobilier de la Ville (subdivision des Services techniques), elle effectue ainsi plusieurs reportages sur les quartiers de Lyon sinistrés à la suite des bombardements alliés de mai 1944, puis sur la destruction des ponts de Lyon par l'armée allemande en déroute et sur leur reconstruction dans l'immédiat Après-guerre, vues qui illustrent partiellement une publication éditée sur ce sujet au second semestre 1945 par l'Association des anciens élèves de l'Ecole Centrale lyonnaise.

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13 janvier 2010

Biographie de Antoine LUMIERE

Antoine Lumière, né à Ormoy (Haute-Saône) le 31 mars 1840 et mort à Paris le 15 avril 1911, est un peintre, photographe et homme d'affaires français.

Biographie

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Né en Haute-Saône, il arrive à Paris en 1857 et devient peintre en enseignes chez Auguste Constantin. Il imagina notamment le fameux logo rouge du photographe Nadar en 1861 dont il devint l'ami. Marié avec Jeanne-Joséphine Costille le 24 octobre de la même année, Antoine part pour Lyon afin d'essayer de s'installer à son compte. Ayant essuyé de nombreux échecs tandis qu'il cherchait des prêteurs pour son projet, il décida en 1862 de tenter sa chance à Besançon où la famille emménagea 1 place St Quentin, ajourd'hui place Victor Hugo, en face de la maison natale de l'écrivain. Il est le père d’Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinématographe, nés dans cette ville en 1862 et 1864. On peut le considérer comme « le grand-père » du cinéma : à l'automne 1894, c’est en effet lui qui s'adresse à ses deux fils pour leur demander de s'intéresser à ces images animées sur lesquelles Thomas Edison et quelques autres pionniers butaient alors. Cette incitation paternelle est le point de départ de l'aventure qui aboutit à l'invention du « Cinématographe Lumière ». C’est encore Antoine Lumière qui, le 28 décembre 1895, lors de la première projection publique du cinématographe, tourne la manivelle dans le célèbre Salon indien, boulevard des Capucines à Paris. La première représentation non publique du cinématographe eu lieu à Paris le 22 mars 1895 dans les locaux de la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale, où figurait dans l'assemblée Léon Gaumont[1].

Antoine Lumière s'installe à Lyon en 1870 après la naissance de leur troisième enfant, Jeanne. Ils eurent ensuite trois autres enfants nés à Lyon : Juliette en 1873, France en 1883 et Edouard en 1884.

Il inspire à ses deux fils aînés, Auguste et Louis, l'amélioration de la plaque photographique sèche au gélatino-bromure d'argent, puis son industrialisation dans l'usine de Monplaisir et sa commercialisation sous la marque « Étiquette bleue ».

De même, c'est lui qui inspire ses fils pour l'invention du cinématographe, dont la projection doit à son avis se faire en public.

13 janvier 2010

La Villa Lumiere

L'aventure des Lumière

La villa Lumière est le dernier témoin, à Lyon, de l'ascension sociale et de la formidable réussite industrielle d'Antoine Lumière, peintre et photographe, et de ses deux fils aînés, Auguste et Louis, inventeurs du cinématographe.
La famille Lumière arrive à Lyon en 1870. Le studio photographique installé rue de la Barre, dans une baraque en bois puis dans un bâtiment en dur avec vitrine et salon de réception devient un endroit à la mode ; de nombreux artistes, hommes politiques, scientifiques le fréquentent.
Auguste et Louis sont très tôt associés aux travaux de leur père. La première invention de Louis, âgé de 17 ans, va marquer les débuts de leur aventure industrielle et de leur fortune : il met au point une plaque au gélatino-bromure permettant l'instantané photographique. Fabriquée d'abord artisanalement, cette plaque, commercialisée dans une boîte à étiquette bleue, connaît d'emblée un grand succès d'où l'idée de passer au stade industriel. Une usine est créée à l'est de la ville en 1882.
Le développement de l'entreprise n'empêche pas les deux frères de poursuivre leurs recherches dans divers domaines, notamment celui de l'image animée. Louis dépose, en février 1895, le brevet d'un appareil qu'il appelle Cinématographe Lumière et dans lequel il utilise une bande souple et transparente aux bords régulièrement perforés: le cinéma est né.

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Les Lumière bâtisseurs

"Mon père avait la maladie de la pierre invétérée... grisé par le succès de notre entreprise, il fit bientôt l'acquisition d'une propriété à La Ciotat, sur laquelle il construisit une grande et belle villa, puis créa un vignoble avec des caves monumentales ; il éleva encore d'autres constructions à Evian, à la Turbie et enfin à Monplaisir...", écrit Auguste Lumière dans ses mémoires.
Le château Lumière, ainsi nommé dès l'origine par les habitants du quartier, est l'ultime création architecturale d'Antoine Lumière. A l'instar de nombreux industriels lyonnais, tels Rochet et Schneider ou Marius Berliet, constructeurs automobiles, il fait élever à la périphérie de Lyon une imposante maison de maître à la fois confortable et proche des ateliers. Construite, entre 1899 et 1902, par les architectes lyonnais Alex et Boucher, elle présente une décoration particulièrement luxueuse, dans laquelle s'exprime des tendances "Art Nouveau".

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Regards extérieurs

Le maître d'oeuvre a conçu un édifice de plan massé, proche du carré, dans lequel seul le passage à voiture, au nord, forme saillie. A cette régularité du plan s'opposent l'éclatement des volumes et la diversité des élévations. L'effet architectural tient dans les proportions des silhouettes et dans le jeu des matières, des couleurs et de l'ornementation.
La diversité des matériaux contribue à la polychromie : calcaire blanc des balustres, des terrasses et balcons, calcaire gris des bandeaux et corniches, briques et pierre blanche des lucarnes et des souches de cheminées, tuiles en écaille vernissées et émaillées des toitures, zinc des crêtes et épis de faîtage, métal, verre et carreaux de céramique du jardin d'hiver.

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Vues intérieures

La distribution intérieure reste classique : le sous-sol est réservé au service, le rez-de-chaussée à la réception, les deux étages principaux aux appartements familiaux et l'étage de comble aux chambres des domestiques. L'effet de surprise est provoqué par le volume hors d'échelle de l'atelier de peinture qui s'élève sur la hauteur des deux derniers étages du corps central. Le rez-de-chaussée s'organise autour du grand escalier central et du vestibule, avec le salon dans l'axe, la cuisine et la salle à manger à droite, la salle de billard et le jardin d'hiver à gauche. Le salon occupe de manière traditionnelle le coeur de la maison, mais la fantaisie vient de son ouverture sur une galerie intérieure, aux baies garnies de grandes verrières. La galerie donne accès d'un côté à la salle à manger, de l'autre à la salle de billard.

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La recherche du confort et de la convivialité est une composante essentielle de cette construction. Dès l'origine, la villa est équipée d'un ascenseur, du chauffage central et du téléphone ; chacune des chambres possède sa propre salle de bains ou son cabinet de toilette. La construction s'ouvre largement sur l'extérieur grâce à l'importance des surfaces vitrées rendue possible par l'emploi de structures métalliques également utilisées pour la charpente.

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La décoration intérieure présente une grande homogénéité. Les mêmes matériaux et les mêmes formes se répondent d'une pièce à l'autre : sols en carreaux de ciment pressé aux riches effets décoratifs ou parquets en marqueterie selon les fonctions, plinthes en marbre, lambris et portes à frontons en haut-relief, frises de céramique, cheminées sculptées. Le vocabulaire Art Nouveau est nettement perceptible dans la composition et le chromatisme des vitraux et des peintures murales.

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Antoine Lumière fait appel à des artistes lyonnais dont certains sont des amis ; c'est le cas du sculpteur Pierre Devaux qui a déjà travaillé pour lui à Evian, du peintre Eugène-Benoît Baudin, spécialisé dans la peinture de fleurs et passionné de photographie, et du sculpteur sur bois G. Cave. Les pièces du rez-de-chaussée concentrent l'essentiel de la recherche décorative..

Le devenir

Conçue pour être la demeure familiale, cette villa fastueuse ne fut, en fait, habitée que quelques années par Jeanne-Joséphine Lumière, épouse d'Antoine.
Elle ne devient officiellement propriété de la Société Lumière qu'en 1950, mais abrite depuis plusieurs années le siège social et les bureaux. Lorsque la ville de Lyon l'achète, avec les terrains alentour, en 1975, l'intérieur est cloisonné et le décor masqué. Commence alors une importante campagne de restauration qui permet de redonner aux pièces leur volume et, dans la mesure du possible, leur décor d'origine. Lors d'une seconde campagne, les toitures, entièrement refaites, retrouvent leur polychromie initiale. Un éclairage (primé en 1993 par la Caisse des Monuments historiques et des Sites ) met en valeur les façades restaurées et dégagées grâce à la création d'un espace vert de 7000 m2. L'ensemble de la villa est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 20 mai 1986 et le hangar du premier film a bénéficié d'une mesure de classement le 2 décembre 1994.

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Ce hangar sera restauré en 1996 ; à l'emplacement des usines Lumière, s'élèvera une nouvelle salle de cinéma. L'Institut Lumière, association créée en 1982, pour promouvoir l'art et la culture cinématographiques et pour valoriser le patrimoine et l'oeuvre des Lumière, aujourd'hui seul occupant de la villa, va disposer, d'un cadre conforme à sa vocation de "musée vivant du cinéma".

7 février 2010

Roanne "Cité Modèle"

Au premier temps des PHOTOGRAPHES

ROANNE cité Modèle "1840 - 1940"

http://www.thobas-editions.fr/WebRoot/whitelabel_fr/Shops/158584/4900/81CC/E51A/DD7A/2157/3EC1/CD19/8411/livre-mediatheque-photo.pdf

Suivez le lien afin de découvrir une documentation sur les photographes de "Roanne"

http://www.lectura.fr/expositions/photographie/photographes_index.php

  • Carte de ma collection :

- Melle Maria THAMBEFORT - Place d' Armes

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- E. DESSENDIER - 82 Rue Nationale

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la même carte avec sa pochette de protection indiquant le prix

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17 janvier 2010

Carjat Etienne

  • Biographie

Dans Rimbaud le fils, Pierre Michon indique qu'Étienne Carja provient d'une famille modeste, que sa mère avait une loge de concierge au fond d'une cour, qu'il s'est marié et a donné naissance à une fille, qu'il est peintre, poète et homme de théâtre, et qu'il est l'ami de Baudelaire.

En 1858, il apprend le métier de la photographie auprès de Pierre Petit. En 1861, il s'installe dans son propre atelier au numéro 56 de la rue Laffitte à Paris. Il réalise de nombreux portraits de personnalités, et ses photographies se distinguent par l'absence fréquente d'élément de décors.

En 1865, il revend son atelier à Légé et Bergeron. De 1866 à 1869, il s'installe au numéro 62 de la rue de Pigalle, puis au 10 rue Notre-Dame-de-Lorette. Proche de Courbet, en 1871 il apporte son soutient à la Commune de Paris et publie des poèmes politiques dans le journal La Commune. En 1875, il fonde la revue Le Boulevard qu'il dirige. Il réalise un important travail de caricaturiste, publié notamment dans le journal Le Diogène dont il est le co-fondateur. Il publie également un livre, Artiste et Citoyen, en 1883.

Arthur Rimbaud.

Son cliché le plus connu est un portrait d'Arthur Rimbaud, réalisé en octobre 1871. Paul Verlaine, Rimbaud et Carjat font en effet parti des Vilains Bonhommes, un groupe créé en 1869, qui rassemble des poètes et des artistes comme André Gill, Théodore de Banville, Henri Fantin-Latour, etc. En janvier 1872, une querelle éclate au cours d'un diné organisé par ce groupe, et Rimbaud blesse Étienne Carjat à l'aide de la canne-épée d'Albert Mérat. En réaction, Étienne Carjat détruit la plupart des clichés qu'il a pris de Rimbaud, dont il ne reste aujourd'hui que huit photographies le représentant.

Il meurt à Paris le 9 mars 1906. Il laisse une importante collection de caricatures, et de photographies, dont les clichés de Rimbaud sont réputés : « En 1998, une photo-carte de visite de Rimbaud de 1871 a été vendue 191 000 francs. Le 24 Janvier 2003, un autre portrait d'Arthur Rimbaud également de 1871 fut adjugé pour la somme de 69 000 Euros (81 000 Euros, frais inclus), attribuée sans certitude absolue à Carjat[3]. ». Il s'agit ici d'un autre cliché, moins connu que la fameuse photo et dont l'original se trouve au Musée-Bibliothèque de Charleville, montrant un Rimbaud à l'allure plus jeune

17 janvier 2010

Chesnel Glenisson

  • Léon Chesnel
  • Début Activité : 1857 en Studio
  • Adresse : 82 Rue Rambuteau
  • Succursales : 5 Chemin de Comflans puis rue Saint Pierre à Charenton 1877 Val de Marne
  • Associé puis Successeur à Glenisson jusque 1864
  • Vend à BARON en 1867

  • Glenisson
  • Début activité en 1839 fin en 1864 en studio
  • Technique : Daguerréotype , propose des vues Stéréoscopiques
  • Adresses : 87 Rue St Antoine , 110 Rue St Antoine vers 1857 , 82 Rue Rambuteau en 1858 , 46 Rue Vivienne en 1863
  • Succursales à Charenton et vend à Glénisson en 1864

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17 janvier 2010

Fontes

  • MH. Fontes - Paris
  • Début activité : 1875 en studio
  • Adresses : 60 Avenue de clichy et 19 Avenue des Ternes - Paris
  • Vend à Jules Beau
  • Associé à Jules Beau pour la succursale du 51  Rue de Passy ouverte en 1890

  • Jules BEAU - Paris
  • Début activité : 1885
  • Enseigne : "Photographie de Passy"
  • Adresse : 51 Rue de Passy - Paris

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17 janvier 2010

Graffe - Anc Maison Buguet

  • François dit Emile Graffe - 1846/1894 Metz
  • Enseigne : Photographie des Arts
  • Début activité 1866 et Fin 1894 en studio
  • Adresses : 11 place St André des Arts puis le 9 vers 1890
  • Succursales : 42 Rue vivienne à Vathis val de marne , 18 Cours de Vincennes à Saint Mandé , 28 Place d' Austerlitz Metz en 1868
  • Successeur de Edouard Isidore Buguet en 1874
  • Associé à : Joseph Jougla , Edouard Isidore Buguet (11 Place St Andre des Arts) , A. Rouers au 9 Place St André des Arts et Solon à Vathis. 

Peintre et Photographe , réalise des clichés de 1870.

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17 janvier 2010

Jamin

  • Jean Théodore Jamin 

Jean Théodore Félix est né à Paris IXème le 26 juin 1827, a épousé à paris IXème le 19 mai 1850 Mélanie GABORY, et est décédé le 25 février 1903 à Saint-Mandé (Source Yves Leulier)

Legs veuve Jamin.Aux termes de son testament olographe, en date du 7 juillet 1906, déposé en l'étude de M8 A. Père, notaire à Paris, le 19 juillet 1907, M" 18 Mélanie-Bernardine Gabory, en son vivant propriétaire, veuve de M. Jean-Théodore Jamin, demeurant à Saint-Mandé, rue de la République, n° 35, décédée en son domicile le 18 juillet 1907, a notamment fait la disposition dont la teneur littérale suit :'..■.'■ « Je laisse à la commune de Saint-Mandé une somme de vingt mille francs qui sera placée après prélèvement des frais et droits de successions, en rente 3 °/0 sur l'Etat, et qui sera ainsi employée tous les ans le jour de la Saint-Jean la totalité de cette rente sera répartie intégralement entre les dix plus vieux inscrits au bureau de bienfaisance de la commune. « Ce don sera ainsi désigné : "Don Jamin Gabory" et ne changera jamais de date pour être distribué par date je veux dire l'époque de la fête Saint-Jean. Egalement je donne à la Société des Sapeurs Pompiers une somme de six mille francs qui sera après le prélèvement de tous les droits et frais ainsi employée tous les ans la Tente provenant de cette somme sera intégralement distribuée entre trois pompiers besogneux soit par maladie ou infirmité. « C'est également le jour de la Saint-Jean que la commune de S' Mandé distribuera à chacun des trois pompiers la part qui lui revient également sur la nomination de Don Jamin. (source : Recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine)

  • Début activité en 1851 
  • Enseigne : "Jamin et Cie"
  • Adresse : rue Saint Martin
  • Succursale : 13 Rue Chapon en 1862 - Paris
  • Vend à Louis Larger en 1884 l' atelier Rue St Martin et à Alphonse Darlot vers 1865 la Succursale Rue Chapon.
  • Associé à Henry Pierre voland et Antoine Labouriau en 1861

Opticien des 1822 et photographe, médaille à londres en 1851 et 1862 , Paris en 1855 , Bruxelles en 1856 et 1857 , Nice en 1884. Travaille aussi sur les portraits microscopiques pour bijoux et lorgnettes.

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17 janvier 2010

Lévitsky

  • Serguei LEVITSKY (1819 - 1898)
  • Debut Activité : 1840 et fin en 1864 en studio
  • Adresse : 22 Rue de Choiseul - Paris
  • Vend à Augustin Aimé Joseph LEJEUNE

Il travaille entre 1859 et 1865 à Paris , cet employé de bureau à St Petersbourg en russie réalise des 1840 de magnifiques Daguerrotypes dont certains primés, en france. En 1850 il utilise le collodion et obtient en 1852 une médaille a Paris pour ses portraits Grands Formats.

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17 janvier 2010

Maunoury

  • Eugène MAUNOURY - Peintre et photographe
  • Début Activité en 1867 et fin en 1887
  • Adresses : 71 Calle des Palacio lima Pérou - 13 Rue des Saints Pères vers 1875 Paris - 3 place de Lorraine Angers Maine et Loire en 1876 - 41 Rue des Lices Angers de 1879 à 1889 et enfin Laval.
  • Succursales : 45 Rue Jacob Paris - 14 Rue Saint Laud Angers en 1887
  • Vend à Hermet (45 Rue Jacob) , à Emile Launay (41 Rue des Lices vers 1887) , à Gaudit (14 Rue St Laud en 1887) 
  • Autres information : Successeur C. Pierre. Seureau à Angers 41/43 Rue des Lices vers 1898 (hotel Particulier)
  • Associé à Louis Auguste Bisson en 1871

Il débute sa carrière à Lima comme correspondant de Nadar, il vend cet atelier à Eugénio Courret Hermanos en 1867, Peintre et photographe s' installe à Angers début 1876 et médaille d' or à l' exposition d' Angers en 1877, d' Argent en 1880 au Mans , et de Bronze à Paris en 1878.

Photographe de l' Assemblée Nationale, du Sénat, des Ecoles Polytechnique et St Cyr, des Ministères et Ambassades, , Au Tueur de la galerie contemporaine publiée par les journeaux illustres de Paris

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17 janvier 2010

Dagron

  • René Dagron (1813/1900)

  • Début de l' activité en 1858 en studio

  • Adresses successives : 11 Rue Neuve des Bons Enfants , 66 rue Neuve des Petits Champs en 1862 , 59 Rue Montmartre en 1876 - Paris

  • Succursales : 1 Rue d' Hauteville en 1875 - Paris et 34 Rue Bonne Nouvelle en 1875 - Paris

  • Associé à Mme Dagron dont débur activité en 1861 au 34 Rue Bonne Nouvelle

Photographe de Sa Majesté l' Empereur , spécialiste de la photo microscopique pouvant recevoir 400 Dépèches de 20 Mots. Il réalise des bijoux photographiques et donne un essor considérable à la micro photographie. Note sur ses cartes "Photographie miscroscopique appliquée à tout objet". Médaille d' Argent Expo Paris en 1878.

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17 janvier 2010

Pénabert

  • Penabert Georges Jean - Paris

  • Début Activité : 1858

  • Enseigne de l' atelier : "PENABERT et Cie"

  • Adresses : 46 Rue Basse du Rempart, 31 Passage du Havre vers 1864, 36/38 Passage du Havre en 1875.

  • Succursales : 587 Broadway New York , 108 Calle de la Havana Cuba.

  • Associé : C.D Friedricks

Médaille d' Argent à l' exposition universelle Paris en 1889.

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17 janvier 2010

Pesme

  • Pesme Paul Emile
  • Debut de l' activité : 1856 et Fin 1895
  • Adresse : 20 Rue de la Chaussée d' Antin - Paris
  • Succursale : 24 Rue de l' Arbalète - Reims
  • Vend à HERMANN et Cie en 1891
  • Associé à Alphonse VARIN de 1856 à 1860

Il expose à la S.F.P en 1857,1859,1861,1863 et à Bruxelles en 1856. Propose des portraits , reproductions, leçons, spécialisé dans les carte de visite.

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17 janvier 2010

Chambay

  • Modeste Chambay - 1827 Damigny / 1899 Condé Sur Sarthe
  • Début Activité en 1865 en Studio
  • Enseigne : "Photographie au Grand Hotel"
  • Artiste peintre et photographe , élève de Godard d' Alençon, édite des vues outre mer, Ile Maurice et Sainte hélène
  • Adresses: 25 Avenue Montaigne, 12  Bd des Capucines en 1873, 33 Rue Victor Massé en 1892
  • Succursale : Port Louis (Ile Maurice)
  • Successeur de Alphone Maze en 1870
  • Associé à Lecorgne

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17 janvier 2010

Numa Blanc

  • Numa Blanc - Paris (né en 1849)
  • Début Activité : 1854 fin en 1875
  • Enseigne de l' atelier : "Journal l' Illustration"
  • Adresse successives : 60 Rue de Richelieu, 29 Bd des Italiens vers 1863 - Paris
  • Succursales : 11 promenade des Anglais à Nice, Bd de la Croisette à Cannes et Aix les Bains,Pau,Bagnères de luchon.
  • Vend à LANGEROCK en 1875 et associé de celui ci de 1869/1875

Directeur de la photographie centrale de L' Illustration, Peintre- Photographe , portraits , photographie grandeur naturelle, aquarelle, miniatures sur ivoire. Il arrete la photographie pour se consacrer à la peinture

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17 janvier 2010

Reutlinger

  • REUTLINGER Charles (Karl) 1816-1880 - Paris
  • Début de l' activité : 1845
  • Adresses successives : 33 Bd Saint Martin en 1850, 21 Bd Montmartre en 1853 - Paris
  • Succursales : 112 Rue Richelieu Paris en 1863 et 131 Rue de Flandre - Paris

Il débute comme daguerréotypiste en 1845 à Stuttgart au 8 Furbachstrasse, il s' installe à Paris en 1850. 1ier prix à l' Exposition universelle de 1867. En 1880 il laisse la direction à son frère Emile (1825/1907) qui la cédera à son fils Léopold (1830/1937). A sa mort, vente du studio à Jean Nugeron qui cède le fonds en 1954 à la bibliothèque Nationale. Portraits de célébrités, de tous les membres de l' institut , des Sénateurs, députés, hommes du monde et du spectacle. Il autorise la maison Fontaine (66 passage Jouffroy) à diffuser ses images.

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17 janvier 2010

See

  • SEE Gerson mort en 1864

  • Début de l' activité en 1861 et Fin en 1864

  • Adresses successives : 161 Rue Montmartre, 7 Bd de Strasbourg en 1863 - Paris

  • Vend à Leon Langlois

Photographe de l' ecole Impériale de Polytechnique, sa veuve continue l' activité jusqu' en 1869, On lit dans le Charivari de 1863 "Parmi les plus habiles photographes, nous nous plaisons à signaler Mr Sée qui pris place dans les premiers rangs de la photographie. Ce qui a captivé de prime abord l' attention et la faveur publique, ce sont des qualités éminemment artistiques de M Sée, nul mieux que lui n' a compris et mis en oeuvre les applications infiniment variées dont son art est susceptible. M Sée est membre de la société de photographie.

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23 janvier 2010

Mostaganem

Photographe : Urbain PASTRE - 4 Rue de la Mina. - année 1890

Pastré installé aussi à Briey (Meurthe-et-Moselle) a son activité professionnelle entre 1890 et 1914. Originaire d'Algérie, où il dispose d'un atelier à Mostaganem, on le retrouve installé à Epinal (Vosges), puis à Briey vers 1910.

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Ci dessous une belle photo de Groupe en famille suivi de l' un des personnages en solo , surement y avait il aussi les 4 autres personnes en individuel mais pas en ma posséssion.                                                 

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24 janvier 2010

Dieulefit - Girard

  • E. GIRARD - Dieulefit (drome)
  • Début Activité : 
  • Adresse à Dieulefit : Champs de Mars 
  • Succursale à Nyons

Les Girard sont venus de Suisse, et se sont intégrés facilement dans le milieu protestant dieulefitois. Le fils travaillait à l’usine de filature Morin et le Petit-Fils, Frank Girard a suivi les cours de la célèbre école dieulefitoise de La Roseraie, inspirée par la méthode Freinet. (sculpture) 

Fils d’un boisselier, Emile Elie Girard est né le 11 novembre 1874 à Dieulefit (Drôme). Il se déclare photographe quand il passe en 1894 devant le conseil de révision. En 1896, il est employé dans l’atelier de Joguet à Montélimar (Drôme). Au printemps 1897, il revient à Dieulefit et travaille à son compte dans un atelier au Champ de Mars. Ensuite, il ouvre une succursale à Nyons (Drôme). En 1936, Elie Girard est toujours recensé comme photographe patron à Dieulefit. On trouve sa signature sur plusieurs cartes postales de sa commune.

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