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L' Atelier des photographes du XIX siecle

10 octobre 2010

Porte Photos en Duo

 J' ai pu retrouver ce magnifique "Porte Photos en Duo" provenant de Calais. En effet la Librairie Papéterie "A. DEBUIRRE DEHONDT" commercialisait des articles complémentaires comme celui ci. Elle se situait a l' angle du 20 Boulevard Jacquard et N°4 Rue du temple dite "La Maison Bleue". Vous trouverez ci dessous l' annonce publicitaire de l' époque 1900.

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26 septembre 2010

Carte de Visite debut XX siècle

  • Miniatures de Carte de Visite avec photo

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13 septembre 2010

Grands Magasins des Cordeliers

  • Grands Magasins des Cordeliers - Lyon
  • Début Activité : 1900

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Grands Magasins des Cordeliers - Lyon

A partir de 1890, c'est l'ensemble du quartier Grolée qui se voit reconstruit. Les Grands Magasins des Cordeliers font partie de ce bouleversement et voient le jour dès 1895. En 1919, les Galeries Lafayette de Paris reprennent la gestion et agrandissent le magasin. La surélévation lui vaudra le surnom de "premier gratte-ciel lyonnais".

Depuis 1999, c'est le magasin Planet-Saturn qui a remplacé les Galeries Lafayette.

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13 septembre 2010

Livron - De Lapassal

  • Jules De LAPASSAL - LIVRON
  • Horlogerie - Bijouterie - Orfévrerie
  • Début Activité : 1880

Fils d’un serrurier, Joseph François Jules de Lapassat est né à Livron (Drôme) le 4 juillet 1849. En 1876, âgé de 27 ans, il vit chez ses parents. L’agent recenseur précise qu’il est "boiteux et épileptique". Vers 1880 (son père décède le 14 février 1881) il ouvre un atelier de photographie dans sa ville natale qui comptait alors 4300 habitants. En plus, comme d’autres confrères, Jules de Lapassal sera aussi horloger. Lors du recensement de 1911, il travaille avec son fils Alfred (1886-1948) qui, sans doute, lui succèdera.

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13 septembre 2010

Crest - Victoire Rozier

  • Madame Victoire ROZIER
  • Adresse : Avenue de la Gare / La Martine au Quartier des Capucins
  • Début Activité : 1880
  • Succursales : Avenue Carnot à Bollène / 11 Cours Romestang à Vienne ( Remplacé par Marius Ollier )

Victoire Champavier est née le 11 septembre 1834 à Saint-Jean-en-Royans (Drôme) où son père travaillait dans un four à chaux. Couturière, âgée de 20 ans, elle épouse le 5 avril 1854 Jacques Joseph Rozier, tailleur d’habits. Le couple aura deux enfants : Joseph, né le 17 avril 1855 et Juliette née le 18 mars 1856. Onze ans après cette naissance, Victoire Rozier obtient la séparation de biens avec son mari. Ce dernier, plus tard, sera admis dans un asile d’aliénés. Sa femme reste à Saint-Jean-en-Royans, commune qui comptait 2 800 habitants. En 1872, elle est recensée avec son fils, âgé de 16 ans, qui est qualifié de photographe. C’est donc par le biais de son fils, encore adolescent, que Victoire Rozier est passée des travaux d’aiguille à la chambre noire. En 1876, alors que Joseph Rozier est depuis déjà trois ans au 3e régiment de zouaves, Victoire Rozier et sa fille sont photographes à Crest (Drôme). Leur atelier était situé à la Martine dans le quartier des Capucins puis avenue de la Gare. Après avoir terminé son engagement de cinq ans, Joseph Rozier rejoint sa mère et sa soeur. A partir de juillet 1880, "Mme Rozier et ses Enfants" exercent à Vienne (Isère) au 11, cours Romestang. Les portraits au charbon inaltérable qui sortent de leur atelier n’ont pas grand chose à envier à ceux des grands photographes lyonnais spécialistes de cette technique. La famille Rozier se sépare avant la fin de l’année 1892 et le fonds de commerce viennois est cédé au photographe lyonnais Joguet. Joseph Rozier va exercer à Arles ; sa mère et sa soeur retournent à Crest. Lors du recensement de 1896, elles sont photographes domiciliées au lieu-dit Royale et Piedgai. A l’écart du centre ville, leur clientèle devait être plutôt réduite. Après, on perd leur trace.

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  • Anomalie sur le nom de CREST écrit CRESTE

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« Les Rozier, une famille de photographes », publié en juin 2021 dans le n°223 de la revue Res Photographica.

Le 5 avril 1854, Jacques Joseph Rozier (1831-1895), qui à l’âge de 12 ans était déjà orphelin de père et de mère, épouse Victoire Champavier (1834- ?) Tous deux sont domiciliés à Saint-Jean-en-Royans (Drôme) où Joseph est tailleur d’habits et Victorine -son prénom usuel, couturière. Moins d’un an plus tard, le 17 février 1855, naît un fils qu’ils prénomment Joseph Antoine Victor mais qui se fera toujours appeler Jules. Treize mois plus tard, Jules peut se pencher sur le berceau de sa petite sœur, Juliette née le 18 mars 1856. Les Rozier n’auront pas d’autres enfants. En 1866, le ménage vit chez le père de Victorine. Moins d’un an plus tard, celle-ci obtient la séparation de biens d’avec son mari. Ils ne vivront plus ensemble.

L’ADOLESCENT PHOTOGRAPHE : Au printemps 1872, Jules Rozier, âgé de 17 ans, est photographe et vit avec sa mère à Saint-Jean-en-Royans, commune de 2 700 habitants. Comment a-t-il découvert ce métier qu’il va exercer toute sa vie ? Passage d’un photographe ambulant à Saint-Jean ou à Valence un jour de foire ? Est-ce Victoire, ouvrière en soie, qui a pu acheter le minimum de matériel indispensable pour travailler ? On ne le saura jamais. Mais Jules ne travaillera pas longtemps dans sa commune natale. Avec sa mère, il part s’installer à Grenoble (Isère)

GRENOBLE : On ne sait précisément quand Victorine, désormais photographe, et Jules se sont installés à Grenoble, préfecture de l’Isère. Ils ont opéré, peu de temps, dans un atelier situé 9, rue Montorge. Les portraits faits à cette adresse sont signés « Mme Rozier & Fils ».

CREST : On trouve encore la signature « Mme Rozier & Fils » au dos de photographies faites à Crest, commune de la Drôme où Victorine Rozier a opéré après avoir quitté Grenoble. Mais sachant que Jules est parti en Algérie à l’automne 1873 faire son service militaire, il n’a pas pu s’attarder à Crest.

ENGAGE VOLONTAIRE EN ALGERIE : On ne sait si c’est à la mairie de Grenoble ou à celle de Crest que Jules Rozier a signé, à l’âge de 18 ans, un engagement volontaire de cinq ans. Engagé, il avait le choix du corps dans lequel il voulait servir. Pour Jules, ce sera le 3e régiment de zouaves. Il le rejoint à Tebessa au sud de Constantine le 22 décembre 1873. Bon soldat, il sera promu adjudant en 1889, soit onze ans après la fin de son engagement le 30 août 1878.

A notre connaissance, Jules Rozier n’a aucun de lien de parenté avec Ferdinand et Félix Rozier, deux frères nés à Paris et 1837 et 1839, qui ont été photographes rue Maugrébins dans la Casbah d’Alger. (1)

VIENNE : Selon son registre matricule, Jules aurait vécu quelque temps 120, cours Lafayette à Lyon avant de rejoindre sa mère et sa sœur à Vienne (Isère). Depuis 1877, Mme Rozier, secondée par Juliette, opérait 11, cours Romestang. Pendant une dizaine d’années Victorine, son fils et sa fille se partagent le même atelier. Les portraits sont signés « Mme Rozier et ses enfants. » Le trio se sépare en 1890. L’atelier du cours Romestang est vendu aux frères Joguet, qui en font une succursale de leur établissement principal de Lyon. Victorine repart à Crest avec sa fille ; Jules s’en va à Arles (Bouches-du-Rhône).

ARLES : Agé de 37 ans, Jules Rozier épouse le 23 novembre 1892 à Arles où il est photographe, Louise Sablon, sans profession. En 1901, Jules Rozier, sa femme et sa belle-mère sont recensés 14, place de la République, adresse de l’atelier qu’il va bientôt quitter.

UZES : En juillet 1902, Jules Rozier informe les habitants d’Uzès qu’il est définitivement installé boulevard Gambetta. (2) En déménageant dans cette ville de 4 900 habitants, le photographe ne partait pas pour l’inconnu. Située à une soixantaine de kilomètres d’Arles, Uzès était la commune natale de son épouse. En avril 1902, encore photographe à Arles, il avait offert un bon pour six portraits à la tombola des sapeurs pompiers. (3) A Uzès, Jules Rozier ne sera pas que photographe. En 1906, domicilié place du Marché au Blé, il est brigadier de police municipale. Des cartes postales d’Uzès faites avant 1904 sont signées « J. Rozier Représentant et Photographe ». Il semble qu’à la fin de sa vie, il ait été employé à la Caisse d’épargne. C’est ce domicile qui est mentionné sur son acte de décès le 24 mars 1917 et ce sont deux employés de la Caisse d’épargne qui sont venus à la mairie faire la déclaration. (4).

Sources :

(1) Blog de Gilles Dupont

http://photographesdebiskra.blogspot.com/2010/03/rozier.html

(2) « Le Journal d’Uzès » du 13 juillet 1902. Consultable en ligne sur Ressources -Patrimoine en Occitanie.

(3) « Le Journal d’Uzès » du 6 avril 1902. Idem

(4) Archives municipales d’Uzès.

 

 

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13 septembre 2010

Tournon sur Rhone

  • Joseph MALET - Tournon
  • Adresse : Rue Centrale
  • Début Activité : 1862

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29 août 2010

Bingham - Paris

  • Robert J. BINGHAM - Paris
  • Début Activité : 1850
  • Adresse : 58 Rue de la Rochefoucault - Paris
  • Vend à Edmond Jacques LECADRE en 1870
  • Associé à LECADRE à partir de 1868

Il s' installe à Paris en 1855, Médaille de 1re Classe en 1855-1862-1867 , Note sur sa carte "Inventeur du procédé Collodion", Spécialiste du portrait grandeur nature et de reproduction de tableau. Il propose également des photographies sur la guerre de 1870.

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Vers 1860, Bingham, maître incontesté de la reproduction photographique des oeuvres d'art, produit des clichés pour les premières Galerie Photographique de la Maison Goupil. Ses expositions à la Société Française de Photographie sont applaudies :
"L'exposition de M.Bingham est à elle seule un musée. Elle se compose tout entière de reproductions, et se divise en trois collections distinctes : les tableaux modernes, les tableaux anciens et les dessins. Ce qu'il y a de plus frappant dans cette admirable collection, pour quiconque connaît les difficultés du genre adopté par M.Bingham, c'est que, quelque soit le peintre dont il reproduise l'oeuvre, la copie est toujours aussi parfaite (...). Par quel procédé M.Bingham parvient-il à équilibrer les différences d'actinisme qui se présentent? Nous l'ignorons ; mais il est évident que dans ses reproductions, les valeurs relatives sont rigoureusement conservées. Le "Rembrandt faisant mordre une eau-forte" d'après Gérôme est un véritable chef-d'oeuvre (...) et nous signalons particulièrement cette épreuve à l'attention de ceux qui prétendent que la photographie ne peut donner que des fac simile froids et incomplets." (Ernest Lacan-Le Moniteur-Juillet 1861)


29 août 2010

Alger - J. Castelli

  • J. CASTELLI - Alger
  • Activité : vers 1885 - 1910
  • Adresse : 39 Rue de la Lyre
  • Médaille d' Argent Exposition d' Alger en 1889

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18 août 2010

DIDOT BOTTIN

J' ai craqué lors de la BROCANTE d' Aout de Barjac dans le gard (30) pour un annuaire BOTTIN DIDOT PARISIEN de 1890 , complet et dans un état remarquable. Je n' ai pas pu résister devant cette merveille.

Ancetre de l' annuaire et rentrer dans le language commun "le Bottin" , son créateur Sébastien Bottin aura laissé une trace pour les générations futures.

Une source d' information détaillée pour mes recherches sur les photographes de l' époque. (2882 pages !!!)

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Sébastien Bottin (1764, 1853) fut un administrateur et un statisticien français. Il a donné son nom à l'annuaire du commerce et de l'industrie.
Prêtre avant la Révolution française, l'abbé Bottin renonce finalement à l'état ecclésiastique. Statisticien averti, il fonde à Paris la Société de l’Almanach du commerce, et publie l'année suivante son célèbre annuaire, qui donnera le nom générique de bottin.
Préfet du Nord sous l'Empire, il poursuit ses publications à la Restauration. Criblé de dettes, il s'éteint à Paris en 1853 dans l'indifférence de ses contemporains. À sa mort, la famille Didot reprend son entreprise et poursuit la publication de l'annuaire.

16 août 2010

E. LEON - Lyon

  • E. LEON - Lyon
  • Debut Activité : 1863
  • Adresse : 15 Rue de Bourbon et 16 Rue Saint Joseph
  • Enseigne : "Photographie Alsacienne"

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15 août 2010

Allevard Les Bains

  • BUISSON MARCELLIN - Allevard les Bains

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15 août 2010

Toulouse

  • Eugène MERLIN - Toulouse
  • Début Activité : 1896
  • Adresse : 55 Rue de Remuzat près les Boulevards

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15 août 2010

Montpellier

  • CAIROL Ferdinand - Montpellier

  • Début Activité : 1858

  • Adresse : 1 Rue du Gouvernement / entrée 2 Rue Massanne - 19 Grande Rue et 4 Rue des Etuves
  • Successeur de Huguet Moline et Cairol

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15 août 2010

Avignon - Garnier

  • Jean.GARNIER - Avignon
  • Début Activité : 1849
  • Adresse : 24 Place de l' Horloge - 7 Place Saint Pierre
  • Repésentant du Pantheon de l' Ordre Impérial de la Légion Etrangère pour le Vaucluse

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15 août 2010

Vichy

  • Paul COUTEM - Vichy

  • Début Activité : 1859
  • Photographe de la Maison de L' Empereur et de l' Etablissement Thermal
  • Enseigne : "Photographie Artistique"

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  • Claudius COUTON - Vichy
  • Début Activité : 1864
  • Adresse : Face a la Maison de L' Empereur - Rue Prunelle en face de la source
  • Autre Adresse : Rue du Terrail à Clermond Ferrand en face de la préfecture - Maison Grasbaum
  • Succursale : 4 Quai Massena - Nice
  • Participe Exposition Universelle de 1867 et 1878
  • Photographe de S. M. le Roi de Suède et de Norvège et de la Maison de S. A. le Vice-Roi d'Egypte

Claudius COUTON est originaire de Vichy où il photographie de 1863 à 1865 pour le compte du ministre Achille Fould et de l’Empereur. En 1864 Couton participa à la sixième exposition de la Société française de Photographie ; il expose des épreuves au collodion. Les thèmes sont essentiellement des paysages et un portrait de jeune espagnole. En 1869, lors de la huitième exposition de la S.F.P. en 1869, « Claudius Couton, photographe à Clermont-Ferrand », expose « un cadre contenant divers portraits. – Types et costumes de l’Auvergne » et à l’exposition du Palais de l’Industrie, des costumes du Berry et de l’Auvergne. Claudius Couton est encore mentionné dans le Bulletin de la Société Photographique de 1892, comme « mettant gratuitement à la disposition des membres de la société les laboratoires et les ateliers qu’il a organisés à Vichy et à Nice ». Sur les épreuves conservées au musée Condé, il est mentionné comme « photographe à Vichy et à Clermont-Ferrand ».

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  • Raoul STEIGER - Vichy
  • Adresse : 17 Rue de Paris
  • Ancienne Maison : ROCHE

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  • Fernand CHARDONNET - Vichy
  • Adresse Vichy : Rue Sornin
  • Adresse Lyon : 6 Place Bellecour

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15 août 2010

Clermond Ferrand

  • Jean Baptiste BERUBET - Clermond Ferrand
  • Début Activité : 1855
  • Adresse : 19 Place Saint Herem
  • Photographe et Opticien
  • Representant pour le Puy de Dome du Panthéon de l' Ordre Impérial de la Légion d' Honneur

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  • L. BRANDELY - Clermond Ferrand

  • Début Activité : 1860
  • Adresse : Près La Fontaine du Cours Sablon (Salon et Atelier)

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  • François TROTTIER et Cie - Clermond Ferrand
  • Début Activité : 1868
  • Adresse : 12 Place de Lille
  • Enseigne : "Photographie Equestre"

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15 août 2010

Belfort

  • Auguste FEHR - Belfort
  • Adresse : 3 Rue du Pont Neuf
  • Enseigne : "Photographie Moderne"
  • Photographe et Dessinateur
  • Médaille d' Or - Paris 1900

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  • A. DROUIN - Belfort
  • Enseigne : Photographie d' Art
  • Adresse : 10 Faubourg des Ancètres

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15 août 2010

Durand

  • Philippe Fortuné DURAND - Lyon (1798-1876)
  • Début Activité : 1840
  • Adresse : 11 Quai d' Orléans

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Le Lyonnais Philippe Fortuné Durand est considéré comme le premier photographe professionnel français (certains sites de vente aux enchères n'hésitant pas à parler carrément de premier photographe professionnel au monde...). Dans un courrier au peintre et sculpteur Antoine Louis Barye du 20 janvier 1844, il se décrit ainsi : « quant à moi, je suis toujours graveur, moitié artiste, moitié marchand, je passe la vie assez agréablement entre ma femme, mes deux filles et dans la famille de ma femme ».
Ce Lyonnais était paradoxalement né à Paris le 1er mai 1798. Dans un courrier qu'il adresse à la commission de la reconstitution de l'état civil parisien (qui a brûlé en 1870) il précise qu'il est né au 121 rue Saint Honoré, en face de l'Oratoire des Protestants. Curieusement pour l'époque, il ne sera baptisé que 12 ans plus tard, à Saint Germain l'Auxerrois. Philippe et Mathieu Durand, père et oncle du photographe, tous les deux dessinateurs, étaient issus du second mariage d'Anthelme Durand, enfant adoptif de l'hôpital de la Charité, ouvrier en étoffes de soie, avec Françoise Lambert, dévideuse de soie, originaire de Presle en Savoie.
Est-ce après le décès d'Anthelme Durand en 1793 que Philippe Durand s'installa à Paris ou y était-il déjà ? Toujours est-il que c'est à Paris qu'il se marie au printemps 1797 avec Sophie Apolline Lefer, née à Troyes au hasard des affectations de son père, greffier, mais descendante d'une très ancienne famille parisienne (les arrière-grands-parents Lefer de Sophie Apolline se marient en 1687 à Versailles où Christophe Lefer était officier de bouche de la Reine).
En novembre 1819, Philippe Durand meurt à Paris. Moins d'un an plus tard, Philippe Fortuné Durand perd sa sœur Elisabeth âgée de 21 ans. Il est peut-être encore à Paris en décembre 1822 quand son autre sœur, Sophie, épouse à Saint Germain l'Auxerrois, un fabricant de châles (ou « schalls » comme on écrivait à l'époque) d'origine lyonnaise ou même pour le remariage de sa mère qui épouse le 23 juillet 1825 un dentiste qui n'a que 6 mois de plus que Philippe Fortuné, son nouveau beau-fils.
On retrouve Philippe Fortuné à Lyon en 1829 où il se marie à l'église Saint François de Sales en novembre. Cette même année il a ouvert un atelier de gravures sur bois et métal, Passage de l'Argue. Il y ajoute en 1840 un bail commercial de photographe, ce qui lui permettra par la suite de revendiquer le titre de plus ancienne maison photographique française. Il est toujours Passage de l'Argue en 1850 (au 40 et 42) lorsque sa fille ainée, Philiberte, épouse un graveur originaire de Morteau, Amédée Willemin, qui devient le collaborateur de Philippe Fortuné dans ses travaux de photographie.
En 1860, lorsque sa seconde fille, Eugénie, se marie à son tour, il a déménagé au 11 quai d'Orléans (quai de la Pêcherie aujourd'hui) où se trouve aussi le studio photo. Benjamin Escudié, le nouveau gendre, devient aussi le collaborateur de son beau-père. Philippe Fortuné Durand a apparemment eu deux autres adresses professionnelles avant celle du quai d'Orléans, 3 rue du Bât d'Argent dans les années 1860 et 8 rue de l'Arbre Sec (on ne sait pas précisément à quelle date). Pour les étrennes de 1866, le journal Le Salut Public suggère à ses lecteurs : « Voulez-vous selon l'usage qui tient à se répandre, envoyer à vos amis et connaissances votre portrait au lieu d'une banale carte de visite ? Allez chez M. Durand, 11 quai d'Orléans, dont les gendres MM. Escudié et Willemin sont les dignes successeurs après en avoir été les collaborateurs ». Bientôt seul Benjamin Escudié sera aux manettes, Amédée Willemin décède en 1870. De nombreux photographes sont établis à Lyon à cette date. Parmi eux, on peut noter depuis 1871, Antoine Lumière, père d'Auguste et Louis, photographe portraitiste au 15 rue de la Barre...
En dehors des portraits en studio, Philippe Fortuné Durand a aussi « daguerreotypé » Lyon et ses alentours. On lui doit plusieurs photos du Lyon disparu comme celle du Pont du Change en cours de démolition après la construction du nouveau pont (appelé aussi Pont de Nemours), une vue « aérienne » du quartier Grolée derrière Saint Bonaventure ou encore une photo de la Vierge de Fourvière lors de son installation sur le clocher de la chapelle en 1852.
Philippe Fortuné Durand décède en juin 1876, au 5 quai Fulchiron chez les Escudié, quelques mois après la naissance du 9e enfant du couple. Après les funérailles célébrées en l'église Saint Vincent, il est inhumé à Trévoux où il possédait une propriété.
Benjamin Escudié déménagera en 1882 le studio photo au 6 place des Cordeliers dont la plus grande partie de la façade portait en lettres capitales « la réclame » de l'entreprise héritée de Philippe Fortuné Durand, telle qu'on peut voir sur les photos de l'immeuble avant qu'il ne soit détruit dans les travaux de transformation du quartier Grôlée vers 1891.

Texte de Sandrine Kominek (sandrine.kominek@gmail.com)

 

15 août 2010

Fatalot Alexandre

  • Alexandre FATALOT - Lyon

  • Debut Activité : 1859

  • Adresse : 49 Rue de l' hotel de Ville (Ex Rue de l' Impératrice)

  • Photographe du Service Municipal et de la Société des Amis des Arts - Peintre et Photographe

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15 août 2010

L. RAYMOND - Bordeaux

  • L. RAYMOND - Bordeaux
  • Adresse : 1 Place Gambetta

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