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L' Atelier des photographes du XIX siecle

17 janvier 2010

Blanc - Succursale Marchandise

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17 janvier 2010

Blanc - Succursale Marchandise

  • L. Blanc - en Studio
  • Début activité en 1872 et fin en 1891
  • Enseigne : "Photographie du Globe"
  • Adresses : 11 Rue de Buci et 8 Bd de Strasbourg en 1874 - Paris
  • Vend à Francois Etienne Savary de Saussaie de Vernant en 1874 et à E. Marchandise en 1891
  • Associé à Hugon 1872-73
  • Sucesseur de Léon Absil et de E. Nury en 1872

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17 janvier 2010

Barrès

  • Alphonse Barrès - en studio - Paris
  • Activité en 1861
  • Enseigne : "L' Art de la Photographie"
  • Sculpteur et Photographe - Arstiste photographe des Sénateurs , Députés des grands Corps de l' Etat, des hauts fonctionnaires etdes officiers Armée de Terre et de Mer
  • Met le signe Maçonnique au dos de ses Cartes
  • Adresse : 19 Rue Richelieu , 112 Rue du Temple vers 1892 - Paris
  • Associé à Arthur Hausser

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17 janvier 2010

Bacard

  • Baccard Louis Pierre (père) en studio - Paris
  • Début de l' activité en 1863 et fin en 1884
  • Vend à Albert Courrier en 1884 mais continue de travailler avec lui
  • Adresses : 79 rue de Rivoli en 1866 et au 59 vers 1875
  • Succursales à La Havane au 62, Calle de O'Reilly

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17 janvier 2010

Alexandre

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17 janvier 2010

Ackermann et Villon

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  • Début Activite 1880 en studio
  • Successeur de VILLON en 1894 - lui meme photographe de 1890 à 1894
13 janvier 2010

La Villa Lumiere

L'aventure des Lumière

La villa Lumière est le dernier témoin, à Lyon, de l'ascension sociale et de la formidable réussite industrielle d'Antoine Lumière, peintre et photographe, et de ses deux fils aînés, Auguste et Louis, inventeurs du cinématographe.
La famille Lumière arrive à Lyon en 1870. Le studio photographique installé rue de la Barre, dans une baraque en bois puis dans un bâtiment en dur avec vitrine et salon de réception devient un endroit à la mode ; de nombreux artistes, hommes politiques, scientifiques le fréquentent.
Auguste et Louis sont très tôt associés aux travaux de leur père. La première invention de Louis, âgé de 17 ans, va marquer les débuts de leur aventure industrielle et de leur fortune : il met au point une plaque au gélatino-bromure permettant l'instantané photographique. Fabriquée d'abord artisanalement, cette plaque, commercialisée dans une boîte à étiquette bleue, connaît d'emblée un grand succès d'où l'idée de passer au stade industriel. Une usine est créée à l'est de la ville en 1882.
Le développement de l'entreprise n'empêche pas les deux frères de poursuivre leurs recherches dans divers domaines, notamment celui de l'image animée. Louis dépose, en février 1895, le brevet d'un appareil qu'il appelle Cinématographe Lumière et dans lequel il utilise une bande souple et transparente aux bords régulièrement perforés: le cinéma est né.

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Les Lumière bâtisseurs

"Mon père avait la maladie de la pierre invétérée... grisé par le succès de notre entreprise, il fit bientôt l'acquisition d'une propriété à La Ciotat, sur laquelle il construisit une grande et belle villa, puis créa un vignoble avec des caves monumentales ; il éleva encore d'autres constructions à Evian, à la Turbie et enfin à Monplaisir...", écrit Auguste Lumière dans ses mémoires.
Le château Lumière, ainsi nommé dès l'origine par les habitants du quartier, est l'ultime création architecturale d'Antoine Lumière. A l'instar de nombreux industriels lyonnais, tels Rochet et Schneider ou Marius Berliet, constructeurs automobiles, il fait élever à la périphérie de Lyon une imposante maison de maître à la fois confortable et proche des ateliers. Construite, entre 1899 et 1902, par les architectes lyonnais Alex et Boucher, elle présente une décoration particulièrement luxueuse, dans laquelle s'exprime des tendances "Art Nouveau".

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Regards extérieurs

Le maître d'oeuvre a conçu un édifice de plan massé, proche du carré, dans lequel seul le passage à voiture, au nord, forme saillie. A cette régularité du plan s'opposent l'éclatement des volumes et la diversité des élévations. L'effet architectural tient dans les proportions des silhouettes et dans le jeu des matières, des couleurs et de l'ornementation.
La diversité des matériaux contribue à la polychromie : calcaire blanc des balustres, des terrasses et balcons, calcaire gris des bandeaux et corniches, briques et pierre blanche des lucarnes et des souches de cheminées, tuiles en écaille vernissées et émaillées des toitures, zinc des crêtes et épis de faîtage, métal, verre et carreaux de céramique du jardin d'hiver.

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Vues intérieures

La distribution intérieure reste classique : le sous-sol est réservé au service, le rez-de-chaussée à la réception, les deux étages principaux aux appartements familiaux et l'étage de comble aux chambres des domestiques. L'effet de surprise est provoqué par le volume hors d'échelle de l'atelier de peinture qui s'élève sur la hauteur des deux derniers étages du corps central. Le rez-de-chaussée s'organise autour du grand escalier central et du vestibule, avec le salon dans l'axe, la cuisine et la salle à manger à droite, la salle de billard et le jardin d'hiver à gauche. Le salon occupe de manière traditionnelle le coeur de la maison, mais la fantaisie vient de son ouverture sur une galerie intérieure, aux baies garnies de grandes verrières. La galerie donne accès d'un côté à la salle à manger, de l'autre à la salle de billard.

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La recherche du confort et de la convivialité est une composante essentielle de cette construction. Dès l'origine, la villa est équipée d'un ascenseur, du chauffage central et du téléphone ; chacune des chambres possède sa propre salle de bains ou son cabinet de toilette. La construction s'ouvre largement sur l'extérieur grâce à l'importance des surfaces vitrées rendue possible par l'emploi de structures métalliques également utilisées pour la charpente.

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La décoration intérieure présente une grande homogénéité. Les mêmes matériaux et les mêmes formes se répondent d'une pièce à l'autre : sols en carreaux de ciment pressé aux riches effets décoratifs ou parquets en marqueterie selon les fonctions, plinthes en marbre, lambris et portes à frontons en haut-relief, frises de céramique, cheminées sculptées. Le vocabulaire Art Nouveau est nettement perceptible dans la composition et le chromatisme des vitraux et des peintures murales.

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Antoine Lumière fait appel à des artistes lyonnais dont certains sont des amis ; c'est le cas du sculpteur Pierre Devaux qui a déjà travaillé pour lui à Evian, du peintre Eugène-Benoît Baudin, spécialisé dans la peinture de fleurs et passionné de photographie, et du sculpteur sur bois G. Cave. Les pièces du rez-de-chaussée concentrent l'essentiel de la recherche décorative..

Le devenir

Conçue pour être la demeure familiale, cette villa fastueuse ne fut, en fait, habitée que quelques années par Jeanne-Joséphine Lumière, épouse d'Antoine.
Elle ne devient officiellement propriété de la Société Lumière qu'en 1950, mais abrite depuis plusieurs années le siège social et les bureaux. Lorsque la ville de Lyon l'achète, avec les terrains alentour, en 1975, l'intérieur est cloisonné et le décor masqué. Commence alors une importante campagne de restauration qui permet de redonner aux pièces leur volume et, dans la mesure du possible, leur décor d'origine. Lors d'une seconde campagne, les toitures, entièrement refaites, retrouvent leur polychromie initiale. Un éclairage (primé en 1993 par la Caisse des Monuments historiques et des Sites ) met en valeur les façades restaurées et dégagées grâce à la création d'un espace vert de 7000 m2. L'ensemble de la villa est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 20 mai 1986 et le hangar du premier film a bénéficié d'une mesure de classement le 2 décembre 1994.

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Ce hangar sera restauré en 1996 ; à l'emplacement des usines Lumière, s'élèvera une nouvelle salle de cinéma. L'Institut Lumière, association créée en 1982, pour promouvoir l'art et la culture cinématographiques et pour valoriser le patrimoine et l'oeuvre des Lumière, aujourd'hui seul occupant de la villa, va disposer, d'un cadre conforme à sa vocation de "musée vivant du cinéma".

13 janvier 2010

Biographie de Antoine LUMIERE

Antoine Lumière, né à Ormoy (Haute-Saône) le 31 mars 1840 et mort à Paris le 15 avril 1911, est un peintre, photographe et homme d'affaires français.

Biographie

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Né en Haute-Saône, il arrive à Paris en 1857 et devient peintre en enseignes chez Auguste Constantin. Il imagina notamment le fameux logo rouge du photographe Nadar en 1861 dont il devint l'ami. Marié avec Jeanne-Joséphine Costille le 24 octobre de la même année, Antoine part pour Lyon afin d'essayer de s'installer à son compte. Ayant essuyé de nombreux échecs tandis qu'il cherchait des prêteurs pour son projet, il décida en 1862 de tenter sa chance à Besançon où la famille emménagea 1 place St Quentin, ajourd'hui place Victor Hugo, en face de la maison natale de l'écrivain. Il est le père d’Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinématographe, nés dans cette ville en 1862 et 1864. On peut le considérer comme « le grand-père » du cinéma : à l'automne 1894, c’est en effet lui qui s'adresse à ses deux fils pour leur demander de s'intéresser à ces images animées sur lesquelles Thomas Edison et quelques autres pionniers butaient alors. Cette incitation paternelle est le point de départ de l'aventure qui aboutit à l'invention du « Cinématographe Lumière ». C’est encore Antoine Lumière qui, le 28 décembre 1895, lors de la première projection publique du cinématographe, tourne la manivelle dans le célèbre Salon indien, boulevard des Capucines à Paris. La première représentation non publique du cinématographe eu lieu à Paris le 22 mars 1895 dans les locaux de la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale, où figurait dans l'assemblée Léon Gaumont[1].

Antoine Lumière s'installe à Lyon en 1870 après la naissance de leur troisième enfant, Jeanne. Ils eurent ensuite trois autres enfants nés à Lyon : Juliette en 1873, France en 1883 et Edouard en 1884.

Il inspire à ses deux fils aînés, Auguste et Louis, l'amélioration de la plaque photographique sèche au gélatino-bromure d'argent, puis son industrialisation dans l'usine de Monplaisir et sa commercialisation sous la marque « Étiquette bleue ».

De même, c'est lui qui inspire ses fils pour l'invention du cinématographe, dont la projection doit à son avis se faire en public.

13 janvier 2010

A. LUMIERE - Rue de la Barre a Lyon


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La Rue de la Barre avant la construction de l'aile sud de l'Hôtel-Dieu de Lyon (vers 1893) : vue de l'ancien atelier photographique d'Antoine Lumière, 15 rue de la Barre, vers 1880

Sylvestre, Jules (photographe) 1880


 

Né à Lyon le 12 octobre 1859, Jules Sylvestre commence sa carrière en 1873 comme opérateur-photographe à l'Hôtel-Dieu dans le service des professeurs Ollier, Etievant et Molière. En 1892, il ouvre un atelier photographique, alors situé au numéro 23 du cours de la Liberté, puis reçoit ses premières commandes d'importance lors de l'Exposition Universelle qui se tient à Lyon deux ans plus tard. Il photographie ainsi les différents palais et stands installés dans l'enceinte du parc de la Tête-d'Or, mais surtout les derniers instants du Président de la République Sadi Carnot, assassiné en marge de l'Exposition par l'anarchiste Santo Caserio, dont le corps est transporté, dans l'urgence, dans les salons de la nouvelle préfecture. Publiés dans la presse, ce cliché aujourd'hui perdu contribue en grande partie à la reconnaissance publique de Jules Sylvestre sur la région.

En 1898, Sylvestre change d'adresse pour de nouveaux locaux plus spacieux, 2 rue de Bonnel, adresse personnelle et professionnelle qu'il conserve jusqu'à sa mort le 21 janvier 1936. Il se spécialise immédiatement dans la "photographie industrielle", les "portraits artistiques", ou bien encore dans la "reproduction de peintures et objets d'art", notamment pour le Palais Saint-Pierre ou pour les Salons de la Société lyonnaise des beaux-arts, clichés qui sont édités, par ses soins, en plusieurs séries de cartes postales comme bien d'autres vues par la suite.

Vers 1900, sa carrière prend un second tournant lorsque qu'il rachète la collection du photographe lyonnais Benjamin Escudié, gendre d'un autre photographe de renom, Philippe-Fortuné Durand. Méthodiquement, il recueille sur plaque de verre les daguerréotypes ou calotypes pris par ses devanciers (Durand, Froissard, Popineau), allant même jusqu'à adresser en 1906 une demande officielle à la Ville de Lyon pour obtenir "l'autorisation de reproduire, en cartes postales, la série des clichés photographiques en dépôt au service de la voirie", clichés aujourd'hui conservés aux Archives municipales de Lyon.
Comme nombre de ses confrères, il adhère dès 1902 à la Chambre Syndicale de la Photographie. Il en démissionne cependant en 1912, sans avoir obtenu, par son intermédiaire, les Palmes académiques (1er janvier 1910), alors qu'il participe à la commission d'étude chargée de la préparation du Congrès national de la photographie professionnelle. La Chambre syndicale lui permet par ailleurs d'entretenir des liens avec Georges Giraudon, successeur de son père à la direction de la célèbre "bibliothèque photographique" qui joue un rôle déterminant dans la diffusion et l'utilisation des supports photographiques en proposant un catalogue iconographique à destination des "savants et artistes" de toute l'Europe. Jules Sylvestre devient ainsi correspondant-photographe de l'une des plus anciennes et des plus importantes agences photographiques françaises à laquelle il fournit des clichés artistiques pris dans les divers musées de la Ville et qu'il facture, selon le cas, entre 5 et 10 francs.


Richesse du fonds
Le Fonds Sylvestre conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon trouve donc une double origine. D'une part, un ensemble de vues, dont certains originaux aujourd'hui perdus ou inaccessibles, illustre le patrimoine lyonnais depuis les années 1840, notamment les inondations de 1856 ou les transformations urbanistiques de la ville avec le percement de la rue Impériale, actuelle rue de la République, et les travaux réalisés au Second Empire sous l'impulsion du préfet Claude Marius Vaïsse. On peut également joindre à cet ensemble une série de photographies exécutées par Sylvestre au tournant du siècle à la demande de la Commission municipale du Vieux-Lyon qui le charge de recueillir par l'image les maisons, monuments ou vestiges artistiques des quartiers Saint-Jean et Saint-Paul appelés à disparaître sous l'action du temps.
En second lieu, on retrouvera dans ce fonds d'innombrables reportages réalisés pour la municipalité, pour les entreprises de la région lyonnaise ou pour des particuliers: série de clichés sur les grands travaux d'urbanisme de l'Entre-deux-Guerres exécutés par l'architecte Tony Garnier (abattoirs de la Mouche à Gerland, Hôpital de Grange-Blanche, projets de monument aux morts, etc.), série sur les écoles de blessés militaires créées à partir de 1914 à Lyon et à Tassin, série sur les groupes scolaires de la région, notamment sur l'Ecole municipale d'Agriculture de Cibeins (Ain), série sur les industries locales (entreprise de soieries F.Ducharne, entreprises de constructions électriques de Delle et Schneider-Westinghouse), série sur les entreprises chimiques avec les sociétés Poulenc frères et l'Usine du Rhône à Saint-Fons...
Spécialisée dans le domaine de la photographie industrielle, c'est tout naturellement que la maison Sylvestre évolue enfin à la Foire d'échantillons (1916-1918), puis à la Foire internationale de Lyon, où elle répond à des demandes ponctuelles d'exposants, simple artisans ou industriels reconnus, en quête d'images susceptibles d'illustrer plaquettes et catalogues professionnels.

En 1929, Jules Sylvestre cède son affaire - et son nom - à Blanche Savoye, puis à Mlle Jeanne Fontanel qui en continuent l'exploitation jusqu'en 1960. Sur cette période, se détachent encore quelques ensembles documentaires majeurs, comme celui qui est commandé par la mairie de Villeurbanne. En 1934, la maison Sylvestre est en effet engagée par la municipalité pour réaliser un reportage photographique sur le nouvel ensemble architectural des "Gratte-Ciel" (environ 200 plaques). Les photographies sont publiées en mai de la même année dans le prestigieux Livre d'Or de Villeurbanne, ouvrage vendu par souscription et célébrant les dix ans d'administration du maire socialiste Lazare Goujon.
Enfin, la maison Sylvestre assiste impuissante aux destructions causées par la Seconde Guerre mondiale. A la demande du Service immobilier de la Ville (subdivision des Services techniques), elle effectue ainsi plusieurs reportages sur les quartiers de Lyon sinistrés à la suite des bombardements alliés de mai 1944, puis sur la destruction des ponts de Lyon par l'armée allemande en déroute et sur leur reconstruction dans l'immédiat Après-guerre, vues qui illustrent partiellement une publication éditée sur ce sujet au second semestre 1945 par l'Association des anciens élèves de l'Ecole Centrale lyonnaise.

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12 janvier 2010

Les Livres qui font "REFERENCE"

Répertoire des photographes parisiens du XIXe siècle François Boisjoly

  • Beau livre (broché). Paru en 06/2009

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La photo-carte , Portrait de la France du XIXème siecle François Boisjoly

  • Beau livre (broché). Paru en 05/2006

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Egalement appelé photo-carte, le portrait carte de visite naît au milieu du XIX' siècle pour connaître un succès tel que l'on parle à son endroit d'un véritable phénomène de société. En réunissant sous ce format les portraits des célébrités de la politique, du clergé, des sciences et des lettres, les photographes et éditeurs de photos-cartes composent en quelques décennies l'immense galerie de leurs contemporains. Analyse stylistique et anecdotes historiques parent ces petits objets photographiques d'un sentiment de familiarité retrouvé.

Extrait du livre:
La photographie, par le biais de la photo carte de visite, a permis une première diffusion de masse de l'image dont les vecteurs ont été les photographes exerçant leur activité loin de la capitale ou des capitales régionales. La collection constituée par François Boisjoly est ainsi un bel outil pour analyser les processus de diffusion des innovations techniques. Cette collection concerne aussi des champs très complémentaires de la recherche historique. Qu'on en juge : dans des domaines aussi différents que l'histoire du genre, l'histoire de l'enfance, l'histoire des masculinités, celle du service militaire, l'histoire religieuse ou celle du tourisme, l'histoire urbaine ou l'histoire sociale, une telle collection est susceptible de fournir des informations nouvelles et d'infléchir certaines interprétations. Sans compter qu'elle est, bien sûr, fondamentale pour une histoire sociale de la diffusion de la photographie et qu'elle permet également de faire le portrait sociologique d'une profession en pleine émergence pendant la seconde moitié du XIXème siècle.

A ce propos, sacrifions - une fois n'est pas coutume - à la célébration de la capitale des Gaules : avant les recherches de François Boisjoly, qui savait, parmi les érudits locaux toujours prêts à chanter l'exceptionnalité de leur petite patrie, que la ville de

Lyon avait joué un rôle dans l'institutionnalisation de cette profession ? Le premier photographe ayant eu «pignon sur rue» est pourtant un lyonnais qui travailla avec Nicéphore Niepce, Philippe Fortuné Durand ; il ouvrit, en 1829, un atelier de gravures sur bois passage de l'Argue, y ajouta, en 1840, un bail commercial de photographe et paya donc patente. Vingt ans plus tard, alors qu'il était installé sur les quais de Saône, il pouvait se présenter comme le «Premier photographe professionnel de France à avoir pignon sur rue».

12 janvier 2010

La Photo Carte en Algérie au XIXe Siècle

La Photo-Carte En Algérie Au Xixe Siècle  de Michel Mégnin

Scènes et types, zouaves et spahis, colons européens et notables arabes, kabyles et Ouleds Naïls, le duc d'Aumale, Napoléon III et Abd el-Kader, vues d'Alger et des oasis du Sud vers 1865 ...

De nombreuses images inédites avec une série exceptionnelle Disdéri à l'occasion du voyage de Napoléon III en 1860, les premières images du Sud algérien avec le studio Photographie Saharienne et plus de 150 notices biographiques avec renvoi aux illustrations : Alary-Geiser, James et Jean Geiser, Beetrand, Portier, Leinack, Famin, Leroux, Moutet, Richan, Rozier, Clavier, Klary, Vollenweider à Alger, Mongin à Sétif, Dupont, Decugis, Bruneau, Perpère à Oran, Prod'hom à Bône, Pedra à Tlemcen, Chazal, Sarrault, Veuve Plasse et Oberty à Constantine, Marius Maure à Biskra, David et un certain "A. Eberhardt" à Blidah, et beaucoup d'autres photographes inconnus jusqu'à présent à découvrir !

Après "Tunis 1900, Lehnert & Landrock photographes", la découverte du support photographique le plus diffusé dans le monde et en Algérie : la photo-carte ou CDV.

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11 janvier 2010

Avertissement

Avertissement important

Ce site est constitué de photographies anciennes, il est là dans le but unique de partager des plaisirs communs et de vous plaire.

Ces images proviennent uniquement de ma collection et n'ont été prises sur aucun autre site.

Malgré la vigilance que je porte sur le droit d'utilisation de ces images il se peut que certains photographes ne soient pas tombés dans le domaine public, aussi veuillez, je vous prie, m'en aviser afin que les clichés contestés disparaissent aussitôt du site. Merci à l'avance !

Ces pages faites dans un but non lucratif, ludique et culturel, sont accessibles à tous, dans un esprit d'ouverture vers les autres.

Servez-vous si ces images vous plaise, mais uniquement pour une utilisation personnelle à but non commercial.

Toute utilisation autre que non lucrative doit faire l'objet d'une demande préalable.

Veuillez respecter le droit d'auteur en mentionnant toujours le nom du photographe à chaque cliché. Respecter ce droit inaliénable c'est le respecter et respecter son travail, son œuvre, comme on le fera pour vous. Mentionnez aussi vos sources, sources bibliographiques et iconographiques, cela donne un poids scientifique à vos publications.

L'auteur décline toute responsabilité si le droit d'auteur n'est pas respecté.

Tirages éparses, albuminés et argentiques, cyanotypes, plaques de verre utilisées encore dans les années 1920, négatifs souples, quels que soient les supports techniques, les clichés ont souvent été abandonnés sur place, rachetés avec l'atelier quand un photographe professionnel décédait, édités en cartes postales à de multiples reprises, ou simplement oubliés dans un grenier. Certains ont été utilisés dans des publications contemporaines de leur création, ou parfois très récentes. Le plus souvent sans citer leur auteur. Or, ils sont soumis au droit d'auteur et protégés pendant 70 ans après le décès du photographe. De plus, ce dernier jouit d'un droit moral, imprescriptible et inaliénable, qui oblige l'utilisateur à mentionner son nom.

9 janvier 2010

CATALOGUE PHOTOGRAPHE DE CALAIS et ST PIERRE

Nom: ALPHONSE P.

Adresse : 7 rue de Vic / 25 Place de la République - Succursale : 354 Rue de Thermes

Enseigne : Photographie A. VATOUR
Date début activité:

Autres: Exerce en 1881-1896

 

Nom: ARY-JOUANNE
Adresse : 126 Grande Rue en face du Parc St Pierre

Enseigne : Photographie Centrale - Artiste Peintre

Date début activité: 1860

Nom: CESAR
Enseigne : Photographie Parisienne

Adresse : 26 Rue de la Tannerie (ancien bureau de poste)

Date début activité: 1880

Nom: BEILLIER Paul.

Adresse: 8 Rue Auber
Date début activité: 1890

Actif: Présent Annuaire de 1899

Autres: Exerce en 1897

Nom: BRESOU L. - PECHELL COUTURE en 1901 (materiel photos)

Adresse: en 1894, 195 Rue Lafayette puis 75 Boulevard Lafayette
Date début activité:

Actif : Présent Annuaire de 1899/1900

Nom: BOIN Maurice

Adresse: 58 Rue Cosmorama/ 16 Rue de la pomme D' Or en 1902/ 25 Rue de Vic en 1905

Date début activité: 

Actif: Présent Annuaire de 1901/1902/1903/1904/1905

Nom: BONNET - LETENDART
Adresse: 9 Rue Francia
Date début activité: 1895

Actif: Présent Annuaire de 1899/1900/1901/1902                                                 

Nom: CAUDEVILLE
Adresse:
Date début activité:
Autres:
Exerce en 1888/1896

Nom: CARPOT Eugène - HENON
Adresse: 83 Rue des Fontinettes
Date début activité: 1869

Enseigne : Photographie des Fontinettes

Actif : Présent Annuaire de 1899/1900/1901/1902/1903/1904/1905

Autres: Exerce en 1877

Nom: CARPENTIER - JOLY
Adresse:
Date début activité:

Actif : Présent Annuaire de 1900 

Nom: CERF - DATHY
Adresse: 39 Rue des Fleurs
Date début activité:   

Actif : Présent Annuaire de 1899/1900

Nom: CLABAUV - WAVRANT

Adresse: 37/39 Boulevard Pasteur
Date début activité:   

Actif : Présent Annuaire de 1904/1905

Nom: FAZAKAS D

Adresse: 16 Rue Notre Dame
Date début activité: 

Actif : Présent Annuaire de 1904/1905

Nom: GALLOIS
Adresse:
Date début activité:
Autres:
Exerce en 1888/1896

 

Nom: LA CHAPRONIERE de
Adresse : Place Richelieu

Date début activité: 1860

Autres: Exerce en 1888/1896

Nom: LANDOUZY Charles - ROISIN G. en 1905
Adresse: 98 Boulevard Jacquard
Date début activité: 1885   

Actif : Présent Annuaire de 1899/1900/1901/1902/1903/1904/1905

Autres: Exerce en 1897

Nom: LESAGE - SVIEUL ou SIREUIL

Adresse: 21 Rue Tête d' Or
Date début activité:

Actif : Présent Annuaire de 1899/1900/1901/1902

Nom: LEDOUX
Prénom: L.F.
Date début activité: 1850

Nom: LEFEBVRE Omer et Paul
Adresse: 100 Boulevard Lafayette

Enseigne : Photographie des Familles
Date début activité: 1898      

Actif : Présent Annuaire de 1899/1900 Paul /1901 Omer/1902/1903/1904/1905

Nom: POUGE Georges
Adresse: 7 Rue de Vic
Date début activité: 1890

Enseigne : Photographie VATOUR

Actif : Présent Annuaire de 1899/1900/1901/1902/1903/1904/1905

Autres: Exerce en 1897/1909

 

Nom: SELINGUE
Prénom: Alphonse
Date début activité: 1900

 
 

Nom: VANDEBERGHE
Adresse:
Date début activité:
Autres:
Exerce en 1888/1896

 

 

Nom: MICHEL
Prénom:
Date début activité:

Nom: MACQUIGNON Pierre - VASSEUR en 1901
Enseigne : Photographie Moderne

Adresse: 156 Rue du Chateau d' Eau / 110 Boulevard Gambetta
Date début activité:    

Actif : Présent Annuaire de 1899/1900/1901/1902/1903/1904/1905

Nom: RAILLON A.
Enseigne: Photographie Atelier d' Art (Peinture et Aquarelle)

Adresse : 72 Boulevard Jacquard
Date début activité:

7 janvier 2010

Grands Magasins Du LOUVRE

  • Atelier des "Grands Magasins du Louvre"

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Historique

En 1855, Alfred Chauchard, jusqu'alors commis au magasin Au Pauvre Diable aux appointements de 25 francs par mois, s'associe avec Auguste Hériot et Léonce Faré pour louer le rez-de-chaussée du Grand Hôtel du Louvre, qui vient d'ouvrir ses portes rue de Rivoli à l'occasion de l'Exposition universelle dans un immeuble construit en 1852 par les frères Pereire à la demande du baron Haussmann, préfet de la Seine.

Au rez-de-chaussée de l'immeuble, la société « Faré, Chauchard, Hériot et Compagnie » crée un magasin de mode, « Les Galeries du Louvre ». Les locaux sont loués à La Compagnie Immobilière de Paris. Les frères Pereire avancent des fonds pour le lancement de l'affaire et, en 1860, prendront des parts dans la société.

En 1857, Faré se retire, à tort, car le commerce ne cesse de prospérer. En 1865, les Grands Magasins du Louvre réalisent 15 millions de ventes, pour 41 millions dix ans plus tard. Ils emploient alors 2 400 personnes. Chauchard et Hériot deviennent extrêmement riches.

En 1875, les deux associés sont en mesure de racheter l'ensemble de l'immeuble. Ils transfèrent l'Hôtel du Louvre de l'autre côté de la place du Palais-Royal, où il se trouve encore aujourd'hui et, après deux ans de travaux, ouvrent Les Grands magasins du Louvre. Ils se flattent de proposer tout ce que le client peut désirer : cinquante-deux départements et comptoirs offrent des soieries de toutes les couleurs, des châles des Indes, des tartans, des articles de Paris, tout le nécessaire pour la bonneterie, les jouets, l'aquarelle, etc.

Les Grands Magasins du Louvre après les agrandissements (1877)

Auguste Hériot meurt en 1879 et son frère, Olympe, hérite de ses actions. Chauchard vend ses parts, pour une raison inconnue, en 1885. Olympe dirige alors seul la société jusqu'en 1888, date à laquelle les premiers signes d'aliénation mentale l'obligent à démissionner. Il est remplacé par le fils d'Émile Pereire.

En 1889, la compagnie fut rebaptisée Société du Louvre et ouvrit un deuxième hôtel, l'Hôtel Concorde Saint-Lazare, dont le hall est l'œuvre de Juste Lisch. En 1909, la société ouvrit après rénovation l'Hôtel de Crillon, place de la Concorde. En 1930, les actions furent inscrites à la cote officielle de la bourse de Paris.

Les Grands Magasins du Louvre ne disparurent qu'en 1974. L'immeuble abrite aujourd'hui le Louvre des antiquaires ainsi que des bureaux.

Les Grands Magasins du Louvre ont inspiré Émile Zola dans Au Bonheur des Dames (1883).

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