A. LUMIERE à Besançon
- MAX - Besançon
- Adresse : 59 Rue des Grangres - Maison FACHARD
- Ancienne Maison Lumière et Léon Romanowski - Antoine Lumière (1840-1911), eut son atelier dans la cour du n° 59 de la rue des Granges (ancien couvent des dames de Battant) à partir de 1866. A priori Léon Romanowski de 1871 à 76 précedemment à Bern en suisse vers 1865.
- Message complementaire suite a une info de MITCH concernant A. LUMIERE à Besançon :
En effet, c'est "presque" là qu'il a commencé. Après une formation à Dôle chez Alotte, il devient opérateur de Lebeau à Besançon (rue des granges), puis il garde l'atelier quand Lebeau part pour Lyon. Antoine travaillera aussi à Montbéliard et Baume-les-Dames avant d'aller lui aussi à Lyon (en 1870).
Pour apprendre à connaître la ville et la clientèle semi-bourgeoise Lyonnaise, il commence par être opérateur chez.....Fatalot.
Quand il ne travaillait pas pour Alexandre Fatalot, Antoine officiait pour lui dans une baraque en bois où il proposait des portraits ferrotypes.
Le but d'ouvrir son propre atelier réclamait bien plus que son seul salaire d'opérateur, surtout qu'en 1870, il y a 5 bouches à nourrir chez les Lumière (Jeanne Josephine son épouse, Auguste et Louis ses fils(nés respectivement en 62 et 64), et Jeanne, première fille, née en 1870).
Le caractère puissant du patriarche est semble-t-il incompatible avec celui de son patron, en 1871, Lumière travail seul à son compte, dans la cabane à ferrotypes.
Il ouvrira son premier studio en "dur" en 1874, Rue de la Barre.
Voilà, j'aime bien ce personnage, un grand monsieur souvent occulté par l'ombre massif du cinématographe de ses inventeurs de fils.
Ce qu'on retient de lui c'est qu'il "serait" à l'origine de l'enseigne de Nadar, mais on oublie que les usines Lumière étaient un modèle social, qu'il était conscient de ses origines, qu'après avoir arrêté la photo il s'est remit à la peinture, comme un hommage à Auguste Constentin (le peintre qui a recueilli Antoine à la mort de ses parents, il avait 14ans).
Auguste ABS
- Auguste ABS - Paris
- Début Activité : 1890
- Enseigne : "Photographie TONY ROUGE"
- Adresse : 36 Rue Vivienne
- Vend à GAUTHIER en 1893
- Successeur de Alexandre Clément CRILLON vers 1890 lui même successeur de TONY ROUGE
- Associé à C. GATTIKER
- CRILLON Alexandre Clément dit CASAJEUS
- Début Activité en 1864
- Adresse des Ateliers : 28 Rue du Faubourg Saint Honoré - Rue D' Argenteuil vers 1870 - 11 Rue Radziwill en 1876 et 36 Rue Vivienne en 1884 ( vente en 1890 )
- Successeur de Antoine ROUGE vers 1884
- Associé à Louis Ernest RABY
- ROUGE Antoine dit TONY
- Début Activité : 1867
- En Relation avec A. WACQUER à Baden Baden
- Successeur Victor PLUMIER en 1867
J. HUGOT
- J. HUGOT - Paris
- Début Activité : 1890
- Adresse : 6 boulevard Poissonnière - Paris
- Photographe Dessinateur / Photographe de Sa Majesté Le SHAH de PERSE
- Successeur de H. LAGRIFFE (lui meme photographe du Shah)
Nasser-al-Din Shah Qajar, né le 16 juillet 1831 à Tabriz et mort le 1er mai 1896 à Téhéran fut Shah d'Iran du 13 septembre 1848 jusqu'à sa mort. Il était le fils de Mohammad Shah Qajar.
Biographie
Il se trouvait à Tabriz lorsqu'il apprit la mort de son père en 1848, et il monta sur le trône du Paon avec l'aide de Amir Kabir. Il essaya de ramener une partie de la Perse orientale (particulièrement Herat), qui était passée sous influence britannique, sous l'influence de l'Iran, mais il essuya une attaque des britanniques à Bushehr et dut se retirer. Herat fait aujourd'hui partie de l'Afghanistan. Nassereddin Shah fut forcé de signer la déclaration de Paris, donnant à l'Afghanistan la suprématie sur les anciens territoires perses.
Bien que Nassereddin ait eu des tendances réformistes assez tôt, il avait un style de gouvernement plutôt dictatorial. Il persécuta les Babis et les bahâ’is, et cela s'accrut encore après qu'un Babi dérangé essaya de l'assassiner en 1852. Il fut le premier monarque Perse à visiter l'Europe en 1871, puis en 1873 (il vit alors une revue de la flotte de la Royal Navy ainsi qu'une manœuvre militaire de grande envergure en Russie, ce qui l'amena à fonder la brigade cosaque persane) et finalement en 1889. Au cours de ses voyages, il fut impressionné par la technologie qu'il avait vue en Europe.
Pendant sa visite au Royaume-Uni, Nassereddin Shah fut fait chevalier de l'Ordre de la Jarretière, l'un des plus nobles ordres britanniques, par la Reine Victoria. Il fut le premier monarque Perse à être fait chevalier de cet ordre.
En 1890, il rencontra le britannique Gerald Talbot et signa un contrat lui accordant la propriété de l'industrie du tabac iranienne, mais fut ensuite forcé d'annuler le contrat après que Mirza Reza Shirazi eut promulgué une fatwa qui rendait la culture, le commerce et la consommation de tabac haram. Cela eut même des répercussions sur la vie personnelle du Shah puisque ses femmes ne l'autorisaient pas à utiliser le tabac.
Le Shah fit d'autres tentatives pour accorder plus d'avantages à l'Europe, notamment en attribuant la propriété des revenus des douanes Perses à Paul Julius Reuter.
Il était un mécène de la photographie et se fit lui-même photographier plusieurs milliers de fois. Il fut le premier iranien à se faire photographier.
Nassereddin Shah introduisit nombre d'innovations occidentales en Iran, dont un système de Poste moderne, le transport ferroviaire, un système bancaire et la publication de journaux.
Il fut le premier monarque iranien à écrire ses mémoires.
Nassereddin Shah fut assassiné par Mirza Reza Kermani, un partisan de Jamal al-Din al-Afghani, alors qu'il était venu prier au mausolée de Shah-Abdol-Azim. On dit que le pistolet utilisé pour l'assassiner était vieux et rouillé, et que s'il avait porté un manteau plus épais, ou s'il s'était fait tirer dessus de plus loin, il aurait pu survivre à la tentative d'assassinat.
Il est enterré au sanctuaire de Shah-Abdol-Azim, à Rey, non loin de Téhéran, où il fut assassiné, à côté de sa femme Jeyran Khanum. Sa pierre tombale en marbre d'un seul tenant, représentant son effigie complète, est maintenant conservée au Palace du Golestan à Téhéran, et est reconnue pour être un chef d'œuvre de la sculpture de l'époque Qajare.
Source : Article Nasseredin Shah de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nasseredin_Shah).