Chartres
Chateauroux
Placide VERDOT - Chateauroux
Adresse : 54 Rue Grande
Photographie George SAND en 1875
George Sand et la photographie
Avec l’adoption en 1852 d’un nouveau procédé, le négatif au collodion sur verre de Bertsch, la photographie allait se développer et s’imposer définitivement dès la fin des années 1850. C’est en mars 1864 que Nadar réalisa les premiers portraits de George Sand. Elle avait soixante ans. Une photographie de la romancière avec mantille et chignon, avait déjà été prise en 1852 par Richebourg. Mais les épreuves déplaisaient à l’intéressée et à sa famille. Or, malgré les promesses du photographe, les clichés continuaient à circuler. En 1863 elle écrivit à Nadar :
“ Le véritable remède ne serait-il pas d’en faire une meilleure ? ”
Ces photographies, restées célèbres, inaugurèrent le début d’une longue série. Nadar qui avait toujours admiré la romancière, l’avait placée en tête de son Panthéon Nadar (1854) et lui avait dédicacé un livre, Quand j’étais étudiant (1856) : “ À madame George Sand, enthousiasme fervent et profond respect. ”.
Leur correspondance à partir de 1863 reflète une amitié chaleureuse, mais il ne semble pas s’être rendu à Nohant.
On trouve un autre photographe dans l’entourage de George Sand, Placide Verdot (1827-1889), ancien peintre en bâtiment établi à Châteauroux. Il fit plusieurs portraits de ses petites-filles, Aurore et Gabrielle Dudevant-Sand, et prit un grand nombre de clichés de Nohant.
Nevers
Plombières
Saint Dizier
Saint Mihiel
- Photographie réalisée par la Maison H. Compagnon, située 1, Place des Halles à Saint-Mihiel (Meuse). Il semble que l'activité de ce photographe professionnel se situe entre 1902 et 1922. En 1909, son nom figure au sein de l' " Annuaire du commerce et de l'industrie photographiques et cinématographiques " (Paris, Photo-revue, 1909).
- L. CHARPIN - Succursale
- Enseigne : Photographie Jacob
- Adresse : Rue des Bains - Saint Mihiel - Meuse
Neufchateau
Nancy
- Charles Eugène ODINOT
Né le 10 juin 1828 - Chazelles-sur-Albe, Meurthe-et-Moselle et Décédé le 30 mars 1910 - 132 rue de Toul - Nancy, Meurthe-et-Moselle, à l'âge de 81 ans, Marié le 3 janvier 1848, à Vitry-le-François, Marne avec Marie Céline GONTHIER, née le 13 février 1829 - Vitry-le-François
- Carte de visite du photographe professionnel Charles Odinot (1828-1910) installé 130, rue Saint-Dizier à Nancy. Dans sa thèse de doctorat sur " La Photographie à Nancy au XIXe siècle, t.2 ", Christian Debize nous rappelle le parcours de cette famille de photographes actifs de 1861 à 1960 environ. Charles Odinot, aîné d'une famille de quatre enfants, est né à Chazelles en 1828. La famille Odinot arrive à Nancy en avril 1861 et s'installe au 130 de la rue Saint-Dizier. L'ascension est rapide. En 1864, Odinot expose un cadre de photographies au Salon des Amis des Arts. Le 1er mai 1868, il se voit délivrer le brevet de photographe de l'Impératrice Eugénie. En quelques années, sa fortune est faite. La diversification des activités passe par une refonte totale de l'établissement. Vers 1874, le n°126 de la rue Saint-Dizier est l'objet d'une installation photographique comme Nancy n'en compte pas au XIXe siècle. On compte jusqu'à quarante employés travaillant dans les ateliers avec des fonctions spécialisées. De nombreux futurs photographes professionnels font leurs premières expériences chez Odinot (Noener, Brunvarlet, Beugnet, Racadot...). Vers 1876, Arthur Odinot (1849-1903), son fils, loue différents ateliers à Nancy : 7, place du Marché, 75-77, rue Saint-Dizier. A partir des années 1885, Arthur Odinot ouvre différentes succursales à Toul, Saint-Mihiel, Commercy, Châlons-sur-Marne dans des villes de garnison. En 1877, certaines de ses oeuvres sont récompensées par une médaille d'argent (Exposition du Havre), puis en 1881, et une médaille de vermeil (Exposition d'Epinal). Après la mort d'Arthur Odinot en 1903, l'établissement subit de nouveaux bouleversements. La Première Guerre mondiale entraîne les premiers déchirements. Les villes de garnison touchées par le conflit perturbent l'équilibre de tous les établissements.
- Succursales : 13 Rue Carnot à Lunéville / 2 Rue de la Gare à Commercy / Avenue Victor Hugo à Toul / 4 Rue du Faubourg de Bar à Saint Mihiel / 8 Rue du Général Compère à Chalons Sur Marne.
- louis THIRIOT
Carte de visite de l'artiste-peintre et photographe professionnel Louis Thiriot (1837-1919). Dans sa thèse de doctorat sur " La Photographie à Nancy au XIXe siècle ", t.2, Christian Debize nous rappelle le parcours de ce photographe actif de 1862 à 1864(?) et de 1873 à 1897. Louis Thiriot est né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 1er octobre 1837. Après une formation à l'école Loritz, future école professionnelle de l'Est, il exerce jusque vers 1860 la profession de dessinateur en broderies sous la direction de son père devenu imprimeur. Le 10 août 1858, à Malzéville, il épouse Anne Guerpont. En 1861, âgé de 23 ans, le jeune homme abandonne la broderie et s'installe 44, rue Notre-Dame. De 1862 à 1864, Louis Thiriot, selon l'annuaire de la Meurthe, mène une courte expérience photographique, mais sans succès. Le jeune couple quitte Nancy pour Paris. Vers 1862-1863, il rencontre Nadar qui l'embauche dans son atelier. Vers 1865, le jeune opérateur est chargé de faire un voyage en Espagne pour prendre des vues du pays. Trois ans plus tard, il quite l'atelier de Nadar pour aller visiter la Belgique. Lorsque la Guerre franco-allemande de 1870 éclate, il s'engage dans les francs-tireurs de Mirecourt. Après la guerre, Louis Thiriot s'installe photographe vers 1873 au bord de la Meurthe près du pont de Malzéville. Resté à Malzéville pendant presque toute la Première Guerre mondiale, Louis Thiriot se replie sur Châtillon-sur-Seine et revient à Malzéville dans sa maison familiale où il s'éteint le 15 février 1919 à 83 ans.
Lunéville
Chaumont
Besançon - Mauvillier
Bar le Duc
Carte de visite du photographe Luc Mandar installé 13, Place Reggio à Bar-le-Duc (Meuse). François Boisjoly, auteur de l'ouvrage " La photo carte. Portrait de la France au XIXème siècle " (Lyon, éditions Lieux Dits), situe les débuts de son activité en 1870. Elève du photographe messin Gonzalve Malardot (1832-1871), Luc Mandar obtient une médaille d'argent au Concours de Bar-le-Duc en 1880. Inscrit dans l'Annuaire photographique de 1877, et dans la plupart des annuaires professionnels entre 1882 et 1898, Luc Mandar cède son affaire, d'abord située 13, place Reggio, puis, 77, rue de la Rochelle, à son fils vers 1898.
Aristide Oberlaender installé 77, boulevard de la Rochelle à Bar-le-Duc (Meuse) et successeur de la Maison Mandar.
BREUIL - Photographe
Adresse : 12 Rue de Saint Mihiel
- Charles BOQUET - Bar le Duc
- Activité entre 1880 et 1890
- Adresse : 14 Rue Voltaire
Beaune
Nice
- A. PACELLI - Nice
- Adresse : 5 Rue Chauvain - Terrasse de pose au nord et au 1er Etage
- J. MAZZOCCA - Nice
- Adresse : 6 et 8 Rue Chauvin
- W. BIENMULLER - Nice
- Adresse : 49 Rue GIOFFREDO
- MESSY - Ancienne maison SILLI
- Adresse : Villa AMBROZETTI - 51 Avenue Beaulieu
- Succursale : Cauterets , 4 Rue de Belfort
- P. CARLES - Nice
- Adresse : 10 Rue DEFLY
- Photographie à Domicile
- THIEL
- Adresse : 8 Avenue Felix Faure (ci devant 42 Quai Saint Jean Baptiste)
- R. ALBERT - Nice
- Enseigne : "Photographie Victoria"
- Adresse : 5 Rue Massena