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L' Atelier des photographes du XIX siecle

L' Atelier des photographes du XIX siecle
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20 mars 2010

Marseille

  • Gustave OUVIERE - né à Marseille le 6 avril 1862
  • Début Activité : 1889
  • Adresse : 3/5/7 Rue de la Darse - Rez de Chaussée

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  • J. ARNAUDE
  • Début Activité : 1864
  • Adresse : 4 Cours Bonaparte / 12 Rue Grignan - Marseille

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  • Victor MUZET - Marseille
  • Adresse : 32 Rue St Férreol vers 1874 puis 40 Quai du Port
  • Associé avec Sciant a partir de 1880

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  • ALBERT photographe - Marseille
  • Début Activité : 1860
  • Adresse : 10A puis 12 Rue de la Darse - Angle Rue St Férreol
  • Associé à Albert De Moraille puis seul a partir des années 1890

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  • J. FRANCESCHI - Peintre
  • Début Activité : 1863
  • Adresse : 96 Rue de Rome vers 1863 / 3 Rue Saint Ferréol à partir de 1867 jusque 1886

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  • Laurent COLLE - Marseille
  • Début Activité : 1862
  • Adresse : 14 Rue St Férreol  puis 60 Rue de la République
  • Associé à VERANE (rue St Férreol)

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  • Fontaine D' Albert - Marseille
  • Adresse : 12 Rue de la Darse
  • Photographie le Concours Hippique de Marseille en 1907, l'expo coloniale de 1922.

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  • MONSEGUR - CONTE  - Marseille
  • Début Activité : 1889 (marseille) / 1869 (Nimes)
  • Enseigne : "Photographie LANGLOIS"
  • Adresse :  3 Place Centrale
  • Maison Mère à Nimes - 11 boulevard du Grand Cours puis 56 Bd Gambetta (ancien Bd du Petit Cours)

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20 mars 2010

Toulon

  • Eugène de Paris - Toulon
  • Adresse : Place du Grand Théatre

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  • Photographie THAUST - Toulon
  • Adresse : 1 Place Saint Pierre

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  • C. JACOMIN - Toulon
  • Enseigne : "Photographie Moderne et Artistique
  • Adresse : 7 Boulevard de Strasbourg et Place de la Liberté - 37 Cours Lafayette
  • Spécialité pour l' Armée et la Marine

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20 mars 2010

Arles - Rozier

  • Joseph. ROZIER - Arles

Joseph Antoine Victor -parfois prénommé Jules- Rozier est né le 17 février 1855 à Saint-Jean-en-Royans (Drôme). Son père est tailleur d’habits ; sa mère, Victoire Rozier née Champavier est couturière. Le couple aura aussi une fille, Juliette, née le 18 mars 1856. En janvier 1867, Victoire Rozier obtient la séparation de biens avec son époux qui, plus tard, sera soigné dans un asile d’aliénés. En 1872, elle et son fils sont recensés à Saint-Jean-en-Royans. Joseph Rozier est qualifié de photographe. Dans une commune qui comptait 2 758 habitants, on imagine mal un adolescent dans sa dix-septième année vivre de la photographie. Il est probable qu’il était encore en apprentissage chez un professionnel d’une ville proche : Valence, Montélimar, voire Lyon. Joseph forme sa mère au métier de photographe qu’elle va d’abord exercer seule à Crest (Drôme). En décembre 1873, il s’engage pour cinq ans au 3e régiment de zouaves et part en Algérie. Il est de retour en août 1878. On sait, d’après son registre matricule, qu’il a d’abord habité 120, cours Lafayette à Lyon avant de s’installer fin juillet 1880 11, cours Romestang à Vienne (Isère). Pendant une dizaine d’années, il va travailler avec sa mère et sa soeur sous la raison sociale "Mme Rozier et ses enfants". En 1891 ou 1892, la famille se sépare. Le fonds de commerce est vendu à Joguet, un photographe lyonnais. Joseph Rozier, quand il se marie le 23 novembre 1892, est photographe à Arles (Bouches-du-Rhône). Il a aussi fait un passage à Uzès (Gard), ville natale de son épouse. A rapprocher du J. Rozier qui aurait exercé 1, rue Sainte-Marie à Lyon à la fin des années 1890.

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« Les Rozier, une famille de photographes », publié en juin 2021 dans le n°223 de la revue Res Photographica.

Le 5 avril 1854, Jacques Joseph Rozier (1831-1895), qui à l’âge de 12 ans était déjà orphelin de père et de mère, épouse Victoire Champavier (1834- ?) Tous deux sont domiciliés à Saint-Jean-en-Royans (Drôme) où Joseph est tailleur d’habits et Victorine -son prénom usuel, couturière. Moins d’un an plus tard, le 17 février 1855, naît un fils qu’ils prénomment Joseph Antoine Victor mais qui se fera toujours appeler Jules. Treize mois plus tard, Jules peut se pencher sur le berceau de sa petite sœur, Juliette née le 18 mars 1856. Les Rozier n’auront pas d’autres enfants. En 1866, le ménage vit chez le père de Victorine. Moins d’un an plus tard, celle-ci obtient la séparation de biens d’avec son mari. Ils ne vivront plus ensemble.

L’ADOLESCENT PHOTOGRAPHE : Au printemps 1872, Jules Rozier, âgé de 17 ans, est photographe et vit avec sa mère à Saint-Jean-en-Royans, commune de 2 700 habitants. Comment a-t-il découvert ce métier qu’il va exercer toute sa vie ? Passage d’un photographe ambulant à Saint-Jean ou à Valence un jour de foire ? Est-ce Victoire, ouvrière en soie, qui a pu acheter le minimum de matériel indispensable pour travailler ? On ne le saura jamais. Mais Jules ne travaillera pas longtemps dans sa commune natale. Avec sa mère, il part s’installer à Grenoble (Isère)

GRENOBLE : On ne sait précisément quand Victorine, désormais photographe, et Jules se sont installés à Grenoble, préfecture de l’Isère. Ils ont opéré, peu de temps, dans un atelier situé 9, rue Montorge. Les portraits faits à cette adresse sont signés « Mme Rozier & Fils ».

CREST : On trouve encore la signature « Mme Rozier & Fils » au dos de photographies faites à Crest, commune de la Drôme où Victorine Rozier a opéré après avoir quitté Grenoble. Mais sachant que Jules est parti en Algérie à l’automne 1873 faire son service militaire, il n’a pas pu s’attarder à Crest.

ENGAGE VOLONTAIRE EN ALGERIE : On ne sait si c’est à la mairie de Grenoble ou à celle de Crest que Jules Rozier a signé, à l’âge de 18 ans, un engagement volontaire de cinq ans. Engagé, il avait le choix du corps dans lequel il voulait servir. Pour Jules, ce sera le 3e régiment de zouaves. Il le rejoint à Tebessa au sud de Constantine le 22 décembre 1873. Bon soldat, il sera promu adjudant en 1889, soit onze ans après la fin de son engagement le 30 août 1878.

A notre connaissance, Jules Rozier n’a aucun de lien de parenté avec Ferdinand et Félix Rozier, deux frères nés à Paris et 1837 et 1839, qui ont été photographes rue Maugrébins dans la Casbah d’Alger. (1)

VIENNE : Selon son registre matricule, Jules aurait vécu quelque temps 120, cours Lafayette à Lyon avant de rejoindre sa mère et sa sœur à Vienne (Isère). Depuis 1877, Mme Rozier, secondée par Juliette, opérait 11, cours Romestang. Pendant une dizaine d’années Victorine, son fils et sa fille se partagent le même atelier. Les portraits sont signés « Mme Rozier et ses enfants. » Le trio se sépare en 1890. L’atelier du cours Romestang est vendu aux frères Joguet, qui en font une succursale de leur établissement principal de Lyon. Victorine repart à Crest avec sa fille ; Jules s’en va à Arles (Bouches-du-Rhône).

ARLES : Agé de 37 ans, Jules Rozier épouse le 23 novembre 1892 à Arles où il est photographe, Louise Sablon, sans profession. En 1901, Jules Rozier, sa femme et sa belle-mère sont recensés 14, place de la République, adresse de l’atelier qu’il va bientôt quitter.

UZES : En juillet 1902, Jules Rozier informe les habitants d’Uzès qu’il est définitivement installé boulevard Gambetta. (2) En déménageant dans cette ville de 4 900 habitants, le photographe ne partait pas pour l’inconnu. Située à une soixantaine de kilomètres d’Arles, Uzès était la commune natale de son épouse. En avril 1902, encore photographe à Arles, il avait offert un bon pour six portraits à la tombola des sapeurs pompiers. (3) A Uzès, Jules Rozier ne sera pas que photographe. En 1906, domicilié place du Marché au Blé, il est brigadier de police municipale. Des cartes postales d’Uzès faites avant 1904 sont signées « J. Rozier Représentant et Photographe ». Il semble qu’à la fin de sa vie, il ait été employé à la Caisse d’épargne. C’est ce domicile qui est mentionné sur son acte de décès le 24 mars 1917 et ce sont deux employés de la Caisse d’épargne qui sont venus à la mairie faire la déclaration. (4).

Sources :

(1) Blog de Gilles Dupont

http://photographesdebiskra.blogspot.com/2010/03/rozier.html

(2) « Le Journal d’Uzès » du 13 juillet 1902. Consultable en ligne sur Ressources -Patrimoine en Occitanie.

(3) « Le Journal d’Uzès » du 6 avril 1902. Idem

(4) Archives municipales d’Uzès.

20 mars 2010

Perpignan

  • P. JORRE - successeur de N. MAS
  • Adresse : 10 Rue des Augustins
  • Clichés à la Lumière électrique
  • Spécialité d' Agrandissement , aquarelles et pastels

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  • N. MAS - Perpignan
  • Adresse : 10 Rue des Augustins
  • Photographe en titre de la Couronne d' Espagne
  • Clichés à la Lumière électrique

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  • Fortuné MENOZZI - Ancienne Maison J. PROVOST Père
  • Adresse : 15/17 Rempart Villeneuve
  • Photographe de SA. le BEY de TUNIS 

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20 mars 2010

Millau

  • Ch PESTRE et Fils - Millau / Mende
  • Adresse : Avenue de la Gare

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20 mars 2010

Carcassonne

  • Photographie LEON - Carcassonne
  • Adresse : 8 Rue du Port

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  • GRAILLE - Photographie Artistique - Carcassonne
  • Adresse : 2 Rue du Port et Place Carnot
  • Spécialité d' Agrandissements au platine et charbon, Pastels coloriés

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20 mars 2010

Charolles

  • E. CAZAUTETS - Charolles - succursale de Paul Faures
  • Adresse : grande Rue

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20 mars 2010

Honfleur

  • E. Verry - Honfleur et Pont l' Eveque
  • 27 Rue du Chantier à Saint Valery Sur Somme

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  • F. Gervais - Honfleur
  • Adresse : 65 Rue Gambetta

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  • Veuve DINET - Honfleur
  • Adresse : 3 Rue de Grâce

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20 mars 2010

Cherbourg

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20 mars 2010

Rennes

  • Ordinaire - Rennes
  • Adresse : 45 Bis Place de Bretagne

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20 mars 2010

Brest

  • PENEAU - Brest
  • Adresse : 67 Rue de Siam

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17 mars 2010

Mamers

  • BINET- Mamers
  • Adresse : Rue Marollette

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17 mars 2010

Le Mans

  • GUSTAVE - Le Mans

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17 mars 2010

La Flèche

  • CH. COTTREL - La Flèche
  • Adresse : 23 Rue de la Paix

La plupart des photographies du Prytanée militaire de La Flèche est l'oeuvre de Charles Cottrel (1822-1884) qui a enseigné la géométrie et le dessin au Prytanée de 1853 à 1882. (passionné d'archéologie)

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17 mars 2010

Nantes

  • V. GIRARD - Nantes
  • Adresse : 10 Rue Boileau

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  • R. GUENAULT - Nantes

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  • L. TOUTIN
  • Adresse : 14 Rue Marceau

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17 mars 2010

NADAR

Nadar

Nadar (autoportrait)

Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar, né le 6 avril 1820 à Paris, mort le 21 mars 1910 à Paris, est un caricaturiste, aéronaute et photographe français.

Il publie à partir de 1850 une série de portraits photographiques des artistes contemporains parmi lesquels Franz Liszt, Charles Baudelaire, Hector Berlioz, Gioacchino Rossini, Sarah Bernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard de Nerval, Théodore de Banville, Jules Favre, Guy de Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave Courbet, Loïe Fuller, Zadoc Kahn, Charles Le Roux, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus dont il est l'ami et Jean-Baptiste Corot.

Le plus connu reste le portrait d'Honoré de Balzac dont il fait une légende dans son livre de souvenirs, Quand j'étais photographe.

Le pseudonyme Nadar sera réutilisé par son fils Paul, avec la permission de son père.

Biographie

Sa jeunesse

Grand, les cheveux roux, les yeux effarés, fantasque (sa devise est Quand même) à la jeunesse vagabonde. Il se définit lui-même comme «un vrai casse-cou, un touche-à-tout, mal élevé jusqu'à appeler les choses par leur nom, et les gens aussi».

Ses parents étaient d'origine lyonnaise. Son père, Victor Tournachon, était imprimeur et libraire et s'était installé dans la capitale. Le jeune Gaspard-Félix fréquente différents internats de la région parisienne, alors que son père connaît des revers de fortune. Il étudie alors au lycée Condorcet.

En 1837, à la mort de son père, Gaspard-Félix commence des études de médecine à Lyon ; cependant sans soutien financier il se voit obligé d'y renoncer pour gagner le pain quotidien de sa famille, dont il a désormais la charge et qui comprend sa mère et son jeune frère cadet, Adrien Tournachon, plus jeune de cinq ans.

Il travaille dans différentes rédactions de journaux lyonnais, avant de revenir s'installer à Paris, où il effectue divers travaux dans de petites feuilles. Brûlant les étapes, il fonde, en collaboration avec Polydore Millaud, un journal judiciaire, intitulé L'Audience et fréquente le milieu de la jeunesse artistique, popularisé par le roman de Murger : Scènes de la vie de Bohème. Il commence à y côtoyer des personnages comme Gérard de Nerval, Charles Baudelaire et Théodore de Banville. Ses amis artistes, le surnomment Tournadar à cause de son habitude de rajouter à la fin de chaque mot de ses phrases la terminaison dar, d'une manière tout à fait fantaisiste[2], puis une abréviation transforme ce tic en pseudonyme Nadar.

La vie est très dure et il subsiste en utilisant divers expédients ; il écrit des romans, dessine des caricatures. Grâce à l'aide financière d'un ami, il se lance, à dix-neuf ans, dans l'aventure de la création d'une revue prestigieuse, Le livre d'or, dont il devient le rédacteur en chef. Grâce à ses connaissances, il s'assure la collaboration de personnages comme Balzac, Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Gavarni et Daumier. Malheureusement l'aventure est obligée de s'arrêter au neuvième numéro, malgré un succès d'estime.

Le caricaturiste

Après cet échec, Gaspard-Félix reprend du service dans les gazettes comme caricaturiste. C'est lors d'un stage de dessin au journal satirique Le Corsaire-Satan qu'il découvre le crayon lithographique et abandonne la plume. À la veille de la révolution de 1848, il obtient la consécration avec son premier dessin-charge publié dans la journal Le Charivari.

Le 30 mars 1848, il s'engage avec son frère dans la légion polonaise, pour porter secours à la Pologne. Son passeport est au nom de Nadarsky. Il est fait prisonnier et mis au labeur dans une mine, puis il refuse le rapatriement gratuit et revient à pied. Deux mois plus tard, il sera de retour à Paris, coiffé d'une chapka de couleur groseille, après un long voyage lors duquel il fut arrêté en Saxe par des représentants du gouvernement prussien.

Rapidement après son retour, il est contacté pour se mettre au service du gouvernement provisoire, et il est engagé comme agent secret par l'éditeur Jules Hetzel, alors chef du cabinet du ministre des Affaires étrangères. Sa soif d'aventures inassouvie, malgré son expérience polonaise, il part se renseigner sur les mouvements de troupes russes à la frontière prussienne.

De retour à Paris, il reprend ses activités de caricaturiste auprès de petits journaux, cependant sa renommée s'établit peu à peu, et à partir de 1851, il s'attelle à un grand projet de Musée des gloires contemporaines, pour lequel, avec l'aide de plusieurs collaborateurs, il rencontre les grands hommes du moment afin de les dessiner. L'ensemble de ce travail, concerne plus de trois cents grands hommes de l'époque sur un total de plus de 1 000 vignettes et constitue un panthéon qui lui apportera la notoriété, sous le nom de Panthéon de Nadar en quatre feuillets.

Le photographe

 

L'atelier de Nadar au 35, boulevard des Capucines, en 1860.

Nadar, 1854.

Hommage au carrefour du Petit-Clamart, à Clamart (HdS)

Sa nouvelle aisance lui permet d'emménager au dernier étage d'un immeuble de la rue Saint-Lazare, où il peut disposer d'un atelier bénéficiant de la lumière naturelle. C'est dans ce studio que seront réalisés ses chefs-d'œuvre, continuant l'œuvre des portraits, entreprise avec la caricature, mais maintenant continuée avec une nouvelle technique : la photographie.

À partir de cette époque, la technique du portrait est maîtrisée et les travaux sont de qualité. Les prix évoluent à la baisse. De nombreux studios ouvrent et les personnalités — les élites du monde des arts, des lettres mais aussi de la politique, du théâtre et même de l'Église — peut-être attirés par leur côté narcissique, n'hésitent pas à « se faire tirer le portrait ». Ce sont ces œuvres que l'on retrouve chez les papetiers sous forme d'estampes et de photographies.

En 1854, il se marie avec Ernestine, jeune femme issue d'une riche famille protestante, mais malgré le mariage, il continue d'offrir l'hospitalité à ses nombreux amis, comme à l'époque de la bohème. À cette époque, Nadar se brouille avec son frère cadet, qui s'était lui aussi lancé, avec son appui, dans le métier de photographe-portraitiste, mais voulait aussi utiliser le nom de «Nadar». Il s'ensuivit un procès.

Nadar souhaite que l'appareil de photographie puisse désormais être emporté à l'extérieur et en voyage, aussi facilement que le chevalet du peintre, il va commencer aussi à expérimenter la photographie embarquée dans un ballon, il fut donc aussi, dès 1858 le pionnier de la photographie aérienne, avec ses vues du Petit Bicêtre. Daumier représenta Nadar opérant avec difficulté lors d'une ascension aérienne, avec cette légende prémonitoire : Nadar, élevant la photographie à la hauteur de l'Art le 25 Mai 1862.

En 1860, manquant de place, Nadar déménage de la rue Saint-Lazare au boulevard des Capucines. Il fait installer au fronton de son immeuble une immense enseigne, dessinée par Antoine Lumière et éclairée au gaz. Cette année-là, passionné pour toutes les techniques nouvelles, il commence à expérimenter les diverses possibilités que peut lui offrir la photographie, en particulier la photo à la lumière artificielle dont il sera le pionnier.

En avril 1874, la première exposition des peintres impressionnistes se produit dans son studio. On lui en a souvent attribué l'organisation ; en fait, il s'agissait de son ancien studio qu'il louait. Il est aussi possible, mais non prouvé, qu'il ait demandé à son locataire d'abriter les impressionnistes, mais il ne fut pas en tout cas l'organisateur de l'exposition.

Après la destruction de son atelier rouge, sa femme finance et gère, avec 20 personnes, l'aristocratique, rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Nadar a fustigé les canons de représentation et, écœuré par l'évolution de la production raille ses concurrents, qui se contentent « d'un format à peu près unique, singulièrement pratique pour l'espace de nos logements bourgeois. Sans s'occuper autrement de la disposition des lignes selon le point de vue le plus favorable au modèle, ni de l'expression de son visage, non plus que de la façon dont la lumière éclaire tout cela. On installait le client à une place invariable, et l'on obtenait de lui un unique cliché, terne et gris à la va-comme-je-te-pousse ».

L'aérostation

 

Nadar en ballon par Honoré Daumier, 1896.

Nadar en ballon.

Très curieux des nouveautés techniques de son temps, il se lança avec passion dans le monde des ballons.

En 1858, il réalise la première photographie aérienne de Paris, depuis un '"vol captif" à 80 mètres d'altitude, au-dessus du Petit-Bicêtre(actuel Petit-Clamart). Il est obligé d'alléger au maximum et ne peut embarquer sa guillotine horizontale.

Les aventures de Nadar inspireront Jules Verne pour Cinq semaines en ballon écrit en 1862. Un des héros de De la Terre à la Lune et Autour de la Lune — romans parus en 1865 et 1869 — s'appelle d'ailleurs Michel Ardan, anagramme de Nadar.

Voici comme Jules Verne le décrit :

« C'est un homme de 42 ans, grand, mais un peu voûté déjà, comme ces cariatides qui portent des balcons sur leurs épaules. Sa tête forte, véritable hure de lion, secouait par instants une chevelure ardente, qui lui faisait une véritable crinière. Une face courte, large aux tempes, agrémentée d'une moustache hérissée comme les barbes d'un chat et de petits bouquets un peu égarés, un regard myope, complémentaient cette physionomie éminemment féline. »

— extrait de De la Terre à la Lune

 

Seconde ascension du Géant. Paris, Champ de Mars, 18 octobre 1863

En 1863, il fonde la Société d’encouragement de la navigation aérienne au moyen du plus lourd que l’air. Il fait construire un immense ballon, « Le Géant », haut de 40 mètres et contenant 6 000 m³ de gaz. Le 4 octobre, le premier vol du Géant a lieu à Paris avec 13 personnes à bord. Le ballon perd rapidement de la hauteur et atterrit à Meaux, à moins de 100 kilomètres de Paris. Il repart le 18 octobre avec sa femme. Dans les environs de Hanovre, le ballon atterrit durement et est entraîné sur 16 kilomètres. Nadar et son épouse sont grièvement blessés. Elle reste hémiplégique. D'autres tentatives auront lieu mais sans le succès public escompté, or les passagers devaient lui permettre la rentabilité de l'affaire. Nadar doit donc arrêter l'aventure du Géant par manque d'argent.

Il fonde en 1867 avec d'autres passionnés comme lui, la revue L'aéronaute.

En 1870-1871, lors du siège de Paris par les Allemands, il constitue de son propre chef la « Compagnie d’Aérostiers » avec Camille Dartois et Jules Duruof dont le but est la construction de ballons militaires pour les mettre à la disposition du gouvernement. Ils établissent un campement sur la place Saint-Pierre, au pied de la butte Montmartre, où naît la poste aérienne du siège. Les ballons permettaient de surveiller l’ennemi, d’établir des relevés cartographiques et également d’acheminer du courrier. Nadar baptise ses ballons : le George-Sand, l’Armand-Barbès et le Louis-Blanc. C'est à bord de l’Armand-Barbès que Léon Gambetta, ministre de l’Intérieur, quitte Paris le 7 octobre 1870 pour regagner Tours afin d'y organiser la résistance à l’ennemi.

Au total, 66 ballons seront construits entre le 23 septembre 1870 et le 28 janvier 1871 qui transporteront 11 tonnes de courrier, soit 2,5 millions de lettres. Cinq des ballons seront capturés par l'ennemi. Cette première fabrication en série d'aéronefs, marque officiellement la naissance de l'industrie aéronautique. Deux « usines » avaient été installés dans les gares de chemin de fer réquisitionnées : les frères Godard à la gare de Lyon et Dartois et Yon à la gare du Nord.

À la chute du régime de Napoléon III, il installe «révolutionnairement» sa société dans la quartier de Montmartre sur la place Saint-Pierre même. Avec deux engins, le «Neptune» et le «Strasbourg», il sera chargé d'étudier les déplacements de l'ennemi.

Son pseudonyme

Le pseudonyme Nadar fut utilisé pendant quelque temps par son frère Adrien pour ses photographies, sous les formes Nadar jeune et Nadar jne. Cette signature provoqua la confusion et fut la cause d'un procès entre les deux frères, de mars 1856 à décembre 1857, qui permit à Félix d'être le seul utilisateur du pseudonyme. Ce procès fut l'un des premiers de ce genre, sur le statut d'auteur photographe.

Son fils, Paul, réutilisa le pseudonyme avec la permission de son père.

La fin de sa vie

Après l'épisode de la Commune, Nadar se retrouve complètement ruiné et redémarre une activité dans la photographie, mais pour réaliser avant tout des travaux qui lui assurent sa subsistance.

En 1886, il accompagne son fils Paul Tournachon qui doit réaliser une interview du chimiste Eugène Chevreul, et en profite pour prendre des photos. Ce double travail, paru le 5 septembre dans le Journal illustré peut certainement être considéré comme le premier reportage photographique réalisé en même temps que l'entretien journalistique dont il assure l'illustration.

En 1887, il s'installe au manoir de l'Ermitage de la Forêt de Sénart où il accueille ses amis dans le besoin, jusqu'en 1894. Il est alors ruiné et malade, mais errant et paisible. Cette même année, à l'âge de 77 ans, Nadar décide de tenter de nouveau sa chance. Il laisse à son fils la gestion de ses affaires à Paris, et fonde à Marseille un atelier photographique. Nadar, «doyen des photographes français» devient dans la région de Marseille une véritable gloire et se lie d'amitié avec l'écrivain Frédéric Mistral.

En 1900, il triomphe, à l'Exposition Universelle de Paris, avec une rétrospective de son œuvre, organisée par son fils.

En 1904, Nadar revient à Paris. Il y décède le 21 mars 1910 à quelques jours de ses 90 ans.

15 mars 2010

Angers - Lebiez

  • Louis LEBIEZ - Angers
  • Début Activité : 1860
  • Adresse : Bd de Saumur, Rue impériale

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15 mars 2010

Annecy - Caboud

  • F. CABOUD - Annecy
  • Adresses : Rue Vaugelas , 20 Rue de Boeuf
  • Enseigne: "Photographie d' Art" - procédé au Charbon Inaltérable

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13 mars 2010

Deshertaud - Lyon

  • Joseph Deshertaud - Lyon
  • Enseigne : "Photographie Artistique et Industrielle"
  • Adresse : 31/33 et 31/35 rue Victor Hugo
  • Succursale sur la commune "Camp de Sathonay"

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13 mars 2010

Photo Midget - J. LEBRIS

  • Photo Midget - Paris
  • Début Activité : 1900
  • Photographie ARNALL et J. LEBRIS
  • 6 adresses sur Paris : 9 Bd Bonne-Nouvelle , 16 Rue du Louvre, 10/12 Avenue Niel, 32 Rue de Rivoli, 68 Faubourg du temple, 12 Bd des Italiens.
  • Succursale à Toulon - 23 Rue d' Alger
  • Succursale à Marseille - 38 Rue St Ferreol
  • Succursale à Lyon - 5 Rue de la Barre

Medaille d' Or - Paris en 1908

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