Dieuze - F. Emmanuelle
Epinal - Atelier P. Charles
Baccarat - G. Werner
Saint Dié - Veuve Baudy
- Veuve Baudy, née Appoline Gérard, son fils Émile-Étienne Baudy, né le 3 décembre 1884 à Baccarat, devint également photographe professionnel et antiquaire à Saint-Dié.
- Emile Baudy (mari d appoline), s'installe à Epinal de 1885 à 1890, rue Gambetta, puis 12, rue des Petites-Boucheries dès 1887, succèdant à Alexis Plubel à l'enseigne de " La Photographie Lyonnaise ". Deux succursales seront également créées à Saint-Dié (Vosges), 3 puis 5, rue du Casino, de 1887 à 1892 et à Verdun (Meuse) de 1893 à 1898. Ses clichés furent en partie détruits par l'incendie du laboratoire de sa veuve en 1913.
- Fermant la succursale de Remiremont en 1890, puis le studio d'Epinal en 1891, Appoline Baudy sa veuve géra le studio de la rue du Casino à Saint-Dié à partir de 1891, puis déménagea 5 rue Jacques Delille avant 1904
- Adresse : 3 puis 5 Rue du Casino / 5 Rue Jacques Delille
Mayenne - A. Chevrinais
- Adolphe CHEVRINAIS - Mayenne
- Date de début d'activité : 1890
- Adresse : 12 Grande Rue Saint Martin / 2 rue de Paris
- Enseigne : Photographie d' Art
Adolphe Marie Clément CHEVRINAIS
Né le 7 septembre 1874 - Rue du Pavé-Morin - Mayenne
Décédé avant 1940
Nancy - Kaiser
Reims - Taponier
André TAPONIER - Reims
Adresse : 29 Rue Carnot
1869-1930
André Taponier, issu d'une très ancienne famille du genevois savoyard, naquit en 1869 à Beaumont en Haute-Savoie. Il fit ses débuts dans la photographie chez Fred Boissonnas à Genève et en 1895 créa son propre atelier à Reims où il fit la connaissance de Dom Augustin Marre, auxiliaire du cardinal de Reims, et abbé de Notre-Dame d'Igny, général des cisterciens. En 1901, Fred Boissonnas, désireux de créer un atelier à Paris, proposa une association, à part égale, à son ancien collaborateur pour créer l'atelier Boissonnas et Taponier, situé 12, rue de la Paix, à Paris. En 1912, André Taponier, principal animateur et créateur artistique de cet atelier de grande renommée où passèrent entre autres les têtes couronnées de l'époque, la famille d'Orléans, des écrivains célèbres comme J.-K. Huysmans, des sculpteurs comme Troubetskoï, Bugatti, José de Charmoy, des artistes de théâtre et bien d'autres célébrités, racheta à Fred Boissonnas sa participation dans cette affaire. Victime d'un accident de la circulation le jour de Noël, André Taponier décéda le 25 décembre 1930. Son fils Pierre, qui travaillait à ses côtés depuis la fin de la Première Guerre mondiale, lui succéda, secondé par la suite par son fils Jacques. La vive concurrence rencontrée dans le domaine de la photographie, du fait de la vulgarisation des moyens techniques, ne permit pas d'assurer un développement rentable à cette activité et l'atelier ferma définitivement en 1958.
Extrait Acte de Mariage :
Auguste André Taponier, 23 ans, de Beaumont, près Saint-Julien (Haute-Savoie), au hameau de Châble, artiste photographe, rue des Élus, 14 , et Emma Julie Trompette, d’Alençon, 21 ans, fille du flûtiste Joseph Trompette-Chaubert, rue de Talleyrand, 18.
Reims - J. Masson
Reims - E. Gerschel
- Edouard GERSCHEL (fils de Samuel) - Né le 30 mars 1859 - Strasbourg
- Adresse : 20 Rue de Vesle
- Succursale à Nancy 20 Rue des Dominicains vers 1895
- Strasbourg Gerschel Freres (Oncle et Père) 38 Place Kléber puis 3 Rue de la Mésange et 3 Meisengasse
Exposition de Roanne 1897 médaille d'or
Diplôme d'honneur Nancy 1897 médaille d'argent
Exposition de Strasbourg 1895 médaille d'argent
Gerschel officier d'académie 20 rue de Vesle à Reims
Les Frères Gerschel, photographes à Strasbourg depuis 1856.
Samuel (1828-1898), Mathias (1830-1893), et Aron (1832- ?), tous trois photographes au n° 3, rue de la Mésange, étaient les fils de Abraham Gerschel (1794-1851), commerçant, huilier, originaire de Niederroedern (67), où sont nés Mathias et Aron. L'aîné Samuel, quant à lui, est né à Kutzenhausen. Il semble que l'atelier de photographie de trouvait au 4 ème étage. Mais les trois frères étaient propriétaires de tout l'immeuble, et au moins jusqu'en 1874, le tout Strasbourg venait pour se faire photographier chez "GERSCHEL Frères ". Un prix ou une médaille leur a d'ailleurs été décerné(e) en 1864. En 1875, il semble que le cadet, Aron Gerschel, soit parti pour Augsbourg. Et c'est sans doute après cette date que la Maison s'est appelée S. GERSCHEL AÎNE (Samuel Gerschel étant l'aîné des trois frères), mais aussi MATHIAS GERSCHEL. Dans un fascicule consacré au pionnier de la photographie strasbourgeoise, Charles Winter (1821-1904), publié par les Musées de Strasbourg en 1985, une liste non exhaustive de 22 ateliers de photographie est proposée en page 102, dont l'un, HELIOS, se trouvait juste en face, au n° 2, rue de la Mésange. Dans ses encarts publicitaires, la maison Gerschel indiquait toujours, en français et en allemand, que son atelier se trouvait dans la "Maison du Café de la Mésange" (Im Hause Kaffe zur Meise). Parfois on trouvait cette précision, également dans les deux langues : " On peut avoir des Portraits pareils sans poser de nouveau"(von denselben Portraits kann man haben ohne nochmals zu posiren). Et aussi, mais seulement en allemand : "Man photographirt bei aller Witterung". D'après Sylvain Morand, longtemps responsable de la photographie aux Musées de Strasbourg, ces clichés étaient loin d'être bon marché. Une série de 12 photos correspondait à un salaire d'une semaine d'un ouvrier, et si des domestiques se trouvaient sur de telles photos, c'est parce que leur patron l'avait souhaité.
Aron sera photographe à Paris à partir de 1885 puis son fils Charles prend la suite. (17 Boulevard Saint Martin jusque 1890 , 108 Boulevard Rochechouart et 23 Boulevard des Capucines vers 1900. (Succursale 24 Rue Meslay)
GERSCHEL, CHARLES, 1871-1948 Photographe à Paris, 23 bd. des Capucines, puis 5 rue de Prony. - Portraitiste. - Membre "hors concours" du jury à l'exposition franco-anglaise de Londres en 1908, gagne un prix à l'exposition de Bruxelles en 1910. - Il s'intitule "Photographe de l'Ecole polytechnique" ou "Photographe de l'Ecole centrale des arts et manufactures et des écoles supérieures"
Aron Gerschel, photographe à Strasbourg, avait été condamné par le tribunal de police correctionnelle à un mois d'emprisonnement et 100 Frs d'amende ainsi qu'à la confiscation des photographies, pour avoir photographié l'exécution d'une jeune femme le 14 mai 1860 et exposé les tirages.
Samuel est établi à Strasbourg au 46 Rue du Vieux Marché à Vins puis 56 Rue du Jeu des Enfants vers 1880
Reims - Pierre Ensch
Reims - Boissonnas Neumayer
- BOISSONNAS - NEUMAYER - Reims
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Adresse : 18 Rue de Talleyrand
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Succursales: 2 Place Bel Air à Genève Maison des 3 Rois et 4 Quai de la Poste / 3 Place Meissonier à Lyon avec Magnin successeur de Bellingard.
Famille originaire de Livron en Dauphiné, réfugiée huguenote, qui obtient la citoyenneté de Genève en 1748, avec Joseph, cordonnier. Son fils Jacques-Etienne est peintre de cadrans de montres et d'horloges. Son arrière-petit-fils Antoine-Henri est le premier de trois générations de photographes. Fred et ses fils Edmond-Edouard, Henri-Paul et Paul (1902-1983) dirigeront l'atelier et les éditions familiales jusqu'en 1969. Leur talent valut aux Boissonnas célébrité et fortune, même si le volet des éditions fut souvent un gouffre financier. Leurs cousins Charles et Jean furent conseillers d'Etat.
Antoine-Henri Boissonnas
7.11.1833 à Genève, 20.1.1889 à Genève. Fils de Pierre Aimé, graveur, doreur, émailleur, et de Louise Annette Santoux, mercière. Sophie Louise Pilet, peintre-émailleur, fille d'un capitaine de la garde. Graveur de médailles et de boîtiers de montres, il ferma son entreprise en 1864 et reprit l'atelier de photographie Auguste Garcin. Il construisit en 1872 un bâtiment au quai de la Poste, dont trois étages seront consacrés à la photographie, qu'il remit en 1887 à son fils Fred. Il fut un des membres fondateurs de la Société professionnelle de photographie de Genève. Il rédigea une chronique familiale.
Fred Boissonnas
18.6.1858 (François Frédéric) à Genève, 17.10.1946 à Genève. Fils d'Antoine-Henri. Frère d'Edmond-Victor. Augusta Magnin, fille d'un marchand de combustibles. Formé très tôt à la photographie par son père, Antoine-Henri Boissonnas, parfait son apprentissage à Stuttgart, puis à Budapest. Photographe très doué, il succède à son père en 1887. Son atelier devint très réputé pour les portraits et les scènes de genre ainsi que pour la qualité des tirages, notamment les encres grasses, les papiers charbon et les virages. Titulaire de nombreux prix internationaux, B. est déjà une célèbrité lorsqu'il devint un des photographes officiels de l'Exposition nationale de 1896, organisée à Genève autour du Village suisse dont il réalisa de très nombreux albums. Il ouvrit des succursales à Reims, Marseille, Lyon, Paris et Saint-Pétersbourg.
En alpiniste chevronné, il photographia avec talent les Alpes suisses. Il se rendit en Grèce en 1903 avec Daniel Baud-Bovy, avec lequel il réalisa plusieurs livres, notamment En Grèce par monts et par vaux (1910). Philhellène passionné, il entreprit de nombreux voyages en Grèce et en Crète, source de nombreux ouvrages dont L'Acropole d'Athènes (1914), La Grèce immortelle (1919), Dans le sillage d'Ulysse (avec Victor Bérard, 1933). Il entreprit aussi des voyages en Egypte, en Nubie et dans le Sinai depuis 1920, publiant en 1932 L'Egypte. Il publia en tout une cinquantaine de livres et créa en 1919 les Editions Boissonnas, qui le ruinèrent. Celles-ci furent reprises en 1920 en même temps que l'atelier par son fils Edmond-Edouard
Edmond-Edouard Boissonnas
29.4.1891 à Genève, 26.1.1924 à Genève. Fils de Fred Boissonnas. Formé très tôt par son père avec lequel il entreprit des voyages en Grèce, en Tunisie et en Allemagne, Il reprit en 1920 l'atelier de photographie paternel et les éditions familiales. Il voyagea en Asie Mineure et en Afrique du Nord et publia entre 1920 et 1921 Smyrne et Athènes moderne. Il ouvrit, toujours en 1920, une succursale au palais Wilson, s'assurant ainsi la large clientèle de la toute récente Société des Nations. A sa mort, son frère Henri-Paul lui succéda à l'atelier.
Henri-Paul Boissonnas
24.6.1894 à Genève, 6.8.1966 à Zurich. Fils de Fred Boissonnas et frère d'Edmond-Edouard. Valentine Baud-Bovy, fille de Daniel Baud-Bovy , qui l'assistera dans ses travaux. Ecole des beaux-arts à Genève. Voyages en Grèce et en Asie Mineure (1919, 1921), en Roumanie (1930-1931). B. dirige l'entreprise familiale de photographie de 1924 à 1927 (reprise alors par son frère Paul). Restaurateur d'art à Genève puis, dès 1934, à Zurich, peintre, aquarelliste et illustrateur. D'une grande conscience professionnelle, il est l'un des premiers à documenter ses restaurations et à appliquer des méthodes scientifiques (rayons X et UV). Il travaille pour les musées de Genève, Berne et Zurich et s'illustre par ses restaurations de nombreux Holbein, de plusieurs fresques et du plafond roman de l'église de Zillis (1939-1941).
Reims - E. Belval
Eugène Emile. BELVAL - Reims
Adresse : 3 Rue Saint Jacques (en face de l' Eglise)
Ancienne maison CISTAC
Extrait Acte de Mariage en 1898 :
Eugène Émile Belval, de Villers-Cernay (Ardennes), 39 ans, photographe, successeur de Cistac, rue Saint-Jacques, 3, et Adèle Oudinet, 40 ans, à Pure (Ardennes). Témoins : Henri Belval, peintre et buraliste, rue Cérès, 53, 44 ans ; Édouard Lassalle, 44 ans, apprêteur et conseiller municipal, rue de Vesle, 262 ; Jacques Géry, 58 ans, directeur de l’usine Lelarge, boulevard Saint-Marceaux, 11.
Charleville - Domel Collin
publicité 1900
-
Issues des "Annuaires de Calais" vers 1899/1905 , ci dessous plusieurs publicités des photographes calaisiens.
Charles LANDOUZY en 1899 et celle de 1905 en duo avec ROISIN successeur.
Publicité de 1905
Un article de "la Dépèche Tunisienne" de 1900 ou l' on retrouve Dominique FAZAKAS dans les faits divers. (perte de son porte-monnaie).
Dominique Fazakas se marie à Calais le 9/08/1902 avec Joséphine Thiebault
Pub de 1894 ( Materiel pour la photographie )
Calais - Georges POUGE et MAIER ROLLET
- Georges POUGE
- Début Activité : 1890
- Adresse : 7 Rue de Vic
- Enseigne : Photographie Vatour
Georges Albert Pouge est né le 17 juin 1871 à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) où son père Alphonse Pouge (1842-1898) est à la fois teinturier et photographe. Avant 1881, la famille Pouge quitte le Perche et s’installe à Calais (Pas-de-Calais). Là, Alphonse Pouge, qui succède à Amédée Vatour, va exercer son métier sous son prénom : Alphonse. Il se partage entre deux ateliers dont l’un est situé 7, rue de Vic. Après son décès survenu le 21 mai 1898, son fils le remplace à cette adresse. Il signera ses portraits Georges Pouge.
En 1947/49 pris dans un annuaire 'Ravet Anceau' à la même adresse , c' est le photographe MAIER ROLLET sous l' enseigne 'Photo Studio" qui exerce son activité.
Dans les Annéees 1950/60, à la même adresse le studio existe toujours sous l' enseigne "SANDOR"
De nos jours , le 7 Rue de Vic