Calais - Jules Plasman
- Jules PLASMAN (né à Anderlues, 11.6.1833 - et décédè à Bruxelles - Etterbeek, 9.2.1899
- Enseigne : Photographie du Touriste
- Exerce à Calais avant 1885 à Saint Pierre en photographe Itinérant
- Installé à Hesdin (Pas-de-Calais) qui est recensé rue Saint-Omer en 1886.
- Activité en 1896 - 1899 à Bruxelles - Ixelles, Rue Gray, 41
- Successeur: Plasman Veuve
Lors de son deuxième mariage avec Léonie Joseph Gillaine Dubucq à Bruxelles - Ixelles le 25.7.1894, enregistré en tant que photographe résidant à Thuillies et Ham-sur-Heure "depuis moins de six mois". Enregistré en tant que photographe domicilié à cette adresse sur son acte de décès. Sa veuve a continué l'entreprise après sa mort. Nom de sa 1ere épouse Virginie Noel.
Prince Napoléon Jérôme Bonaparte dit "Plon Plon"
- LE PRINCE JÉRÔME (Napoléon Joseph Charles Paul Napoléon) (1822-1891)
Napoléon Jérôme est le deuxième fils du roi Jérôme et de Catherine de Würtemberg. Né après l’empire, pendant l’exil de son père à Trieste il deviendra rapidement le préféré de son père.
À la mort de sa mère en 1835 son père l’envoie en Suisse chez la reine Hortense ou il se lie avec son cousin Louis, futur Napoléon III. En 1837 il est envoyé chez son oncle le roi de Wurtemberg et il suit les cours de l’école militaire de Ludwigsburg et devient officier de la garde.
Élu représentant de la Corse en 1848, puis député de la Sarthre en 1849 il est surnommé « le prince de la Montagne » pour ses sympathies d’extrême gauche. Napoléon III auquel il s’oppose le nomme ministre plénipotentiaire à Madrid pour l’éloigner.
Prince Français et sénateur en 1852, général de division en 1853, président de l’exposition universelle, il est ministre de l’Algérie et des colonies en 1858.
Par son mariage avec Marie-Clotilde de Savoie en 1859 il s’inscrit dans la politique Italienne de Napoléon III. Partisan de l’Empire libéral, il tombe en disgrâce et se retire en Suisse en 1865.
Élu conseiller général de la Corse en 1871 et député en 1876 la mort du Prince Impérial le brouillera avec son fils Victor.
Banni de France par la loi d’exil de 1886 il se retire en Suisse et meurt à Rome en 1891.
Le Camp du DRAP d' OR (Guines 62)
Le camp du Drap d'Or est le nom donné à la rencontre diplomatique qui se déroula entre le roi François Ier et Henri VIII d'Angleterre du 7 au 24 juin 1520, dans un lieu situé dans le Nord de la France, à Balinghem près de Calais, entre Ardres, appartenant à la France, et Guînes, anglaise à l'époque.
Hesdin (Pas de Calais) Paudrat Petit
- PAUDRAT PETIT à Hesdin
- Date de début d'activité : 1885
- Adresse : Angle Place Garbé et Rue du Général Tripier / 4 Rue d' Arras
- Succursale à Fruges (Pas de Calais)
Calais - Auguste GAUTRON
- Auguste GAUTRON
- Debut Activité vers 1890
- Adresse à Calais : 50 Bis Rue Neuve / 164 Boulevard Lafayette (jusque 1895)
- Atelier à Saint Omer : 62 Rue de la Poissonnerie (1896 à 1901 source recensement de Saint Omer)
- Atelier à Bergues : 22 Rues des Dames
Né vers 1850, Auguste Gautron est marié à Elise Flahaut.
Lumbres - Julien PERCHERON
- Julien Percheron à Lumbres/Saint Omer (Pas de Calais)
- Date de début d'activité : 1900
- Adresse Paris : 76 Faubourg Saint Denis
Julien Percheron est né à Paris dans le 18eme arrondissement le 31 Juillet 1868, fils de Louis Frédéric, marchand de grains et de Marie Victorine Brezet, il est marié à Catherine Paquet.
Au début 1900, il est photographe à Paris , au 76 Faubourg Saint Denis, il est ensuite mentionné comme photographe à Saint Omer dans le recensement de 1906, au 22 de la Place Suger. Puis, il est indiqué dans le recensement de Lumbres (Pas de Calais) en 1911 toujours comme photographe. Il décède le 10 Décembre 1912 à Lumbres
Extrait du Recensement Militaire de Julien PERCHERON
HALLENCOURT - Emilien DUPUIS
- Emilien DUPUIS - Hallencourt (Somme 80)
- Date de début d'activité : 1893
- Profession : Tisserand en 1898, photographe en 1911 et 1936
Né le 28 août 1873 - Hallencourt,Somme, et Décédé le 30 mars 1963 à Abbeville, à l'âge de 89 ans
Portrait fortement inspiré d’un texte paru dans le Courrier Picard en 1960 et de précisions apportées par Edmond Caumont.
Émilien Dupuis est né à Hallencourt en 1873. Fils d’une ouvrière d’usine qui travaillait au tissage à Hallencourt, aîné de six enfants qui étaient ses demi-frères et sœurs, Émilien Dupuis fut envoyé très jeune au travail. Son esprit curieux le faisait s’intéresser à tout autour de lui. À 12 ans, explique-t-il, avec un bon sourire, plus narquois que mélancolique, je manipulais l’alphabet morse comme un véritable télégraphiste. Il faut dire que je me trouvais plus souvent chez Madame Mathon, à la Poste, qu’à l’école et j’aimais ces mécaniques qui étaient des nouveautés à l’époque.
M. Dupuis eut alors la chance de rencontrer un pharmacien qui, constatant son esprit vif et ingénieux, le conseilla et l’aida à apprendre la photographie. Avant 1900, c’était encore l’époque héroïque avec comme précurseurs Niepce, Daguerre ; mais déjà à la place des plaques métalliques, on utilisait des plaques de verre. L’un de ses oncles, carillonneur, lui prêtait exceptionnellement 10F, et il achetait un
appareil photo pour 9,50F, ainsi qu’un livre pour apprendre. Et la grande aventure commença.
Le jeune photographe se construisit une chambre noire en 1893 et avec tout son attirail, commença à prospecter la région. La semaine, il allait à la fabrique et le dimanche se rendait de commune en commune pour prendre des photos de famille, de réjouissances, de fêtes locales.
En 1899, la recette de l’année se montait à 792.25F, et c’était une belle année ! Parallèlement à ses découvertes photographiques, M. Dupuis menait des recherches sur l’histoire locale et archéologique ; ainsi, les jours de pluie, il allait, en des lieux connus de lui seul, ramasser des débris de poterie et des silex taillés. Il possédait aussi une collection de lampes à huiles en argile : des crassets. La passion de connaître, de découvrir ne le quittait plus.
Ajourné une première fois au service militaire, il fut tout de même mobilisé en 1914 au 14ème Territorial à Abbeville, puis affecté au 5ème Génie. Là il se souvient qu’il baladait tout son matériel photographique ainsi qu’un trépied. « Quel succès, au repos, dans les cantonnements, quand je faisais la photo de l’un ou de l’autre ! ».
Marié, en 1898, avec Melle Maillard d’Hallencourt qui lui donna un garçon, Benjamin, mort à 23 ans, noyé dans le Rhin en occupation en Allemagne, le 3 septembre 1930, M. Dupuis avait atteint une certaine notoriété à Hallencourt où l’on s’était habitué à le voir avec son
appareil photo, son trépied, sa caisse en bois, des cadres avec des plaques de verre émulsionnées ainsi qu’une toile de fond roulée sur une tringle en bois. Il y était surnommé ech tireu d’portrait ou encore ech rotili, à cause de ses cheveux et de sa moustache rousse.
Il acquit la première voiture automobile à Hallencourt, il ne sait plus en quelle année, une De Dion Bouton qui n’avait même pas de volant, mais une simple poignée en forme de guidon.
Toujours passionné de mécanique, il avait également tâté de l’électricité, à Saint Quentin en même temps qu’il était organiste. Car dit-il : « j’avais appris la musique tout seul et je m’essayai au pistonalto »
Dans un second mariage, il vécut avec Madame Mantel, parisienne d’origine, dans une petite maison à l’angle entre la rue Saint Louis et la rue Saint Denis (ferme Rayez actuelle). Membre correspondant de la Société d’Émulation depuis 1914 et de la Société des Antiquaires de Picardie , M . Dupuis n’a jamais cessé de s’intéresser à l’histoire locale et il a rassemblé dans de vieux cahiers des petits faits amusants qui évoquent irrésistiblement le temps d’autrefois.
Roubaix - Meunier
Roubaix - Loret
Roubaix - Lobel
Roubaix - Legrand
Roubaix - Deladeriere
Roubaix - Bodino
- Charles BODINO - Roubaix
- Acte naissance - l'an 1867, le 2 août à 3 heures 10 du soir a comparu Liévin BODINO agé de 33 ans, tisserand, né à Gand -belgique- domicilié à Roubaix lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né à 10 heures du matin de lui déclarant en sa demeure sise rue St jean et de jeanne WESTERLINCK agée de 28 ans son épouse ménagère en cette ville auquel enfant il a déclaré vouloir donner le nom de Charles