Baron - Paris
Star Directeur
Gratiolet
Dufayel - Paris
- DUFAYEL
- Début Activité : 1900
- Enseigne : Photographie des Grands Magasins
- Adresse : Palais de la Nouveauté - Montmartre
- Directeur : Francis Pierre Petit Fils
Les Grands Magasins Dufayel sont un grand magasin parisien ouvert en 1856 boulevard Barbès à Paris sous l'appellation « Palais de la Nouveauté » par Jacques François Crespin. Repris au décès de son fondateur par un de ses employés Georges Dufayel, le grand magasin occupe des bâtiments monumentaux et se targue d'être l'établissement le plus important du monde dans sa catégorie à la veille de la Première guerre mondiale. Il ferme ses portes en 1930.
Les Grands Magasins Dufayel
Le magasin est spécialisé dans la vente à crédit d'articles d'ameublement et d'équipement de la maison. A la mort de son fondateur en 1888 le magasin est repris par Georges Dufayel. Entre 1874 et 1913 des bâtiments conçus par les architectes Alfred Le Bègue, Stephan Le Bègue (son fils) et Bernard Auguste Gustave Rives sont progressivement construits sur le quadrilatère d'un peu plus d'un hectare délimité par le boulevard Barbès, la rue de Clignancourt, la rue Christiani et la rue de Sofia. En 1892 l'entrée principale du magasin située au 26 rue de Clignancourt est aménagée de manière monumentale avec un fronton de Jules Dalou et des sculptures d'Alexandre Falguière. L'entrée est coiffée d'un dôme qui supporte un phare éclairant Paris. Pour attirer la clientèle le grand magasin comprend un théâtre de grande taille et un jardin d'hiver. En 1912 les Grands Magasins Dufayel emploient 15 000 personnes et se targuent d'être l'établissement le plus important de ce type dans le monde.
La reconversion des locaux
Georges Dufayel décède en 1916. Le grand magasin ferme ses portes en 1930. Après la Seconde guerre mondiale, la Banque Nationale de Paris (BNP) installe ses services centraux (6 000 personnes) dans les anciens bâtiments du grand magasin. Dans les années 1990 l'informatisation entraine une réduction de ces effectifs qui chutent à 1000 personnes. La banque, qui n'a plus besoin d'autant de locaux, lance un programme immobilier : les bâtiments sont remodelés et seules les façades sont conservées. En 2002 la banque occupe toujours les batiments donnant sur la rue de Sofia tandis que 280 logements sont commercialisé et plusieurs grands distributeurs occupent les batiments donnant sur le boulevard Barbès.
Source Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grands_Magasins_Dufayel
Genève
J. JULLIEN - Genève
- GODARD - CAORSI
- Adresse : 37 Crosa Del Diavolo
- HUGUENIN - PANCHAUD Peintre et Photographe
- Adresse : 1 quai des Bergues
- LACOMBE et LACROIX
- Début Activité : Lacombe 1865 et Lacroix 1890
- Adresse : 8 Rue de l' Université avec Arlaud / Place de L' Académie et Rue de Candolle (Lacombe et Fils)
- Succursale Lacroix à Nice et Interlaken
- F. PONCY
- Adresse : 29 Rue du Rhone - Maison des Bains Marins
- Charles RICHARD
- Début Activité : 1870
- Adresse : 31 Rue du Rhone - maison du Café du Nord - 4eme Etage / 172 Rue du Rhone
- Gio Batta SCIUTTO
- Adresse : 10 Via Nuova Palazzo Adorno
Saint Denis
Pierre Bénite - Fournel
Lyon - Sage
Lyon - Coudan
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Noel COUDAN - Lyon
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Début Activité : 1869
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Adresse : 56 Rue Centrale en face Allée de Largue / 5 place des Jacobins
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Sucesseur de Ernest Besson
Message de la part de SANDRINE :
C'était un ami de mon arrière-arrière grand père et il fut témoin à la naissance de ses deux enfants, Auguste et Amélie en 1872 et 1876 et encore témoin lors du mariage de cette dernière en 1893.
L'acte de mariage de son fils Antoine Jean le 6 février 1909 a la mairie du 3e arrondissement de Lyon nous apprend qu'a cette date Noel Coudan était retourne vivre a Charolles en Haute Saone (son village natal) avec son épouse Marie Reine Ruet et que son fils aine Félix Henri avait repris l'atelier de photographie.
Henri Béraud, écrivain lyonnais, a immortalisé dans l’un de ses plus célèbres romans ("La Gerbe d'or"), la vitrine de Noël Coudan :
« Il (Félix Desvernay, bibliothécaire retraité de la ville) habitait, rue de l'Ancienne Préfecture, un appartement calfeutré et romantique. Comme il s'attardait volontiers aux brasseries nocturnes, dans la société de mon père, il se levait tard. Vers trois heures, il sortait. Il suivait à petits pas le trottoir, devant les cadres du photographe Noël Coudant où l'on voyait des ténors à gros cous et barbiches en fer à cheval. Cette vitrine, peuplée de chanteurs en pourpoint sur peluche sombre, elle peut avoir disparu comme bien d'autres choses. Pour moi, elle est encore là-bas, près de la fontaine des Jacobins. On démolirait le quartier pierre à pierre, qu'elle serait toujours là, avec son Boudouresque aux cheveux rejetés, son Capoul, ses élégants à la mode de 1890, en tout petits vestons à carreaux, et ses dames aux corsages moulés sur le buste : " Portraits au charbon, inaltérables. Médailles d'or, Paris, Bordeaux"....A gauche du photographe il y avait un marchand de marrons, si effacé, si couleur de vieille pierre, qu'il était sculpté dans la muraille. De l'autre côté il y avait un restaurant, avec dans sa vitrine, sous globe de verre, une merveilleuse petite diligence jaune, avec ses chevaux, ses voyageurs, son cocher en blouse, sa capote verte et ses marchepieds ».
Carte Postale de la Rue Centrale (A gauche l' atelier Coudan avec son Enseigne sur la facade)