Dunkerque - P. Nydegger
- Paul Albert NYDEGGER - Né le 12 janvier 1878 à Bienne en SUISSE
- Dessinateur, photographe, compositeur
- Date de début d'activité : 1920
- Adresse : Place Jean Bart
Exposition à la BNF - Paris - Le Monde En Sphères
Exposition : LE MONDE EN SPHÈRES du 16 avr. 2019 21 juil. 2019 à la Bibliothèque Nationale de France dossier de presse
Retracez 2500 ans d’une histoire des sciences et des représentations avec l'exposition « Le Monde en sphères », conçue par la BnF et présentée au Louvre Abou Dhabi au printemps 2018. Près de 200 œuvres impressionnantes, objets d’art et de savoir, issues des collections de la BnF et de prêts exceptionnels venus de prestigieuses collections publiques et privées incarnent cette vision sphérique du monde : globes terrestres et célestes, sphères armillaires, astrolabes et manuscrits... Un voyage époustouflant !
- L' Exposition Universelle de Paris en 1900 par NEURDEIN Frères (La Tour Eiffel et Le Grand Globe Céleste)
- Un autre projet refusé de Globe pour l' Exposition Unviverselle : Albert Galéron et Elysée Reclus
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Grand Globe céleste. Exposition universelle de 1900.Affiche, lithographie en couleurs sur papier, 150 × 100 cm.
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie
Exposition à la BNF - Paris - Manuscrits de l' Extrème
Retrouver l' exposition : MANUSCRITS DE L’EXTRÊME (Prison, passion, péril, possession) du 9 avr. 2019 au 7 juil. 2019 a la Bibliothèque Nationale de France
L’exposition s’organise selon quatre thèmes - prison, passion, péril, possession - quatre P qui évoquent ici les situations les plus difficiles auxquelles un être humain puisse être confronté. Au-delà des différences de circonstances dans lesquelles ces écrits ont été produits, tous témoignent d’une confiance désespérée dans les mots pour soutenir ce qui reste de vie encore possible quand tout, autour, vient l’infirmer.
Les manuscrits de l'extrême :
L'idée de cette exposition a germé en travaillant sur les manuscrits de Louis-Auguste Blanqui : révolutionnaire socialiste, acteur essentiel des grandes luttes sociales du XIXe siècle, il a passé de très nombreuses années de sa vie en prison, ne cessant cependant jamais d'écrire. Par économie du papier, il a développé sur certains manuscrits une écriture aux « caractères microscopiques ». On y perçoit une telle obstination à écrire coûte que coûte, dans l'économie même des moyens imposée par l'emprisonnement, qu'ils contribuent à témoigner que, même dans les pires conditions de vie, exprimer ses pensées reste pour l'être humain une activité nécessaire, vitale. L'exposition met en valeur des manuscrits rédigés dans des conditions extrêmes de vie ou de détention, et qui portent matériellement les traces de ces conditions
- Louis Auguste BLANQUI (1805-1881) par Eugène APPERT
Tombe de la Famille NADAR - Cimetière du Père LACHAISE - Paris
- Tombe de Félix Nadar et Paul Nadar (Photographe) Mai 2019
- Division 36 , avenue des acacias , ligne 1
Les inscriptions en gravure :
TOURNACHON NADAR
M ME LEFEBVRE née PARENT le 28 mai 1830
Claude LEFEBVRE 12 juin 1832
M ME LEFEBVRE née FAUQUET 23 nov. 1853
M ME MERCIER née L. LEFEBVRE 7 sept. 1856
Edouard LEFEBVRE 7 oct. 1875
Marthe TOURNACHON NADAR 8 juin 1948
Marthe TOURNACHON NADAR 5 avril 1857
M ME TOURNACHON NADAR née Ernestine LEFEBVRE 27 janvier 1909
Félix TOURNACHON NADAR 1 er avril 1820 - 25 mars 1919
Paul TOURNACHON NADAR 8 février 1855 à 1 er septembre 1939
M ME TOURNACHON NADAR née Anne PARQUET 8 août 1857
Père HIERON - par CARPIN à Paris
- JEAN GIRAUDIAS dit Frère HIERON
- Photographié par CARPIN successeur de MARIUS à Paris (45 puis 55 Rue Réaumur)
- Début Activité : 1870 puis Carpin en 1890
- Présent dans le didot bottin de 1876 à 1891
- Particularité : un voiture hippomobile raccompagne les clients
- Prix 10 Francs (Fond plein) ou 12 Francs (Fond gradué)
Né le 22 juillet 1830 à Ravel-Salmerange (Puy-de-Dôme), mort le 1er janvier 1905 à Paris ; Frère des Ecoles chrétiennes ; catholique social ; fondateur du Syndicat des employés du commerce et de l’industrie, dit « syndicat des Petits-Carreaux », en 1887.
Admis à l’âge de seize ans au novicat des Frères des Ecoles chrétiennes, à Clermont-Ferrand, Jean-Baptiste Giraudias compléta sa formation à la Maison-Mère de Paris et enseigna dès 1847 à Alençon sous le nom de Frère Hiéron. Muté au Mans en 1849, il noua ses premiers contacts avec le milieu du travail dans des cercles ouvriers. En 1855, il fut chargé d’une oeuvre d’apprentis à Compiègne. Deux ans plus tard, il arrivait à Paris qu’il n’allait plus quitter. Instituteur dans le 13e arrondissement, à l’école Saint-Médard, il dirigea en outre des cours du soir pendant trois ans. Après un bref passage à l’école normale des Frères, le scolasticat de la rue Oudinot (1865), il fut appelé à l’école Saint-Nicolas de la rue de Vaugirard comme responsable de l’orphelinat.
Brancardier pendant le siège de 1870-1871 et la Semaine sanglante de la répression, il n’eut pas, de même que ses collègues restés dans la capitale, à souffrir des Fédérés. Proches des gens, très simples, les Frères des Ecoles chrétiennes étaient bien intégrés dans la population ouvrière. En 1872, le Frère Hiéron prit la direction de l’école du Petit-Montrouge où il fonda un cours du soir pour apprentis et adultes. Il quitta l’enseignement en 1877 pour diriger, dans le 3e arrondissement, cinq années durant, une maison de famille, un cercle ouvrier et une société de secours mutuels auxquels il adjoignit un bureau de placement pour les anciens élèves des écoles de Frères, à la demande de leurs amicales. Sans doute donna-t-il satisfaction dans cette tâche car il fut transféré en 1883 à l’école de Bonne-Nouvelle, 14 rue des Petits-Carreaux (2e arrondissement), avec une mission précise : l’organisation d’un patronage et d’un bureau destiné à apporter une aide morale et matérielle, ainsi qu’une orientation professionnelle, aux anciens élèves des Frères de Paris et aux membres de leurs patronages.
Bientôt, en accord avec les Frères Joseph (Jean-Marie Josserand), élu supérieur de l’Institut au chapitre de 1885, et Exupérien (Adrien Mas), provincial de France, le Frère Hiéron joua un rôle important dans la naissance du syndicalisme chrétien. Il eut l’idée de compléter le bureau de placement par un syndicat qui correspondrait bien, semblait-il, aux vues de Léon XIII. Le pape comptait sur la congrégation pour créer des organisations propres aux salariés. L’Association de Saint-Labre, société de persévérance, fondée en 1882, paraissait en mesure d’en fournir les cadres, et le recrutement trouverait un terrain propice dans les patronages animés par les Frères.
Après quelques mois d’hésitations et de sondages, la réunion constitutive eut lieu en présence de dix-sept jeunes gens dans l’immeuble de M. Pégat, 30 rue des Bourdonnais, où siégeait déjà l’Union des syndicats patronaux du commerce et de l’industrie. Le SECI était né : Syndicat des employés du commerce et de l’industrie. Pour y être admis, il fallait être, selon les statuts, employé catholique et de bonne réputation, parrainé par deux membres, agréé par le conseil, et décidé à observer le repos dominical. L’adhésion fut même soumise ensuite à l’appartenance active à une oeuvre catholique de persévérance.
Les débuts du SECI furent très difficiles. Son programme était alors des plus modestes : « Sécurité dans l’emploi, aisance dans la famille, élévation dans la position sociale ». De cent vingt adhérents au lendemain de sa création, il tombait à trente en 1889, et encore ne comptait-il que trois cotisants. L’année suivante, il se dotait néanmoins d’un bulletin bimensuel qui allait devenir L’Employé en 1901. Le Frère Hiéron avait lancé dès 1888 une mutuelle, « La Fraternité commerciale », pour la prise en charge des adhérents du syndicat, malades, accidentés ou au chômage. Divers services plus ou moins durables furent mis sur pied : service d’escompte auprès de certains magasins, restaurant coopératif servant plus de mille repas par jour rue Cadet, caisse de secours, cours du soir, bibliothèque, sous la présidence de Paul Baé, suivi de Georges Salvert en 1891, année du transfert rue des Petits-Carreaux.
Peu à peu, le syndicat s’affermissait et élargissait ses objectifs. En 1895, il dénombrait huit cents membres, tous parisiens, venant de la banque, des assurances et surtout des magasins de nouveautés (60 %). En 1896, il envoyait une délégation au congrès ouvrier chrétien de Reims. En 1898, il prêtait main forte à la création laborieuse de syndicats d’ouvriers catholiques, boulevard Poissonnière.
Le Frère Hiéron, « discret mais efficace », conduisit ses « petits employés » sur la voie d’un véritable syndicat. Il aida souvent à résoudre des conflits internes et intervint notamment pour renflouer les caisses de l’organisation lorsque celle-ci fut tentée, au risque de perdre son indépendance, d’accepter l’argent que lui offrait Léon Harmel. Les Frères n’entendaient ni contrôler, ni diriger, ni même orienter le syndicat. Edouard Verdin, qui présidait la commission d’études du SECI, a évoqué ses réunions : « Le Frère Hiéron disait la prière, puis s’asseyait quelque peu à l’écart du tapis vert, comme pour mieux souligner l’entière liberté de ses jeunes amis en leur domaine propre ». Le « Très Cher Frère » n’en eut pas moins un rayonnement intellectuel et moral d’une particulière intensité. Il influença, dans leur jeunesse, de fortes personnalités de la future CFTC, tels Jules Zirnheld et Gaston Tessier.
(sources : notice HIÉRON (Jean-Baptiste GIRAUDIAS, en religion Très Cher Frère) par André Caudron, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 20 mars 2017)
Lors de sa création en 1887, le SECI s’appelait Syndicat des Employés du Commerce et de l'Industrie. C’est le nom qu’il portera jusqu'en 1952, où le mot Industrie devient Interprofessionnels. Le SECI est le syndicat racine à l’origine de la création de la CFTC, organisation à laquelle il reste adhérent jusqu'en septembre 2013. En octobre de la même année, le SECI adhère à l’UNSA. (source)
1919 Création de la CFTC autour de Jules Zirnheld et de Gaston Tessier.
En 1919, les syndicats chrétiens sentent la nécessité d'une coordination. Ils décident de créer la CFTC : Confédération française des travailleurs chrétiens. Jules Zirnheld en est le premier président, poste qu'il occupera jusqu'en 1940. La CFTC regroupe, à l'origine, 321 syndicats. Si elle se réfère à l'encyclique Rerum Novarum, elle retient cependant le principe de l'élargissement du recrutement à tous les travailleurs acceptant d'appliquer les idéaux de la morale sociale chrétienne.
La CFTC poursuit l'oeuvre des premiers syndicats, en développant les bureaux de placement, les services juridiques, les caisses d'entr'aide et les services sociaux. En 1920, elle contribue avec d’autres syndicats chrétiens européens à fonder la Confédération internationale des syndicats chrétiens. En France, elle fait reconnaître sa représentativité
130 ANS du SECI LE FILM !
La Madeleine - Elie Rozet
Lille - Lenfant Fils
Lille - Jules Quinot
- Jules QUINOT - Lille
- Date de début d'activité : 1886
- Adresse : à partir de 1886 - 7 Place Saint Martin (Place Louise de Bettignies) même endroit que Van Gent
- Adresse : à partir de 1893 - 13 Bis Place du Lion d' Or au Rez de Chaussée
Lille - Billot
Lille - Van Gent
Photographes de Calais en 1938
LISTE DES PHOTOGRAPHES presents sur Calais en 1938 (source Annuaire Ravet Anceau)
- A. BOUTTE - 143 Rue Leavers
- CHASTEL - Rue Feuve
- GAMBIER - 22 Rue de la Victoire
- LEGRAND LECLERCQ - 199 Boulevard Lafayette
- LEGRAND Veuve - 14 Rue Francaise
- H. LEMESRE - 2 Rue de Bruxelles
- Géo. MARTIN - Modern' Photo - 60 Rue Royale - Tel 6.33
- MAIER ROLLET - Photo Studio - 7 Rue de Vic (Successeur de Georges Pouge) - Tel 14.83
- Photo RAILLON - 72 Boulevard Jacquard
- VANPOULLE - 23 Rue des Fontinettes - Tel 9.81
- Robert VILLY - 86/88 Boulevard Lafayette
- MUTTE HERLIN - 40 Boulevard Jacquard - Tel 8.20
Calais - Alexandre Boutté
Fourmies - André Ferez
- André FEREZ - Fourmies
- Adresse : 14 Grande Rue
- Ancienne Maison : MARCUS
André Edmond Férez est né le 1er octobre 1874 à Juvigny (Aisne). Son père, Laurent Léon Férez (1847-?) après avoir été professeur puis comptable, avait ouvert un atelier de photographie à Hirson (Aisne). Il formera son fils. Celui-ci, après s’être marié le 26 octobre 1898, s’installe à Fourmies (Nord) où il succède à Marcus. Mobilisé en 1914, André Férez est fait prisonnier, il ne sera rapatrié en France qu’après l’Armistice
Conscription - Classe 1894, immatriculation 433, régiment de sapeurs pompiers, sapeur de première classe le 30 juillet 1896. Caporal de 2 eme classe le 22 juillet 1896. Caporal de 1 ère classe le 26 avril 1897. Sergent le 11 mai 1898. le 2 août 1914: Mobilisation - Parti aux armées le 16 août 1914. Fait prisonnier â maubeuge le 07 septembre 1914. Lieu de détention â friedrischfeld. Rappatrié armistice, 4 eme régiment d'infanterie
Anor - Eugène Kirsch
- Eugène KIRSCH - Anor
- Enseigne : Grande Photographie de l' Avenir
- Photographe des sauveteurs de l aisne et bretons
- Adresse à chauny : Place de l' hotel de ville
- Adresse à Anor : Hotel de la Cloche d' Or
- Adresse à La Fère : 14 Place de l' Esplanade
- Adresse à Tergnier : 6 Boulevard Gambette
Eugène Louis Kirsch est né le 27 janvier 1864 à Hirson (Aisne) où son père Henri Kirsch (1825-1885) exerçait le métier de photographe avant d’ouvrir un atelier à Chauny (Aisne) où il sera actif une vingtaine d’années. Après le décès d’Henri Kirsch le 16 janvier 1885, Eugène remplace son père à Chauny et dans les succursales qu’il avait ouvertes à La Fère et à Tergnier (Aisne). Sa présence à Chauny est attestée au moins jusqu’en juin 1891 (décès d’un enfant sans vie). En mars 1893,quand naît sa fille unique, il exerce à Anor (Nord) commune d’où était originaire son épouse. Dans cette commune de 4 600 habitants, sa clientèle devait être restreinte. En octobre 1895, il est placé en liquidation judiciaire. Eugène Kirsch quitte le Nord et s’installe à Chaumont (Haute-Marne) où il est recensé rue de Buxereuilles en 1896. Il ne semble pas qu’il y soit resté longtemps. Renonçant à travailler à son compte, il a sans doute été employé plusieurs années dans les ateliers de la capitale. En 1903 environ, il devient président de la Société de secours mutuels des employés en photographie et parties similaires. Son activité dans le domaine de l’assistance et de la prévoyance sociale sera récompensée par plusieurs décorations. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1919 puis officier en 1925. Le jeune photographe de province a mué en un notable parisien : adjoint au maire du XIe arrondissement ; conseiller du commerce extérieur ; agent général des Etablissements Poulenc Frères...
Eugène Louis Kirsch est décédé en 1943 à Paris (XIe) Source : Base Leonore - Archives nationales
Cdv de Antoine DEVALUY
- Antoine DAVELUY
- Naissance: 16.03.1818 à Amiens / Mort: 30.03.1866 en Corée
- Evêque - Coadjuteur - Martyr du Groupe des 103 martyrs de Corée - Prêtre des Missions étrangères - Ordonné évêque à Séoul le 25.03 1857 / Béatification: 06.10.1968 à Rome par Paul VI et Canonisation: 06.05.1984 à Séoul (Corée) par Jean Paul II - Fête: 20 septembre
La famille Daveluy était bien connue en Amiens ; le père dirigeait une usine ; les parents, Isidore et Thérèse Laroche, très chrétiens, eurent trois prêtres et trois religieuses parmi leurs quatorze enfants.
Antoine naquit le 16 mars 1818. C’est l’aîné des quatorze enfants (sept garçons et sept filles), mais quand il partira pour les Missions, il donnera son droit d’aînesse à son frère Xavier.
Antoine commença l’étude du latin à sept ans et fréquenta dès 1827 l’école des Jésuites, qui dut bientôt fermer par décret royal. Sa vocation germa durant ses études secondaires et il entra au séminaire de Saint-Sulpice en 1834. Malgré sa mauvaise santé, il voulait être prêtre chez les Jésuites.
En 1841, il est ordonné prêtre. On rapporte qu’à la fin de sa première messe, une brave femme, pleine de foi, demanda humblement à pouvoir être la première à demander l’imposition des mains du jeune prêtre, et de lui présenter son enfant de trois ans qui ne marchait pas encore ; l’abbé Daveluy bénit la maman et le petit garçon, qui aussitôt se mit à marcher.
Dès le séminaire, Antoine fut un membre fervent de l’Archiconfrérie de Notre-Dame des Victoires, et il propagea cette dévotion partout où il passa, à Roye comme en Corée.
Après environ deux années de présence à Roye comme vicaire, Antoine intègre en 1843 la société des Missions Etrangères de Paris.
En 1844 il part pour Macao. Là il rencontre Mgr Ferréol qui cherchait à entrer en Corée et lui proposa de l’accompagner. C’est alors que, de Corée, arriva une barque en bois avec, à son bord, des Coréens qui accompagnaient le diacre Andrea Kim : celui-ci traversait les six-cents kilomètres de la Mer Jaune pour recevoir l’ordination sacerdotale des mains de l’évêque.
L’évêque ordonna prêtre Andrea, et tous reprirent la barque pour entrer clandestinement en Corée.
Le père Daveluy commença à exercer le ministère en coréen en 1846 : en deux mois, il donna les sacrements à plus de sept-cents Catholiques ; dans les deux années qui suivirent, il baptisa quelque mille sept-cents catéchumènes et enfants.
Le climat ne lui convenait pas beaucoup : il tomba malade. Durant sa maladie, il enseigna le latin aux jeunes séminaristes, il rédigea un dictionnaire coréen-français, qui fut malheureusement perdu lors de la persécution de 1866.
Le successeur de Mgr Ferréol, Mgr Berneux, fut nommer le père Daveluy vicaire apostolique auxiliaire et le consacra évêque dans une maison privée, le 25 mars 1857, jour de l’Annonciation.
Le nouvel évêque se montra disponible pour aller s’occuper des régions les plus éloignées. Il publia aussi des livres catholiques : encore maintenant, la plupart des livres d’histoire catholique disponibles en Corée, sont de lui.
Mgr Berneux fut arrêté fin février 1866 et martyrisé le 7 mars suivant. Mgr Daveluy lui succéda comme cinquième Vicaire apostolique de Corée : il devait tenir ce poste pour vingt-trois jours seulement.
En effet, il fut arrêté le 11 mars, en même temps que son secrétaire Lucas Hwang Sŏk-tu. Quand la police arriva dans le village, Mgr Daveluy appela lui-même les soldats dans sa maison. Ils l’arrêtèrent, ainsi que le père Aumaître et le père Huin, et les conduisirent à la prison de Seoul.
Ils furent soumis à la torture et aux interrogatoires. Mgr Daveluy, qui parlait coréen correctement, fut maltraité un peu plus durement et parla avec éloquence de la foi catholique.
Mgr Daveluy et les autres furent condamnés à mort. Mais comme le roi allait se marier à Séoul, il ne voulait pas répandre le sang des Martyrs à Séoul, aussi les Prisonniers furent conduits à une centaine de kilomoètres de là, à Kalmaemot, une base navale de la province de Ch’ungch’ŏng.
Mgr Daveluy demanda à être exécuté le 30 mars 1866, jour du Vendredi Saint. Avec lui furent martyrisés les pères Huin et Aumaître, et les laïcs Yosep Chang Chu-gi et Luka Hwang Sŏk-tu (pour chacun desquels on trouvera aussi une petite notice).
La devise de Mgr Daveluy était : Qui a Jésus, a tout.
Mgr Daveluy et ses Compagnons font partie des cent-trois Coréens martyrs, béatifiés en 1968, canonisés en 1984 et fêtés ensemble le 20 septembre.
Le père de Mgr Daveluy, un très saint homme, reçut la nouvelle du martyre de son fils avec grande émotion, mais aussi avec grande reconnaissance à Dieu pour cette grâce insigne d’avoir un fils évêque et martyr. Il demanda à Dieu de mourir le même jour que son fils : il s’éteignit en effet le 29 mars 1870, à 20 heures, correspondant à cinq heures du matin du 30 mars en Corée.
Vitry En Artois - Garin
- E GARIN - Vitry en Artois (Pas de Calais)
- Profession Pharmacien
Fourmies - Cazaux
- CAZAUX - Fourmies
- Début Activité :
- Enseigne : Photographie Artistique
- Adresse : Rue des Filatures