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L' Atelier des photographes du XIX siecle
20 octobre 2019

Loos - Léon Blanquart

  • Léon BLANQUART - Lille
  • Enseigne : Photographie Artistique Moderne
  • Adresse : 128 Rue Faidherbe
  • Ancienne adresse :114 bis prés la Rue des Ecoles

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20 octobre 2019

Le Canal D' Ardres - Pas de Calais

  • Le Canal D' Ardres vers 1916

FireShot Capture 012 - Analyse descriptive, historique et raisonnée des monumens de l'antiqu_ - books

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19 octobre 2019

Romans Sur Isère - Drome

  • Ancien Magasin Centre LECLERC  et Notre Dame de Lourdes

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  • La Collégiale Saint Barnard

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13 octobre 2019

Les Géants de Calais

  • JEHAN DE CALAIS ET CONSTANCE DU PORTUGAL
    par Robert CHAUSSOIS - Bulletin historique et artistique du Calaisis des Amis du Vieux Calais - Décembre 1997,

Après une « traversée du désert » - un phénomène auquel ils sont accoutumés - les géants Jehan de Calais et Constance de Portugal ont fait leur réapparition en mars 1994. Depuis cette date, on les a revus, ici et là. soit défilant, soit en présence statique, lors de manifestations folkloriques ou historiques. Souhaitons que leur nouvelle existence soit longue et heureuse. A leur propre histoire, relevant davantage de la légende que de l'authenticité, s'ajoute celle des péripéties de leurs structures de carton pâte montées sur roulettes. L'une ne va pas sans l'autre. Commençons par la première.

  • Un guerrier maritime

Divers auteurs ont tenté de reconstituer, à défaut d'éléments généalogiques précis, une biographie de Jehan de Calais, en conservant un mutisme prudent sur l'époque de son émergence. Evasivement, la plupart la situe au XlVe siècle. Puisqu'il faut choisir entre les narrations, parfois fort éloignées les unes des autres, nous avons opté pour un résumé des ouvrages « Histoire de Jehan de Calais », imprimé à Epinal en 1837, et « Le roman de Jean de Calais », par Ch.-C. Schmidt, imprimé à Paris en 1901. Selon les appréciations de ceux qui les utilisèrent pour d'autres évocations, elles sont celles se rapprochant le plus d'une « exactitude virtuelle ».

Il y avait autrefois à Calais un riche négociant auquel son fils Jehan, instruit et éduqué de la meilleure manière, offrait les plus belles espérances. Amoureux de la mer, Jehan devient un intrépide navigateur. Ayant obtenu de son père un vaisseau rapide et un équipage valeureux, il nettoie la côte des forbans et des voleurs qui la désolent. A son retour à Calais, il est triomphalement accueilli. A son nom déjà fameux, les habitants, selon une coutume du temps, ajoutent celui de la ville.

Jehan de Calais ne reste pas longtemps inactif. Il reprend la mer vers de nouvelles aventures. Les hasards d'un voyage le conduisent dans l'île d'Orimanie. que nous avons vainement recherchée dans le dictionnaire. Il y débarque et se rend à Palmadie, la capitale, qui fait autant penser à Palma aux Baléares, qu'à Las Palmas, aux Canaries. C'est là qu'il achète deux belles esclaves, appelées Constance et Cascades. Remettant cap au nord, il cingle vers l'Angleterre où il épouse Constance. Revenu à Calais, il y reçoit de grands honneurs et sa jeune femme partage son succès. Hélas ! Constance se voit repoussée par le père de Jehan de Calais qui ne veut pas reconnaître pour sa bru une esclave dont il ignore l'origine. Sans doute, nourrissait-il d'autres ambitions pour son fils ?

Désolés, Jehan et Constance se retirent dans une maison au voisinage du port. Un an plus tard, Constance met au monde un fils. Repris par la nostalgie de la mer dont le murmure des vagues active son esprit aventureux, Jehan réarme un navire, malgré le chagrin de son épouse. Avant le départ, Constance lui demande deux grâces : la première, de la faire peindre avec son fils et sa fidèle Cascades à la poupe du vaisseau ; la seconde, qu'il aborde le plus près possible de Lisbonne, au Portugal. Voilà qui nous ramène dans le secteur des Canaries. Jehan promet et s'en va.

Après quelques semaines de navigation, il fait escale à Lisbonne. La beauté de son navire attire l'attention des seigneurs de la Cour. Le roi veut aussi le visiter. Son émotion est grande quand il aperçoit le tableau ornant la poupe. Il interroge Jehan qui lui raconte la vérité sur les esclaves qu'il a délivrées. Le Calaisien apprend alors que Constance, son épouse, est la propre fille du roi et que Cascades, nommée aussi Isabelle, est la fille d'un puissant duc. Elles avaient été enlevées par des pirates un jour qu'elles se promenaient sur la plage.

Dès que la nouvelle est connue, tout le monde vient féliciter le roi. Un seul homme, Don Juan, prince du sang, qui s'était flatté jadis d'être le fiancé de Constance et le futur roi du Portugal, reste à l'écart, sombre et pensif. C'est lui qui reçoit le commandement de la flotte chargée de se rendre à Calais, avec Jehan, pour y chercher Constance et Cascades. Ils sont accueillis dans la liesse. Le père de Jehan, regrettant le mépris qu'il a témoigné à sa bru, est le premier à lui rendre les honneurs dus à son rang. Pendant la traversée du retour, une tempête agite la flottille. Don Juan profite du désordre général pour se jeter sur Jehan et le précipiter à la mer ! Constance est en proie au plus grand désespoir quand est constatée la disparition de son époux. A son arrivée à Lisbonne, en larmes, elle prend le deuil. Un feu d'artifice est préparé sur une haute tour qui doit être embrasée le soir même.

Rebondissement ! Jehan n'est pas mort. Rejeté par la mer sur une île déserte, il a vécu deux ans, se nourrissant de fruits. Alors qu'il commence à désespérer de ne jamais revoir sa chère Constance, ses signaux sont aperçus par un vaisseau passant au large. Il est sauvé et ramené à Lisbonne. Aussitôt dans la capitale, il se précipite au château, embrasse sa femme à perdre haleine et révèle au roi la perfidie de Don Juan. Furieux, le souverain fait enfermer le traître dans la tour à laquelle on met le feu.

Reconnu pour le digne et royal époux de Constance, Jehan de Calais est proclamé héritier du royaume de Portugal, avec son fils comme successeur.

«L'amour de Jehan et de Constance n'augmenta point, dit la chronique, parce qu'il était au comble dès le premier jour. Mais il dura jusqu'au dernier instant de leur vie».

  • Théâtre et Littérature

Semblant venir tout droit d'une opérette de Francis Lopez, le héros calaisien a servi de thème à quantité d'ouvrages : mélodrame, complainte, vaudeville, drame (sur une musique composée par Donizetti, joué à Paris en 1833), poème épique, livres, et même un film dans lequel le rôle de Jehan est tenu par un jeune acteur, Pierre-Richard Wilm, dont la carrière cinématographique sera celle d'une star. L'imagerie d'Epinal accorde aussi des planches d'illustration aux épisodes rocambolesques de la vie de Jehan de Calais que le Grand dictionnaire universel Larousse qualifie de « personnage fabuleux auquel l'imagination populaire a prêté jadis les aventures les plus surprenantes » .

Au début du XXe siècle, la mode est aux géants. Dans le nord de la France, en Flandre principalement, chaque grande ville possède son géant, parfois deux, Douai, Cassel, Lille, Bourbourg, Hazebrouck montrent la voie. Calais se décide à emboîter le pas. La légende de Jehan et de Constance est assez belle pour servir de prétexte à la création de géants. Un comité du Vieux Calais présidé par M. Lesur, juge de paix, inaugure un géant à l'image du brave Calaisien que l'on sort pour la première fois le 26 mai 1901, aux fêtes de la Pentecôte.

L'année suivante, Constance fait son apparition.

Le mariage des deux géants est célébré symboliquement le 29 juin 1902, place Crèvecœur, en présence d'un troisième géant, Jean-Louis, venu du Courgain-Maritime. Le bailli, des échevins, un seigneur de Calais et un ambassadeur du Portugal, ont pris place au balcon de l'hôtel de ville, qui deviendra le Palais de Justice quelques années après la Grande Guerre. La chorale des instituteurs chante une cantate nuptiale avant qu'un défilé ne conduise les géants jusqu'à la place d'Armes.

La vie commune des jeunes mariés ne dure guère. Au cours de la guerre 1914-1918, des soldats, grelottant dans leurs cantonnements, s'en servent pour faire du feu ! Après l'armistice, la crainte naît de ne plus revoir de géants en raison des fils électriques et des câbles du tramway, qui surplombent la chaussée et gênent la circulation des grands bonhommes. Heureusement, la comité La Fayette est présidé part un commerçant dynamique, Albert Lapôtre. Celui-ci a su s'entourer d'un groupe de bénévoles aussi motivés que lui. Grâce au bénéfice de plusieurs fêtes, des fonds sont recueillis qui permettent d'envisager la résurrection des géants. Leur reconstitution est confiée au sculpteur Georges Regnault. auteur du monument d'Aristide Briand à Cocherel, et de quelques statues de célébrités : Anatole France. Joffre, Foch...

  • Retour dans les Défilés

Les deux géants, dont la taille ne dépasse pas cinq mètres, sont montés sur un char très bas, pour donner l'impression qu'ils marchent et pouvoir passer sans difficulté sous les câbles aériens. Jehan est coiffé d'un casque d'argent surmonté d'un panache rouge. Une cuirasse argentée lui emprisonne la poitrine. Le bas de son corps est enveloppé dans une ample robe de velours grenat. La main droite s'appuie sur une épée, la main gauche tient un bouclier avec les armes de Calais. Constance, couronnée comme une princesse, offre un visage empreint de douceur. Vêtue d'un corsage à encolure carrée et d'une jupe de velours bleu, elle séduit par sa sérénité. Le premiers géants avaient coûté 500 et 700 francs. Ceux-là valent 22.000 francs. Tout augmente, même le prix des géants

Le couple fait son retour à Calais le 2 juillet 1933 et préside à des réjouissances fort réussies. La fête se termine par la « Marche de Jehan de Calais », musique de Marcel Dupont, paroles de Marcel Rouillard. chantée par le baryton Henri Lemaire. En voici, ci-contre, un extrait :

Le sabre en main, l’allure fière,

Roulant de gros yeux furibonds

C'est Jehan, c’est le glorieux corsaire

Fameux géant aux cheveux blonds

Près de lui, la belle Constance

En sa tournure, a fort grand air

En elle, tout semble indulgence,

Elle sourit au ciel plus clair..

Dans les années qui suivent, les géants faillirent connaître un mauvais sort car le fisc prétend les saisir et les mettre aux enchères publiques à la suite d'un différend avec le comité La Fayette. Cet incident, heureusement réglé avant l'échéance, n'empêche point Jehan et Constance de figurer à un cortège à Lille et à un autre à Saint-Omer. Leur dernière sortie est pour Le Touquet en 1938.

Avec la Seconde Guerre mondiale, les deux géants s'endorment dans le calme d'un hangar qui sera heureusement épargné par les bombes. Pour échapper au vandalisme, on les a un peu « dispersés » : une tête chez celui-ci, une robe chez celui-là. Après la Libération, leur « père spirituel ». Albert Lapôtre, ne perd pas de vue leur renaissance, mais il y a des douleurs à apaiser, des tâches plus urgentes à accomplir.

En 1952, la nouvelle de la réapparition en ville de Jehan et de Constance se répand en ville. Ironie du sort : on ne sait pas s'ils pourront circuler dans leur fief, sur le boulevard La Fayette, car la chaussée est transformée en chantier à cause de l'enlèvement des rails de tramway. Qu'on se rassure, la remise en état fut terminée à temps.

Le retour coïncide avec leurs noces d'or puisque le mariage a eu lieu cinquante ans plus tôt ! L'artiste-peintre François Couteau a restauré les deux têtes et rafraîchi les couleurs. Le 27 juillet 1952, les géants effectuent leur première sortie d'après-guerre. Le matin, ils se rendent à la mairie, écouter le carillon jouer en leur honneur « La Marche de Jehan de Calais ».L'après-midi, ils président une grande fête avec la présence d'autres géants : Gédéon et Arthurine. de Bourbourg. Roland, d'Hazebrouck, Gargantua, de Bailleul, etc.

Le monde des géants est bien triste quand meurt le 17 juillet 1955, Albert Lapôtre, quinze jours avant la fête annuelle du quartier, date de sortie traditionnelle des géants. Les festivités sont maintenues en hommage à celui qui a ressuscité Jehan et Constance. Une plaque commémorative est fixée sur la façade de la demeure d'Albert Lapôtre, boulevard La Fayette, pour rappeler le souvenir de cet animateur dévoué. Sur la plaque, les photos des géants ont été reproduites.

Après la disparition d'Albert Lapôtre, le comité La Fayette a la chance de retrouver un dirigeant dynamique en la personne de Maurice Cousein. Grâce à lui et à l'équipe dont il sait s'entourer, on revoit de belles fêtes carnavalesques, enviées par les autres quartiers, des concours originaux, des quinzaines commerciales, et même une foire aux voitures d'occasion sur la place Crèvecœur.

  • Nouvelle mise en sommeil

Quand de nouvelles distractions sonnent le glas des fêtes de quartier et des rassemblements populaires, bridés par les impératifs d'une circulation automobile de plus en plus envahissante, Jehan et Constance prennent tristement leur retraite. Brinquebalés de hangar en dépôt, du nord au sud. ils se dégradent un peu plus à chaque déménagement. Le comité La Fayette étant lui-même entré en léthargie, ses dirigeants ne veulent pas voir disparaître les géants dont le sort leur paraît inéluctable. En 1994, ils prennent la décision de les offrir à la société historique des Amis du Vieux Calais. Avec l'aide des services de la Chambre de commerce et d'industrie, notamment des décorateurs du théâtre, les géants retrouvent une nouvelle jeunesse.

Leur première sortie, le 26 mars 1994. égaie le carnaval des enfants des écoles Franklin et Stéphenson qui ont participé à leur résurrection. Un peu plus tard, ils se déplacent à Guînes pour le baptême du géant consacré au roi d'Angleterre Henry VIII, qui séjourna dans la commune lors de la fameuse entrevue du Camp du Drap d'Or.

Depuis, Jehan et Constance sont réapparus à diverses occasions. Si l'on prend soin d'eux, ils ont encore de belles années devant eux à parader au milieu des réjouissances populaires. Avec eux. c'est une page d'histoire qui défile, sortie des poussières de l'oubli, orchestrée par les cloches carillonnées et les fanfares joyeuses. Longue vie à Jehan de Calais et Constance de Portugal.

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le 26 mai 1901, aux fêtes de la Pentecôte.

 

13 octobre 2019

Belle Roze - Géant d' Ardres

  • Belle Roze - Géant d' Ardres

Née en 1954 dans l’atelier de Maurice Deschodt, restaurée en 1991 dans celui de Stéphane Deleurence, Belle Roze est une fort jolie géante dont les traits langoureux et la robe bleue et jaune ont été inspirés de Martine Carol dans le célèbre film « Si Versailles m’était conté ».

Héroïne locale, Belle Roze sauva Ardres de l’occupation espagnole au XVIIème siècle en révélant un complot que le marquis de Rouville parvint à déjouer.

Haute de 4,50 m, Belle Roze (Roze parce que c’était son nom de famille) tient à la main un bouquet de roses. Au cou, son collier de perles est constitué de… quatorze balles de ping-pong.

Une cour de jeunes filles, les Rozettes, costumées à son image, l’accompagne en dansant lors des cortèges. Portée par deux hommes, la géante pèse environ quatre-vingts kilos.

Entretien avec Belle Roze (source) :

  • Quand êtes-vous née, à quelle époque avez-vous vécu ? Je suis née il y a bien longtemps au XVIIème siècle, sous le règne de Louis XIII en janvier 1631.
  • Qui étaient vos parents ? Mes parents, Nicolas Roze et Françoise Lesage, étaient hôteliers à l'auberge du Dauphin à Ardres.
  • Qu'avez-vous fait pour être célèbre ? C' était en 1653, j'avais alors 22 ans ...A cette époque, les Espagnols possédaient l'Artois et les Pays-Bas. Ardres était une place forte française gouvernée par le marquis de Rouville et défendue par le régiment des Rambures. Ces soldats se comportaient comme des brigands et le gouverneur exigea le retour à l'ordre. Pour se venger, les Rambures décidèrent de livrer la ville aux Espagnols. Heureusement, mon fiancé, capitaine du régiment des Rambures me prévint du complot et mon père en avertit le gouverneur. Celui-ci invita les officiers Rambures à un repas où il furent éxécutés. Les habitants se révoltèrent et sauvèrent la ville.Beaucoup de gens périrent ce 1er juillet 1653 dont mon fiancé.
  • Vous êtes née une seconde fois en 1953, pouvez-vous nous expliquer comment ? En 1953, la ville d'Ardres décida de créer un géant. En souvenir de ma participation à l'échec du complot des Rambures, Maurice Deschodt me fabriqua et ma première apparition se fit en 1954.

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13 octobre 2019

Vue de Romans 1887 - Photographe Blain

  • Romans 1887 : la Collégiale Saint Barnard et le Pont Vieux (En savoir +)

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8 octobre 2019

le Tombeau de Napoléon à Saint Hélène

  • Photographe Inconnu daté du 8 mars 1872

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