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L' Atelier des photographes du XIX siecle
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25 mai 2019

Audruicq (Pas de Calais) - H. Léger

  • H Léger - Audruicq

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25 mai 2019

Bruxelles - Louvois

  • Adrien LOUVOIS - Bruxelles

1879 - 1882 / Bruxelles - Saint-Josse, rue Saint-Josse, 33
° 24.3.1851. Arrivé à cette adresse le 23.8.1875, il était d'abord décorateur-peintre. Son épouse, Léontine De Buck (° Bruxelles - Molenbeek, 20.9.1856; + La Hulpe, 14.5.1903) était également photographe. Il est parti le 27.9.1882.

1882 * - 1911 / Bruxelles - Saint-Josse, Chaussée de Louvain, 51 ans
Successeur: Cusinier A.
A cette adresse du 27.9.1882 au 15.4.1911. Artiste et peintre. "Atelier spécial pour cavaliers. Portraits permanents garantis sur plaques de porcelaine pour monuments funéraires. Impression à l'encre d'imprimante". En 1899, il prit une série de photographies "Canal de Bruxelles au Rupel", publiées en phototypie. A. Cusinier s'est chevauché à cette adresse à partir de 1908. Le 15.4.1911, Louvois déménage à Bruxelles - Saint-Josse, 1 place Saint-Josse, une adresse déjà répertoriée en 1903 dans l'annuaire Monod. Photographes à Bruxelles également enregistrés: Jean Louvois, 28 ans, en novembre 1898 et Pierre Louvois, 22 ans, en mars 1902.

  • Adresse :

1879 - 1882 / Bruxelles - Saint-Josse, Rue Saint-Josse, 33
1882 * - 1911 / Bruxelles - Saint-Josse, Chaussée de Louvain, 51
1888 - 1894 Bruxelles - Saint-Josse, Rue Scailquin, 58
1903 - 1911 Bruxelles - Saint-Josse, Place Saint-Josse, 1

  • Membre de l' Association belge de photographie (Dates d'affiliation 1891 - 1905)

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25 mai 2019

Roubaix - Alexandre Vergaert

  • Alexandre VERGAERT - Roubaix (Né en 1865 et Décédé le 25 octobre 1936 - Roubaix, à l'âge de 71 ans)
  • Enseigne : Grande Photographie Nouvelle
  • Date de début d'activité : 1888
  • Adresse : 73 Rue de Lannoy

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Extrait du "Journal de Roubaix" du Mardi 27 octobre 1936

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25 mai 2019

Roubaix - Wagnies

  • A. WAGNIES - Roubaix
  • Enseigne : Photographie Artistique
  • Date de début d'activité : 1898
  • Adresse : 35 Rue de Lorraine  (Près du Pont Saint Vincent de Paul)

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25 mai 2019

Lille - F. Dréau

  • F. DREAU - Lille

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17 mai 2019

Calais - Visite du Président Emile LOUBET 1903

  • Photo de Juillet 1903 au port de Calais

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6-9 juillet 1903 Voyage du président Emole LOUBET à Londres pour l' Entente Cordiale , Le chef de l’État est arrivé par la mer sur le « Guichen »(à droite sur la photo accosté quai de la Gare Maritime). Accueilli par des pêcheuses de crevettes munies de leurs filets et d’une gerbe de fleurs, il doit parcourir trois kilomètres à travers Calais et plusieurs arcs de triomphe éphémères. Accompagné du maire Edmond Basset et du ministre des Affaires Étrangères, Émile Loubet est très à l’aise dans cet exercice de pure représentation. C’est à son sujet qu’un article de 1901 du Figaro décrivait le dépôt d’une gerbe de chrysanthèmes lors de l’inauguration d’un monument. Thème repris ensuite par Charles de Gaulle pour dénoncer l’absence de pouvoir des présidents des IIIe et IVe Républiques qui « inauguraient les chrysanthèmes ».

le 9 juillet 1903, le président de la République, Émile Loubet, se livre à l’exercice traditionnel du scellement de la première pierre du théâtre de Calais– il s’agit en fait d’un simulacre, d’autant que le chantier a débuté depuis quelques mois.

17 mai 2019

Calais - Cortège en Hommage aux Marins du Sous-Marin "Pluviose" - 1910

  • Funérailles du 22 Juin 1910

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Le Pluviôse était un sous-marin français mis en service le 5 octobre 1908. Il est le premier d'une classe de sous-marin construit à 18 exemplaires. Il avait une longueur de 51 m, et une largeur de 5 m. Son déplacement était de 398 t en surface et de 550 t en plongée. En surface sa propulsion était assurée par deux machines à vapeur de 360 cv chacune lui permettant d'atteindre la vitesse de 12 nœuds. En plongée, la propulsion était assurée par deux moteurs électriques de 200 cv lui assurant une vitesse de 8 nœuds. Son autonomie en surface était de 900 nautiques à 12 nœuds et de 1500 nautiques à 9 nœuds. En plongée, il pouvait parcourir 50 nautiques à 5 nœuds. Il était armé de 7 tubes lance-torpilles de 457 mm dont le chargement se faisait au port. Son équipage se composait de 2 officiers et de 24 marins. Il fut mis en chantier le 27 mai 1905 à l'arsenal de Cherbourg. Son lancement eut lieu le 27 mai 1907. Après sa mise en service actif, le 5 octobre 1908, il est affecté à la base sous-marine de Calais.

Le 26 mai 1910, le Pluviôse et le Ventôse se procèdent à des exercices de plongée au large de Calais. Le commandant de la base sous-marine de Calais se trouve à son bord pour assister aux exercices de torpillage. À 13h36, le Pluviôse entame sa remontée à la surface. Il se trouve sur la trajectoire du paquebot Pas-de-Calais qui effectue la traversée Douvres-Calais. Celui-ci éperonne le sous-marin par l'arrière à 2500 m du port de Calais. Les caisses à eau, les réservoirs de naphte et la coque sont déchirés. L'eau s'engouffre dans la coque ne laissant pas de chance à son équipage. Malgré les efforts du capitaine du Pas-de-Calais qui fit passer une aussière sous le sous-marin pour le soutenir, le Pluviôse coule rapidement en se retournant. Les secours font appel à un scaphandrier qui descend sur la coque qui repose à 17 m de la surface. Aucune réponse n'est obtenue aux coups qu'il porte sur la coque. Il n'y a aucun survivant.

Le renflouement du sous-marin est immédiatement décidé. La gabare La Girafe tentera d'élinguer le sous-marin à l'aide de 8 chaines, mais il faudra une semaine pour en placer une. Le travail est repris par le garde-côte Bouvines.Le 5 juin, lors de la remontée, une voie d'eau renvoie le Pluviôse au fond. Ce n'est que le 10 juin que le Pluviôse est ramené dans le port de Calais. À partir du 19 juin, le médecin-major Henry Savidan, équipé d'une combinaison et d'un masque de plongée, extrait un à un les corps de l'équipage. L'examen des corps relève qu'aucun d'entre eux n'a survécu plus de 10 minutes à l'éperonnage (leurs montres étaient arrêtées à 14h10).

Le 22 juin eurent lieu les funérailles nationales des victimes de la catastrophe. Le Président de la République, Armand Fallières, le Président du conseil, Aristide Briand, le ministre de la Guerre, le général Jean Brun, le ministre de la Marine, l’amiral Boué de Lapeyrère, quatre-vingts députés et sénateurs, des consuls et des officiers anglais, allemands, japonais, américains, etc. y assistèrent. Les corps, regroupés dans une salle de l'hôtel de ville, sont transportés sur des affuts de canons vers l'église Notre-Dame, le long d'une haie d'honneur de 4000 soldats. Après une messe, les cercueils sont dirigés vers les lieux de sépultures choisies par les familles. Aux 27 victimes du naufrage, s'ajouta une 28e, un spectateur, penché à une fenêtre, tomba du 3e étage, lors du passage du cortège.

la liste des victimes du naufrage du Pluviôse :

Capitaine de frégate Ernest Prat, commandant de la base sous-marine de Calais.
Lieutenant de vaisseau Maurice Callot, commandant du Pluviôse.
Enseigne de vaisseau Pierre Engel, officier en second.
Premier-maitre-torpilleur Jules Fontaine.
Second-maitre Alexandre Le Prunennec.
Quartier-maitre-torpilleur Pierre Lemoine.
Quartier-maitre-torpilleur Hilaire Huet.
Quartier-maitre-timonier Pierre Le Breton.
Quartier-maitre de manœuvre Roland Le Moal.
Quartier-maitre-timonier Claude-Joseph Le Floch.
Quartier-maitre-torpilleur Pierre-Louis Le Floch.
Quartier-maitre-torpilleur Prosper Liot.
Matelot-torpilleur Joseph Batard.
Matelot-torpilleur Adrien Gautier.
Second-maitre-mécanicien Jean-Louis Moren.
Second-maitre-mécanicien-torpilleur Albert Gras.
Quartier-maitre-mécanicien Abel Henry.
Quartier-maitre-mécanicien Yves Appéré.
Quartier-maitre-mécanicien-torpilleur Joseph-Marie Scollan.
Quartier-maitre-mécanicien-torpilleur Marcel Brésillon.
Quartier-maitre-mécanicien Louis Gauchet.
Second maitre-mécanicien Jean-Joseph Moulin.
Quartier-maitre-mécanicien-torpilleur Georges Warin.
Quartier-maitre-mécanicien Henri Chandat.
Quartier-maitre-mécanicien-torpilleur Auguste Delpierre.
Quartier-maitre-mécanicien-torpilleur François Manach.
Matelot-cuisinier Alfred Carbon.

Le 4 août 1910, l'épave du Pluviôse est admise en cale sèche à l'arsenal de Cherbourg. Les travaux dureront jusqu'en janvier 1911, où le sous-marin retourne en service actif. Il est réaffecté à la 1re escadrille de sous-marins de la Manche. Durant toute la 1re Guerre mondiale, il patrouillera dans la Manche où il est notamment chargé de la protection du Pas de Calais. Après son désarmement, le 12 novembre 1919, il sera utilisé à Cherbourg pour des essais de décompression. Il sera vendu, pour être ferraillé, le 4 septembre 1925.

Article de Chasse-Marée N°227

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 Catastrophe Pluviose

14 mai 2019

Lille - Emile DORLIN

  • Emile DORLIN - Lille
  • Enseigne : Grande Photographie Universelle
  • Date de début d'activité : 1875
  • Adresse : En Tournée Artistique

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14 mai 2019

Roubaix - Semoff

  • SEMOFF - Directeur
  • Enseigne : Photographie Moderne
  • Date de début d'activité : 1891
  • Adresse : 5 rue Neuve

Le journal de Paul Destombes du 14 au 18 mai 1916 - extrait du Mercredi 17 mai

En échange d’un conseil d’architecte qu’il me demande, le photographe Semoff entreprend mon portrait en carte postale. Je ne réussis pas à faire poser Maman ; elle ne veut pas se faire photographier pendant la guerre, craignant que ses fils la trouvent trop vieille et affirmant qu’elle reprendra sa bonne mine d’autrefois quand ils seront de retour.

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14 mai 2019

Troyes - Daniel Gros

  • Daniel GROS - Troyes
  • Enseigne : Photographie Artistique
  • Date de début d'activité : 1880
  • Adresse : 15 Rue de Preize

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12 mai 2019

Lille - La bâtiment de la Bourse

  • La BOURSE de Lille

En 1651, sur la suggestion des Corporations, la ville de Lille obtient de Philippe IV d’Espagne l'autorisation de construire sur le domaine public « une bourse à usage des marchands qui sera environnée et enclose de 24 maisons ».

Cette vieille bourse fut classée en 1921 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, la Vieille Bourse est le témoin d’une période faste et décisive dans l’histoire économique et commerciale de la cité, alors concurrente avec ses sœurs flamandes : Anvers, Gand et Bruges.

Le monument, restauré au XIXe siècle, ainsi que de 1989 à 1998 à retrouvé tout son éclat.

Pour rappeler leur intervention dans la restauration de la Bourse, les grandes entreprises régionales ont tenu à faire ériger leur blason sur les cartouches surplombant les fenêtres supérieures du monument.

La Vieille Bourse de Lille, nommée ainsi depuis la construction de la Chambre de Commerce et d'Industrie dans les années 1910, est sans conteste le monument le plus prestigieux de la ville. Située entre la Grand Place et la Place du Théâtre. Le bâtiment, quadrangulaire, est en fait un emboîtement de 24 demeures identiques qui renferment ce que l'on nomme la Cour intérieure, lieu où bouquinistes, fleuristes, joueurs d'échecs… se donnent rendez-vous.

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La (Vieille) Bourse de Lille... (1897)

In Mgr Dehaisnes, Le Nord monumental et artistique, Lille, imprimerie Danel, 1897

"La "Bourse" de Lille - M. Léon Palustre dit, dans son ouvrage sur La Renaissance en France, que "la Bourse de Lille est un chef-d’œuvre et l'un des plus remarquables à tous égards, de l'architecture flamande au XVIIe siècle". Et il ajoute : "difficilement trouverait-on ailleurs une plus grande habileté de composition et une aussi parfaite entente des effets décoratifs".

C'est un édifice en forme de parallélogramme, dont l'extérieur présente sur ses quatre faces, vingt-quatre maisons de marchands, et l'intérieur de la Bourse proprement dite.

L'intérieur, local où les négociants se réunissent pour traiter de leurs affaires, est formé d'une cour à ciel ouvert, longue de 19 mètres et large de 13m60, entourée de quatre galeries couvertes supportée par vingt-quatre colonnes en pierre noire polie. Les galeries dans lesquelles on pénètre du dehors par quatre entrées, sont pavées de larges dalles et offrent une coûte en briques décorées d'arcs doubleaux et de nervures croisées; elles sont surmontées d'un étage reposant sur une plinthe portée par des têtes de léopard qu'unissent des guirlandes de fleurs en pierre blanche, et percée de riches fenêtres à meneaux, moulures et balustres très bien sculptés, que domine une corniche encore beaucoup plus ornementée;

Ce qui est surtout remarquable dans la Bourse de Lille, ce sont ses quatre façades extérieures, formées comme nous l'avons dit que vingt-quatre maisons de marchands. L'architecte a tracé, sur chacune des quatre façades, de grandes lignes architecturales dans lesquelles entrent des maisons qui présentent toutes un plan uniforme et la même ornementation; il a couvert cet ensemble d'une seule toiture de manière à imprimer à son œuvre un caractère d'unité, un aspect monumental. Le rez-de-chaussée réservé aux magasins des marchands, est construit, depuis le sol jusqu'au premier étage, en larges grès en bossage et à refends, qui rappellent les palais de Florence. Les portes d'entrée des maisons sont petites et étroites; au contraire les fenêtres, qui doivent servir pour l'étalage des marchandises, sont larges, hautes et surmontées d'un tympan à objet sculpté C'est un ensemble simple et sévère, auquel les quatre entrées centrales avec colonnes, cartouches, cornes d'abondance et écussons aux armes du Roi, donnent un caractère monumental. Les deux étages qui surmontent le rez-de-chaussée, présentent l'aspect le plus riche; ils sont couverts de motifs sculptés. Entre leurs fenêtres, qui sont garnies de meneaux, de moulures, de volutes et de frontons brisés avec cartouche, montent alternativement des pilastres cerclés de bandes et des gaines de fleurs d'où sortent des cariatides. Ces cariatides représentent ici une tête d'enfant, là une jeune fille, ailleurs un homme et une femme d'un âge mur, plus loin un vieillard à longue barbe; l'un porte avec aisance la corniche qui pèse sur sa tête, tandis qu'un autre semble gémir sous le même poids; la tête d'une jeune fille est couronnée de fleurs et de fruits et celle d'un jeune homme de pampres et de raisins; tous les âges de la vie sont représentés dans ces figures qui sont au nombre de trente-six. Une seule représente un personnage connu: c'est celle du roi de Phrygie, reconnaissable aux deux appendices de sa tête, et dont Boileau a dit :

Midas, le roi Midas, a des oreilles d'ânes

Une très riche corniche couronne les façades extérieures de l'édifice. "Chose étonnante, dit encore M. Léon Palustre, l'œil ne rencontre, pour ainsi dire, pas un espace où se reposer, et cependant on n'éprouve ni fatigue, ni ennui à contempler cette prodigieuse multiplicité de figures, qui ont juste le degré de perfection nécessité par la place qu'elles occupent."

C'est à l'intelligente initiative des marchands de Lille et au désir qu'avaient les échevins d'embellir la ville qu'est dû ce remarquable monument. Pendant longtemps on a ignoré le nom de l'architecte qui l'a élevé. M. Rigaux, archiviste de Lille, a découvert que c'est Julien Destré, maître des œuvres de la ville de 1642 à 1677, qui en a fait le plan et qui l'a fait construire de 1651 à 1653. Plusieurs écrivains ont cru que ce monument était imité de l'art espagnol: c'est une opinion qui n'est aucunement justifiée. Julien Destré s'est inspiré, pour l'ensemble, des traditions de la Renaissance italienne; et pour l'ornementation, du genre adopté à Bruxelles, et surtout à Anvers, et peut-être même dans quelques détails de la tour de Saint-Amand?

La bourse de Lille a été elle-même imitée. Divers motifs d'ornementation que l'on voit à l'hôpital de Seclin, à l'hospice Comtesse et à diverses maisons de Lille, situées rue de Paris, rue Royale, rue des Sept-Sauts, etc., etc., présentent des sculptures rappelant celles de ce monument."

Pendant longtemps trôna au centre de la Bourse de Lille, écrin magnifique née de l'esprit fertile d'un escrinier, une statue de Napoleon Premier Consul... Il fallait bien cela pour remercier celui qui, au terme d'un banquet arrosé, transféra le siège du département et l'Université de Douai jusque Lille et permit à la proto-révolution industrielle, depuis longtemps en germe à Lille et dans ses environs, de prendre son essor... Après tout, sans le blocus de 1806, les entrepreneurs locaux auraient ils trouvé autant de débouchés pour leurs productions... D'elle, la place intérieure ne conserve que la trace de l'emplacement de son socle... Finement rénovée, elle a retrouvé son lustre virginal et est hebergée loin des outrages des intempéries au Musée des Beaux Arts de Lille...

12 mai 2019

Lille - W. Rémy

  • W. REMY - Lille Canteleu
  • Adresse : 20 Rue François Verly (Grande Route)

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12 mai 2019

Lille - E. Charlemagne

  • E. CHARLEMAGNE - Lille
  • Adresse : 41 Rue de Condé
  • Successeur : A Vandeville

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11 mai 2019

Dunkerque - P. Nydegger

  • Paul Albert NYDEGGER  - Né le 12 janvier 1878 à Bienne en SUISSE
  • Dessinateur, photographe, compositeur
  • Date de début d'activité : 1920
  • Adresse : Place Jean Bart

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11 mai 2019

Exposition à la BNF - Paris - Le Monde En Sphères

Exposition : LE MONDE EN SPHÈRES du 16 avr. 2019 21 juil. 2019  à la Bibliothèque Nationale de France dossier de presse 

Retracez 2500 ans d’une histoire des sciences et des représentations avec l'exposition « Le Monde en sphères », conçue par la BnF et présentée au Louvre Abou Dhabi au printemps 2018. Près de 200 œuvres impressionnantes, objets d’art et de savoir, issues des collections de la BnF et de prêts exceptionnels venus de prestigieuses collections publiques et privées incarnent cette vision sphérique du monde : globes terrestres et célestes, sphères armillaires, astrolabes et manuscrits... Un voyage époustouflant !

  • L' Exposition Universelle de Paris en 1900 par NEURDEIN Frères (La Tour Eiffel et Le Grand Globe Céleste)

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  • Un autre projet refusé de Globe pour l' Exposition Unviverselle : Albert Galéron et Elysée Reclus

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  • Grand Globe céleste. Exposition universelle de 1900.Affiche, lithographie en couleurs sur papier, 150 × 100 cm.
    Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

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11 mai 2019

Exposition à la BNF - Paris - Manuscrits de l' Extrème

Retrouver l' exposition : MANUSCRITS DE L’EXTRÊME (Prison, passion, péril, possession) du 9 avr. 2019 au 7 juil. 2019 a la Bibliothèque Nationale de France 

L’exposition s’organise selon quatre thèmes - prison, passion, péril, possession - quatre P qui évoquent ici les situations les plus difficiles auxquelles un être humain puisse être confronté. Au-delà des différences de circonstances dans lesquelles ces écrits ont été produits, tous témoignent d’une confiance désespérée dans les mots pour soutenir ce qui reste de vie encore possible quand tout, autour, vient l’infirmer.

Les manuscrits de l'extrême :
L'idée de cette exposition a germé en travaillant sur les manuscrits de Louis-Auguste Blanqui : révolutionnaire socialiste, acteur essentiel des grandes luttes sociales du XIXe siècle, il a passé de très nombreuses années de sa vie en prison, ne cessant cependant jamais d'écrire. Par économie du papier, il a développé sur certains manuscrits une écriture aux « caractères microscopiques ». On y perçoit une telle obstination à écrire coûte que coûte, dans l'économie même des moyens imposée par l'emprisonnement, qu'ils contribuent à témoigner que, même dans les pires conditions de vie, exprimer ses pensées reste pour l'être humain une activité nécessaire, vitale. L'exposition met en valeur des manuscrits rédigés dans des conditions extrêmes de vie ou de détention, et qui portent matériellement les traces de ces conditions

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11 mai 2019

Tombe de la Famille NADAR - Cimetière du Père LACHAISE - Paris

  • Tombe de Félix Nadar et Paul Nadar (Photographe) Mai 2019
  • Division 36 , avenue des acacias , ligne 1

Les inscriptions en gravure :

TOURNACHON NADAR

ME LEFEBVRE née PARENT le 28 mai 1830 
Claude LEFEBVRE 12 juin 1832 
ME LEFEBVRE née FAUQUET 23 nov. 1853 
ME MERCIER née L. LEFEBVRE 7 sept. 1856 
Edouard LEFEBVRE 7 oct. 1875 
Marthe TOURNACHON NADAR 8 juin 1948 
Marthe TOURNACHON NADAR 5 avril 1857 
ME TOURNACHON NADAR née Ernestine LEFEBVRE 27 janvier 1909 
Félix TOURNACHON NADAR 1 er avril 1820 - 25 mars 1919 
Paul TOURNACHON NADAR 8 février 1855 à 1 er septembre 1939 
ME TOURNACHON NADAR née Anne PARQUET 8 août 1857

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4 mai 2019

Père HIERON - par CARPIN à Paris

  • JEAN GIRAUDIAS dit Frère HIERON 
  • Photographié par CARPIN successeur de MARIUS à Paris (45 puis 55 Rue Réaumur)
  • Début Activité : 1870 puis Carpin en 1890
  • Présent dans le didot bottin de 1876 à 1891 
  • Particularité : un voiture hippomobile raccompagne les clients 
  • Prix 10 Francs (Fond plein) ou 12 Francs (Fond gradué)

Né le 22 juillet 1830 à Ravel-Salmerange (Puy-de-Dôme), mort le 1er janvier 1905 à Paris ; Frère des Ecoles chrétiennes ; catholique social ; fondateur du Syndicat des employés du commerce et de l’industrie, dit « syndicat des Petits-Carreaux », en 1887.

Admis à l’âge de seize ans au novicat des Frères des Ecoles chrétiennes, à Clermont-Ferrand, Jean-Baptiste Giraudias compléta sa formation à la Maison-Mère de Paris et enseigna dès 1847 à Alençon sous le nom de Frère Hiéron. Muté au Mans en 1849, il noua ses premiers contacts avec le milieu du travail dans des cercles ouvriers. En 1855, il fut chargé d’une oeuvre d’apprentis à Compiègne. Deux ans plus tard, il arrivait à Paris qu’il n’allait plus quitter. Instituteur dans le 13e arrondissement, à l’école Saint-Médard, il dirigea en outre des cours du soir pendant trois ans. Après un bref passage à l’école normale des Frères, le scolasticat de la rue Oudinot (1865), il fut appelé à l’école Saint-Nicolas de la rue de Vaugirard comme responsable de l’orphelinat.
Brancardier pendant le siège de 1870-1871 et la Semaine sanglante de la répression, il n’eut pas, de même que ses collègues restés dans la capitale, à souffrir des Fédérés. Proches des gens, très simples, les Frères des Ecoles chrétiennes étaient bien intégrés dans la population ouvrière. En 1872, le Frère Hiéron prit la direction de l’école du Petit-Montrouge où il fonda un cours du soir pour apprentis et adultes. Il quitta l’enseignement en 1877 pour diriger, dans le 3e arrondissement, cinq années durant, une maison de famille, un cercle ouvrier et une société de secours mutuels auxquels il adjoignit un bureau de placement pour les anciens élèves des écoles de Frères, à la demande de leurs amicales. Sans doute donna-t-il satisfaction dans cette tâche car il fut transféré en 1883 à l’école de Bonne-Nouvelle, 14 rue des Petits-Carreaux (2e arrondissement), avec une mission précise : l’organisation d’un patronage et d’un bureau destiné à apporter une aide morale et matérielle, ainsi qu’une orientation professionnelle, aux anciens élèves des Frères de Paris et aux membres de leurs patronages.
Bientôt, en accord avec les Frères Joseph (Jean-Marie Josserand), élu supérieur de l’Institut au chapitre de 1885, et Exupérien (Adrien Mas), provincial de France, le Frère Hiéron joua un rôle important dans la naissance du syndicalisme chrétien. Il eut l’idée de compléter le bureau de placement par un syndicat qui correspondrait bien, semblait-il, aux vues de Léon XIII. Le pape comptait sur la congrégation pour créer des organisations propres aux salariés. L’Association de Saint-Labre, société de persévérance, fondée en 1882, paraissait en mesure d’en fournir les cadres, et le recrutement trouverait un terrain propice dans les patronages animés par les Frères.
Après quelques mois d’hésitations et de sondages, la réunion constitutive eut lieu en présence de dix-sept jeunes gens dans l’immeuble de M. Pégat, 30 rue des Bourdonnais, où siégeait déjà l’Union des syndicats patronaux du commerce et de l’industrie. Le SECI était né : Syndicat des employés du commerce et de l’industrie. Pour y être admis, il fallait être, selon les statuts, employé catholique et de bonne réputation, parrainé par deux membres, agréé par le conseil, et décidé à observer le repos dominical. L’adhésion fut même soumise ensuite à l’appartenance active à une oeuvre catholique de persévérance.
Les débuts du SECI furent très difficiles. Son programme était alors des plus modestes : « Sécurité dans l’emploi, aisance dans la famille, élévation dans la position sociale ». De cent vingt adhérents au lendemain de sa création, il tombait à trente en 1889, et encore ne comptait-il que trois cotisants. L’année suivante, il se dotait néanmoins d’un bulletin bimensuel qui allait devenir L’Employé en 1901. Le Frère Hiéron avait lancé dès 1888 une mutuelle, « La Fraternité commerciale », pour la prise en charge des adhérents du syndicat, malades, accidentés ou au chômage. Divers services plus ou moins durables furent mis sur pied : service d’escompte auprès de certains magasins, restaurant coopératif servant plus de mille repas par jour rue Cadet, caisse de secours, cours du soir, bibliothèque, sous la présidence de Paul Baé, suivi de Georges Salvert en 1891, année du transfert rue des Petits-Carreaux.
Peu à peu, le syndicat s’affermissait et élargissait ses objectifs. En 1895, il dénombrait huit cents membres, tous parisiens, venant de la banque, des assurances et surtout des magasins de nouveautés (60 %). En 1896, il envoyait une délégation au congrès ouvrier chrétien de Reims. En 1898, il prêtait main forte à la création laborieuse de syndicats d’ouvriers catholiques, boulevard Poissonnière.
Le Frère Hiéron, « discret mais efficace », conduisit ses « petits employés » sur la voie d’un véritable syndicat. Il aida souvent à résoudre des conflits internes et intervint notamment pour renflouer les caisses de l’organisation lorsque celle-ci fut tentée, au risque de perdre son indépendance, d’accepter l’argent que lui offrait Léon Harmel. Les Frères n’entendaient ni contrôler, ni diriger, ni même orienter le syndicat. Edouard Verdin, qui présidait la commission d’études du SECI, a évoqué ses réunions : « Le Frère Hiéron disait la prière, puis s’asseyait quelque peu à l’écart du tapis vert, comme pour mieux souligner l’entière liberté de ses jeunes amis en leur domaine propre ». Le « Très Cher Frère » n’en eut pas moins un rayonnement intellectuel et moral d’une particulière intensité. Il influença, dans leur jeunesse, de fortes personnalités de la future CFTC, tels Jules Zirnheld et Gaston Tessier.

(sources : notice HIÉRON (Jean-Baptiste GIRAUDIAS, en religion Très Cher Frère) par André Caudron, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 20 mars 2017)

Lors de sa création en 1887, le SECI s’appelait Syndicat des Employés du Commerce et de l'Industrie. C’est le nom qu’il portera jusqu'en 1952, où le mot Industrie devient Interprofessionnels. Le SECI est le syndicat racine à l’origine de la création de la CFTC, organisation à laquelle il reste adhérent jusqu'en septembre 2013. En octobre de la même année, le SECI adhère à l’UNSA. (source)

1919 Création de la CFTC autour de Jules Zirnheld et de Gaston Tessier.
En 1919, les syndicats chrétiens sentent la nécessité d'une coordination. Ils décident de créer la CFTC : Confédération française des travailleurs chrétiens. Jules Zirnheld en est le premier président, poste qu'il occupera jusqu'en 1940. La CFTC regroupe, à l'origine, 321 syndicats. Si elle se réfère à l'encyclique Rerum Novarum, elle retient cependant le principe de l'élargissement du recrutement à tous les travailleurs acceptant d'appliquer les idéaux de la morale sociale chrétienne.
La CFTC poursuit l'oeuvre des premiers syndicats, en développant les bureaux de placement, les services juridiques, les caisses d'entr'aide et les services sociaux. En 1920, elle contribue avec d’autres syndicats chrétiens européens à fonder la Confédération internationale des syndicats chrétiens. En France, elle fait reconnaître sa représentativité

 

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 130 ANS du SECI LE FILM !

4 mai 2019

La Madeleine - Elie Rozet

  • Elie ROZET - La Madeleine (Nord) près de Lille
  • Enseigne : Photographie d' Art
  • Date de début d'activité : 1894
  • Adresse : 59 Rue Faidherbe / 59 Rue des Hautes Voies
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4 mai 2019

Lille - Lenfant Fils

  • LENFANT Fils
  • Enseigne : Photographie du Progrès
  • Adresse : de 1891 à 1894 au 32 Bis Rue de Béthune
  • Adresse : de 1896 à 1898 au 13 Rue des Fossés

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