Saint Vallier - Saint Donat - Joseph Jacquet
La Dentelle de Calais
La dentelle de Calais en chiffres
Hier…
1816 : implantation à Saint-Pierre du premier métier de dentelle par Webster, Clark et Bonington à l’angle de l’actuelle rue de Vic et du quai du Commerce.
1820 : 483 femmes dont 460 françaises occupées dans la dentelle.
1824 : à Saint-Pierre on dénombre 40 fabricants, 55 métiers, 137 ouvriers, 898 ouvrières. Production : 77 600 aunes.
1825 : premier métier construit à Calais mis en activité.
1827 : 170 métiers 1834 : 630 métiers à bras 1834 : 1585 métiers.
Production de tulle : 24 millions de francs.
1834 : Ferguson et Martyn adaptent le procédé jacquard (inventé par le mécanicien textile lyonnais Joseph Jacquard) au métier à tulle. On parvient à reproduire mécaniquement les dentelles en laine ou en soie au fuseau ou à l’aiguille du Puy, de Malines, Valenciennes, Venise, Alençon. 136 fabricants et 298 métiers.
1840 : adaptation de la machine à vapeur.
1844 : 52 fabricants, 210 métiers 1855 : 14 fabricants et 96 métiers à Calais. 135 fabricants et 606 métiers à St Pierre.
1861 : 720 métiers.
1870 : 939 métiers.
1880 : 1528 métiers.
1883 : 1920 métiers. 10.000 salariés mais on peut dire que tout Saint-Pierre vit de la dentelle.
1885 : crise.
Début du XXe : reprise.
1905 : 365 fabricants.
1909 : 569 fabricants, 2744 métiers. 31000 ouvriers et ouvrières.
1920 : 350 fabricants.
1930 : 320 fabricants.
1932 : 250 fabricants. Crise 1200 métiers disparaissent.
1937 : 180 fabricants.
1940-1945 : 319 métiers détruits.
Reprise 1950 : 6.600 travailleurs dans la dentelle.
1950 : Calais : premier centre dentellier du monde : 1200 tonnes de dentelles sont exportées (80% de la production).
1963 : 650 métiers Leavers en activité.
… Et aujourd’hui 6 grandes entreprises de fabrication à Calais: Boot, Brunet Dentelles, Codentel, Cosetex, Desseilles Internationale, Noyon-Dentelle et 8 entreprises de finition : Bellier, Berthe, Cartex, Fidentelle, Hurtrel, Lace Clipping, Mécadentelle, Textiles Bomy. 300 métiers Leavers à Calais 1.500 salariés
Paris au XIX siècle - Quelques Dates
Paris au XIX siècle
- 2 décembre 1804. Napoléon sacré empereur à Notre-Dame.
- 24 octobre 1806. Inauguration du pont d'Austerlitz.
- 29 juillet 1807. Décret réduisant le nombre de théâtres parisiens à 8.
- 15 août 1810. Inauguration de la première colonne Vendôme.
- 1816. 5 000 lanternes éclairent 1 600 rues parisiennes. Nombreuses plaintes liées à la mauvaise qualité de cet éclairage. On adopte alors la technique londonienne d’éclairage au gaz inaugurée outre-Manche en 1804. Le passage couvert des Panoramas profite le premier de cette innovation.
- 8 juillet 1817. Inauguration des montagnes russes au jardin Beaujon.
- 1819. Les sapeurs-pompiers de Paris se dotent d’un gymnase.
- octobre 1824. Inauguration du premier magasin de confection de série, La belle jardinière de Pierre Parissot.
- 3 juin 1825. Premiers essais d'éclairage public au gaz, place Vendôme.
- 4 novembre 1825. Inauguration du canal Saint-Martin.
- 30 janvier 1828. Premières lignes d’omnibus avec voitures tractées par des chevaux afin d’assurer les transports en communs.
- 1826. Création de la librairie de Louis Hachette.
- 16 juillet 1826. Premier numéro du quotidien parisien, Le Figaro.
- 1er janvier 1829. Éclairage au gaz de la rue de la Paix.
- 15 octobre 1829. Premier numéro du quotidien parisien Le Temps.
- 27-29 juillet 1830. Emeute à Paris contre Charles X qui est déposé.
- 19 février-1er octobre 1832. Épidémie de choléra tuant plus de 18 500 Parisiens.
- 1er juillet 1836. Premier numéro pour deux quotidiens parisiens : Le Siècle et La Presse.
- 29 juillet 1836. Inauguration de l'Arc de triomphe.
- 25 octobre 1836. Érection de l'Obélisque de Louxor au milieu de la place de la Concorde.
- 26 août 1837. Inauguration de première ligne de chemin de fer française ouverte aux voyageurs reliant Paris à Saint-Germain-en-Laye.
- 2 août 1839. La ligne de chemins de fer Paris-Versailles est désormais ouverte aux voyageurs.
· 28 juillet 1840. Inauguration de la colonne de Juillet de la place de la Bastille à la mémoire des révolutionnaires de 1830.
· 15 décembre 1840. Les cendres de Napoléon sont transférées aux Invalides.
- 24 décembre 1840. Introduction à Paris de la tradition lorraine de l'arbre de Noël.
- 1842. Fabrication des premières cigarettes françaises dans le quartier du Gros-Caillou.
- 4 mars 1843. Premier numéro de l'hebdomadaire parisien L'Illustration.
- 2 mai 1843. Inauguration de la ligne de chemins de fer Paris-Orléans.
- 3 mai 1843. Inauguration de la ligne de chemins de fer Paris-Rouen.
- 20 octobre 1843. Premiers essais d'éclairage public électrique à la place de la Concorde.
- 7 janvier 1846. Fin des travaux de la Gare du Nord.
- 14 juin 1846. Inauguration de la ligne de chemin de fer entre Paris et Lille.
- février-juin 1848. Émeutes à Paris portant le coup de grâce au régime monarchique ; proclamation de la République.
- 1851 Ouverture du premier tronçon de chemin de fer qui deviendra la Petite Ceinture de Paris.
- 11 décembre 1852. Inauguration du Cirque Napoléon, aujourd'hui Cirque d'hiver.
- 13 mars 1853. Inauguration de l'hôpital Lariboisière.
- 1er juin 1853. Lancement du magasin Au bon marché d'Aristide Boucicaut.
- 1855. Exposition universelle.
· 19 mai 1858. Vote de la loi sur les grands travaux de Paris. Ils sont placés sous l'autorité du préfet de la Seine, Georges Eugène Haussmann.
· 1er janvier 1860 : 11 communes limitrophes sont annexées à Paris : Auteuil, Passy, Les Batignolles, Montmartre, La Chapelle, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Vaugirard et Grenelle.
- 6 octobre 1860. Inauguration du Jardin d'acclimatation.
- 1861. Invention par les frères Michaux de la pédale. Ces carrossiers sont basés Champs-Élysées.
- 1er février 1863. Premier numéro du quotidien parisien Petit Journal.
- 11 mai 1865. Création du grand magasin Au Printemps par Jules Jaluzot.
- 1er octobre 1867. Inauguration du marché aux bestiaux de la Villette .
- 1er juillet 1868. Premières colonnes Morris annonçant les spectacles.
- 5 juillet 1868. Premier numéro du quotidien parisien Le Gaulois.
- 10 janvier 1870. Assassinat du journaliste Yvan Salmon, dit Victor Noir.
- 4 septembre 1870. Manifestation et proclamation de la République.
· 19 septembre 1870 –1er mars 1871 : Siège de Paris par les Allemands
· 26 mars au 22 mai 1871 : La Commune de paris
- 23 mai à juin 1871 : Massacre, par les versaillais, des Communards de Paris. De nombreux Communards seront déportés vers les bagnes.
- 15 juin 1875. Pose de la première pierre du Sacré-Cœur.
- 15 octobre 1876. Premier numéro du quotidien parisien, Le Petit Parisien.
- 19 octobre 1877. Inauguration de l'avenue de l'Opéra.
- 30 mai 1878. Premiers essais d'éclairage électrique de l'avenue de l'Opéra.
- juillet 1879. Début de la constitution d'un réseau téléphonique.
- 19 décembre 1879. Hiver rigoureux en Europe et -23,9°C à Paris-Montsouris d'après les données de Météo-France.
- 1881. Eclairage électrique des grands boulevards.
- 10 janvier 1882. Inauguration du musée Grévin.
· 14 juillet 1882. Premier numéro de L'Auvergnat de Paris.
· janvier 1887. Début des travaux de la tour Eiffel.
- 2 avril 1889. Fin des travaux de la tour Eiffel.
- 1889. Parution du premier annuaire des abonnés au téléphone du département de la Seine.
- 15 mars 1891. Heure unique en France. Tout le pays adopte l'heure de Paris.
- 2 juin 1891. Création à Paris du Pari Mutuel Hippodrome.
- 7 avril 1893. Création du restaurant Maxim's.
- 23 juin 1894. Tenue à la Sorbonne du « Congrès pour le rétablissement des Jeux olympiques ».
- 1895. Inauguration des Galeries Lafayette (Haussmann).
- 28 décembre 1895. Première séance publique de cinéma par les frères Lumière.
- 10 septembre 1896. Tornade sur Paris. Dégâts importants et nombreux morts.
- 1896. Disparition des lichens du jardin du Luxembourg en raison de la pollution.
- 18 juillet 1897. Inauguration du Parc des Princes.
- 1898. 94 255 bicyclettes et 89 voitures automobiles recensées à Paris.
- 26 octobre 1898. Première liaison sans fil entre la tour Eiffel et le Panthéon de Paris par Eugène Ducretet et Ernest Roger.
- 1900. Exposition universelle
Sainte Ménehould
- Louis PAREY - Sainte Ménehould
- Début Activité : 1860
- Adresse : En face de l' Eglise de l' Hopital
Le 25 août 1870, 49 mobiles sont assassinés par les soldats prussiens Carnage à Passavant
Publié le dimanche 05 décembre 2010 dans le Journal "L'Union"
Le 4e bataillon des mobiles de la Marne, qui stationnait à Vitry-le-François, était composé d'hommes âgés de 20 à 40 ans. Ces soldats étaient mobilisés par décret officiel pour étoffer la Garde nationale.
Leur armement et leur instruction militaire étaient malheureusement plus que rudimentaires. Leur uniforme, parfois une simple cocarde, les faisait passer pour des francs-tireurs aux yeux des Prussiens. Ces éléments causèrent leur perte.
Le récit du chef de bataillon qui rend compte au ministre de la Guerre permet ainsi de reconstituer le drame.
A l'approche des Prussiens bientôt aux portes de la ville, les officiers décident de rejoindre le camp de Châlons en passant par l'Argonne, seul itinéraire connu encore libre.
La formation se met en route dans la nuit du 25 août depuis Vitry à 1 heure du matin. En tout, on dénombre 1 500 hommes, avec chacun un fusil et 12 cartouches.
Par Saint-Quentin-les-Marais et Bassu, la troupe arrive à Vanault. Au loin, des nuages de poussière signalent l'avancée des cavaliers prussiens. Les Français déploient une centaine de tireurs qui ouvrent le feu. Les cavaliers ennemis, peu touchés, se replient.
Le chef de bataillon regroupe alors ses hommes par une marche rapide au lieu dit la Ferme de La Basse, un site plus facile à défendre. Malheureusement, les hommes sont peu entrainés. Déjà, les Prussiens mettent en batterie quatre pièces d'artillerie. Pendant l'assaut, les tirs français restent inefficaces.
Obligés de se rendre, les prisonniers sont alors battus à coups de plat de sabre, roulés par terre, insultés et conduits à proximité de Sivry-sur-Ante, à un kilomètre de La Basse.
Là, ils subissent, en allemand, une diatribe déclamée par un officier prussien, parlant de les fusiller car pris pour des francs-tireurs.
Le chef du bataillon parvient à le détromper et les voilà conduits sur Sivry où ils retrouvent quelques uns des fuyards de l'assaut précédent, attachés à la selle des cavaliers ou parfois à la queue de leur cheval. Les blessés sont alors chargés sur des charrettes et tout le convoi, encadré sous escorte, gagne Passavant.
Un coup de feu éclate
A la sortie du village, le drame se déclenche. Un coup de feu, dont l'origine n'a pas été déterminée, éclate. Un cavalier de l'escorte roule sur le côté droit de la route. Les escorteurs prussiens se déchaînent alors sur les prisonniers, les insultent, arrachent les décorations des officiers, injurient, frappent et assassinent à coups de crosse « ivres de rage et de vin ».
Lorsque le massacre cesse, 49 victimes sont tombées. L'odyssée des prisonniers ne fait que commencer. Sous les coups des escortes sauvages, ils sont emmenés à Triaucourt, Rembercourt-aux-Pots, Saint-Mihiel.
Partout, la population tente de leur donner de la nourriture, souvent sans résultat. A Saint- Mihiel, dans la cour du collège, ils sont dehors alors que les classes sont vides.
A Pont-à-Mousson, ils sont enfermés dans une église. Enfin à Remilly, c'est le départ en wagons à bestiaux, pour Mayence, Berlin et enfin Glogau, terme de la marche en Silésie, le 1er septembre.
Les rigueurs de la vie en baraques au camp, les maladies tueront 692 français dont 49 mobiles.
Les valides ne reverront Vitry que le 19 avril, à 22 heures. La captivité aura duré plus de sept mois.
Le monument, bien connu des habitants locaux, est honoré avec ferveur tous les ans.
La fureur de l'occupant en 1914 y a vu une profanation du mobile statufié, ultime manifestation de cruauté injustifiée, rappel douloureux du comportement ennemi de l'époque.
Van Bosch - Paris
Reims - Gros
Montbéliard
Remiremont
Caen - Royer
Bernay
Saint Brieuc - Macquin
Valence - E. LOUIS
C. Favey - Paris
Romans - Pemsel
Vinay - Alfred VOUREY
- Alfred VOUREY - Vinay - Isère (1871-1964)
- horloger-bijoutier et photographe - Un horloger-bijoutier a saisi la vie de la basse vallée de l'Isère au début du XXe siècle. Les sept cent cinquante plaques de verre d'Alfred Vourey dressent ainsi le portrait d'une population rurale entre 1900 et 1936 et laissent entrevoir l'essor de la photographie au sein de la vie locale. Un travail à découvrir au Grand Séchoir de Vinay.