Alger Vollenweider Borgeaud
- Vollenweider Borgeaud - Alger
- Adresse : 2 Rue Dumont D' Urville
Cliquez sur le lien pour en savoir plus sur ce photographe: http://michel.megnin.free.fr/CDV%20Vollenweider.html
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En 1852, originaire de La Chaux-de-Fonds en Suisse, Julie Geiser, veuve de Lucien-Jacob, ouvre à Alger un atelier de photographie qui prend véritablement son essor en 1855 quand elle s'associe à Jean-Baptiste Allary. C'est vingt ans plus tard que son fils, Jean-Théophile Geiser, prend la tète de l'entreprise florissante, au 9, rue Bab-Azzoun.
Il crée d'ailleurs une succursale à blida et, comme dit son catalogue, "il opère lui-mème tous les jours pour les portraits et les groupes de famille". Il est mème, comme son frère James, "le spécialiste de photographies en costumes indigènes des deux sexes dont sont friands les Européens de passage".
La fin du siècle amène le développement de la carte postale, et jean Geiser en devient l'un des principaux éditeurs, titulaire de nombreuses récompenses aux expositions internationales auxquelles il participe. Mais, à la différence de ses confrères qui sacrifient volontiers à un exotisme vulgaire, il s'applique à révéler la diversité de l'Algérie avec un très grand respect et une exigence de témoignage authentique. Il ne tient pas, en effet, à la capitale et voyage dans le pays et mème aux confins du Sahara.
Jean Geiser meurt le 7 septembre 1923 dans la maison familiale, Le Cottage Helvetia, à la colonne Voirol. Sa tombe est toujours au cimetière de Saint-Eugène, face à la mer.
Pour en savoir consulter le lien ci dessous :
Appelée successivement :
Rue du Prince Impérial,
Route de Rillieux,
Avenue de la Gare - construction de la nouvelle gare vers 1895 (gare en bois de 1854 à 1893)
Le camp est créé définitivement en 1858 avec des baraquements en bois et en brique. Les alentours du camp forment une petite ville avec commerces, ouvriers, familles de militaires. Evidemment, les commerces étant liés à la présence des militaires, on trouve donc de nombreux cafés, des cabarets, un cinéma, et même des "maisons de tolérances". De son côté, le village est resté rural. Pour ensavoir plus consultez : http://ville-sathonaycamp.fr/histoire/1908.htm
Depuis la création du camp en 1858, les unités suivantes ont stationné à Sathonay-Camp:
Le 1er régiment de Zouaves a aussi stationné à Sathonay en 1870
Disdéri fut d'abord commis-voyageur, fabricant de lingeries, et bonnetier à Paris. Après avoir fait faillite, il part pour Brest, fin 1846, pour y ouvrir un établissement de photographies repris plus tard par sa femme, après leur séparation. Après avoir occupé divers emplois, dont une entreprise de diorama, il est fiché comme républicain et quitte Brest pour le sud de la France où il devient photographe à Nîmes. Il travaille alors sur les techniques du collodion et du papier ciré.
De retour à Paris en janvier 1854, il va ouvrir un des plus importants studios de photographie de l'époque. Il invente en effet un nouvel appareil photographique qui utilise la technique du collodion humide et qui peut reproduire six clichés sur la même plaque de verre. C'est le brevet du portrait-carte qu'il dépose en 1854 et dont les avantages sont la réduction du prix de la photographie pour les clients et la reproductibilité des portraits, à l'inverse du procédé du daguerréotype, plus coûteux et qui ne permet qu'un seul portrait. Avant lui, un autre photographe, Louis Dodéro, avait produit à Marseille des portraits photographiques au format dit carte-de-visite, mais c’est à Disdéri qu’on en doit le développement commercial à grande échelle. Le portrait photographique entre alors dans l'ère industrielle et fonde son succès sur la représentation du statut social.
Les photographies obtenues par ce procédé ont un petit format assez proche de la carte de visite. Celles-ci deviennent assez vite à la mode, Disdéri devenant alors le photographe de nombreuses cours d'Europe. Parmi ses clients on trouve : la princesse de Metternich, épouse de l'ambassadeur d'Autriche, le baron Salomon de Rothschild, la comtesse Hatzfeld.
Il est photographe officiel de l'Exposition universelle de 1855 et présente de très grands formats (portraits grandeur nature) à Amsterdam. En 1856, une faillite personnelle et professionnelle le mène en prison. Cependant il reparaît en 1859 avec un nouvel appareil à quatre objectifs qui lui permet de réaliser huit clichés sur la même plaque.
Le prince impérial Louis Napoléon par Disdéri (1864)
En cette même année, 1859, Napoléon III, peu avant son voyage vers l'Italie, s'arrêta dans la boutique de Disdéri pour s'y faire tirer le portrait. La venue de l'empereur se répandit dans tout Paris et l'engouement fut tel que nombre de studios ouvrirent et se mirent à pratiquer cette technique. Avec Mayer et Pierson, Disdéri est alors reconnu photographe officiel de l'Empereur et son succès devient considérable. En 1860, il accompagne sans doute l'Empereur à Alger : son catalogue de mars 1861 présente alors pas moins de deux-cent-cinquante-six photographies "algériennes" : "cartes-photos" ou vues stéréoscopiques" dont plusieurs vues prises sur le vif de l'escadre impériale dans le port d'Alger et du débarquement de l'Empereur.
En 1862, il publie L'Art de la photographie, où il entend prouver que la photographie relève de l'art. Nadar serait bien mieux placé que lui pour mener à bien la démonstration, mais reconnaîtra l'habileté de son concurrent, concentrant ses critiques acerbes sur Pierre Petit et Mayer et Pierson. Disdéri obtient une médaille d'or à Londres où il tient une succursale, ainsi qu'à Madrid. Son atelier parisien luxueux se trouve alors juste au-dessus du théâtre de Robert Houdin, au numéro 8 du boulevard des Italiens. Inauguré en grande pompes, on y trouvait notamment un véritable musée : "Le Louvre du portrait-carte" selon l'expression du Monde Illustré du 14 avril 1860, avec une collection de personnages et de simples personnes dont les originaux suffiraient à peupler une sous-préfecture de seconde classe". Il est vrai que l'article rappelle aussi que, dans son premier salon, Disdéri avait d'abord gravé les noms de ses plus illustres clients et la date de leurs visites à ses ateliers :. "On y voit à côté des noms de LL MM l'Empereur et l'Impératrice, ceux du Prince Impérial, du prince Jérôme, du prince Napoléon et de la princesse Clotilde, des princes et de la princesse Murat, etc." A son apogée, Disdéri compta jusqu'à une centaine d'employés. Devenu riche, il fit construire une maison à Rueil-Malmaison, avenue Paul Doumer, qui existe toujours.
Après l'écrasement de la Commune, il prit de nombreux clichés des corps des fusillés. A partir de 1874, son activité décline et ne suffit plus à payer ses dépenses somptuaires. Il part pour Nice en 1879 puis revient à Paris pour y mourir complètement ruiné en 1889.
Il laisse 91 albums, avec 12 000 planches et 50 000 références, miraculeusement récupérés par Maurice Levert, le fils d'un ancien préfet de l'Empire, dont les héritiers vendirent le fonds aux services du Patrimoine.
Disdéri, le photographe attitré de Napoléon III, a vu défiler devant ses appareils, les personnalités françaises du plus haut rang, et les célébrités du monde entier. Il est d'ailleurs fort sévère sur la qualité de sa clientèle. Ne pose pas chez lui qui veut. Il représente comme le faubourg Saint-Germain de la photographie. Dans ses " types parisiens " le caricaturiste Jules Noriac nous le montre recevant dans ses magnifiques salons, appelés en Angleterre " Disderi Palace ". Il est revêtu de son célèbre surtout noir à boutons bleus, serré par une large ceinture de cuir, et pousse régulièrement de l'aurore au crépuscule : " N'bougeons plus ". (1865)
Fils d’un chaudronnier, Claude Napoléon Augagneur, dit Léon, est né le 6 mai 1840 à Roanne (Loire). Quand il se marie le 27 juin 1867, il est photographe domicilié à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; sans doute a-t-il travaillé avec Louis Amand Gaumont (1828-1883), photographe à Marseille à partir de 1863, devenu son beau-père après son mariage avec Elisabeth Amédée Guyot, veuve de Jean Augagneur. Jeune marié, Léon Augagneur s’installe à son compte à Romans (Drôme) où il est inscrit sur les listes électorales de 1868 à 1876. Voignier précise qu’il était associé, à Romans, à un dénommé Grenier qui aurait continué seul après le départ d’Augagneur. Plusieurs romanais portaient ce patronyme mais aucun n’est qualifié de photographe sur les actes d’état civil ou les recensements.
C'est sans doute de son retour à Roanne en 1876 qu'il faut dater les photos, portant au dos les mentions "Photographie Léon près le Pont à Roanne" puis "Léon Augagneur, photographe place de la Loire, près le Pont". Voignier indique qu’il a aussi été associé à son beau-père Louis Gaumont. Ce dernier, après avoir quitté Marseille, s’installe à Roanne vers 1870. Au début des années 1880 (il est décédé le 21 décembre 1883), il signe ses photos Gaumont et Cie - 33, rue Nationale ; ce qui implique qu’il ne travaillait plus seul dans son atelier. Augagneur a aussi exercé 5, rue Nationale avec Edouard Chabaut.
Léon Augagneur est décédé à Roanne le 22 décembre 1890 à l’âge de 50 ans.
Sources :
- Archives municipales de Romans ;
- Giselle et André Ravix - Le Marseille des photographes Dictionnaire des photographes installés à Marseille de 1848 à 1914 ;
- Aux premiers temps des photographes : Roanne, cité modèle (1840-1940) - 2008
Raillon a commencé sa carrière comme retoucheur à Paris chez Eugène Pirou. En 1900, associé à son frère Edmond, il ouvre un atelier 85, rue Carnot à Saint-Omer qu’il quitte en juin 1905 pour s’installer à Calais. Il confie la gérance de son atelier audomarois à Elshoud qui y opérera jusqu’à l’automne 1911.
la Maison RAILLON existe encore en 1947/49 , ci dessous un extrait de l' annuaire de Calais Ravet Anceau.
Au décès de Paul en 1897 , sa veuve Amélie Cottenier reprend l' activité de son mari , cependant au début de l' année 1899 le cousin, Omer Lefebvre reprend le studio. Omer est né à Hames Boucres le 15/09/1867 de père Charron et de mère Couturière, a 20 ans il arrive à Calais pour être dessinateur dans l' industrie de la dentelle, il se marie avec Sarah Leroy et en 1895 naquit Yvonne. A partir de 1902 il édite et vend des cartes postales.
En Septembre 1903 , l' atelier d' Omer Lefebvre est en liquidation judiciaire, bien que grace à un concordat avec ses créanciers , il fait faillite en 1909.
En 1915 s' installe Rue Royale à Calais avec sa seconde épouse dans un magasin baptisé "Comptoirs Photographiques du nord et du pas de Calais" et vend des lampes torches et des articles pour militaires en continuant la vente d' articles pour la photographie mais fini pour lui la vente de photographies.
(Source : Calais d' ici et d' ailleurs - musée des Beaux Arts de Calais )
15 septembre 1867 : Naissance - Hames-Boucres, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
Acte n°18. Né à 3h00.
8 mai 1872 : Recensement - Hames-Boucres, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
M 4090 - Année 1872 : page 3 sur 16
20 décembre 1876 : Recensement - Hames-Boucres, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
M 4125 - Année 1876 : page 6 sur 18
31 janvier 1882 : Recensement - Guînes, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
M 4165 - Année 1881 : page 16 sur 74
1887 : Profession - Saint-Omer, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
Matricule 806 - Saint-Omer 1887 1 R 9104 page 320
17 août 1889 : Propriété - Calais, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
Noté sur l'acte de mariage de son frère Louis Etienne Joseph
4 juillet 1892 : Mariage (avec Sarah Emélie Hélène LEROY) - Calais, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
Acte n°248. 5 MIR 193/52 page 686
29 novembre 1902 : Propriété - Calais, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
Noté sur l'acte de mariage de sa sœur Marie Rosa
31 juillet 1911 : Contrat de mariage (avec Henriette Eugénie RUCKEBUSCH) - Calais, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France Par Maitre Duriez, notaire à Calais
31 juillet 1911 : Mariage (avec Henriette Eugénie RUCKEBUSCH) - Calais, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
Acte n°412 - devant la mairie à 17h15 3 E 193A/229 - page 213 sur 398
1912 : Profession - Calais, Pas-de-Calais, Région Nord-Pas-de-Calais, France
Photographe
15 mai 1931 : Divorce (avec Henriette Eugénie RUCKEBUSCH) - 3ème chambre du tribunal de la Seine
6 septembre 1932 : Mariage (avec Suzanne Dorothée Nathalie DRUON) - Montrouge, Hauts-de-Seine, Région Île-de-France, France
Acte n°223 - devant la mairie à 11h15
6 janvier 1934 : Décès - Paris 15 Vaugirard, Paris, Région Île-de-France, France
Acte n°118 - décès à 23h00
9 janvier 1934 : Inhumation - Montrouge, Hauts-de-Seine, Région Île-de-France, France
Cimetière Communal de Montrouge 75014 PARIS 48ème division, 1ère ligne, 2ème tombe
"La Photographie des Familles",- le magasin d'Omer Lefebvre en 1908
Sur l'angle de la rue des Prairies et du boulevard La Fayette, l'agence des Pompes Funèbres était tenue par les frères Recq. Au n° 100 se trouvait le magasin d'Omer Lefebvre, ce photographe calaisien éditeur de superbes cartes postales. Sur le trottoir, face à ce magasin qui avait pour enseigne "La Photographie des Familles", on peut voir un présentoir de ces cartes postales. Un rémouleur, avec son établi roulant tiré par un chien, circulait le long du dalot, doublé par un tramway électrique qui se dirigeait vers le pont de Saint-Pierre.
Source : Jean-Pierre Pruvot - Article paru dans la Voix du Nord
Jean-Pierre Pruvot, correspondant de la Voix du Nord, est l’auteur des rubriques « Rétro » et « Au fil du temps ».
1700 « rétros » sont parues à ce jour depuis 2001 dont 180 doubles « au fil du temps ». Celles-ci-dessous font partie de ces parutions.
Elles ont été ici reclassées dans la mesure du possible dans une chronologie historique. Pour plus de précisions, questions, suggestions, documents, merci de lui écrire JPPRUVOT@wanadoo.fr
Il est aussi l’auteur de plusieurs albums « Rétro » abondamment illustrés ayant pour thème la plage et Calais. La dernière parution concerne les tramways calaisiens.
Les albums (15 € le volume, facture à la demande), sont disponibles à la consultation et à la vente chez l'auteur 7 rue de Thermes 62100 Calais tel 03.21.34.91.23, au salon de coiffure Leroy, rue de la Paix (près de la Maison du Fromage), ou par envoi postal (tarif à la demande).